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Le GNL, un moteur de la puissance gazière de l’Algérie

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  • Le GNL, un moteur de la puissance gazière de l’Algérie

    En matière de GNL, on anticipe une fièvre des marchés avec la montée des besoins en gaz de l’Europe et des Etats-Unis. Ces derniers vont assurer leur approvisionnement grâce à de plus importantes importations de GNL. L’Algérie, second exportateur de GNL dans le monde, a des atouts en main. Une capacité disponible. Et deux mégaprojets en voie de lancement. Le ministre de l’Energie vient de déclarer justement que l’Algérie prévoit d’exporter, à partir de 2010, 85 milliards de mètres cubes par an dont la moitié de gaz naturel liquéfié, contre 62 milliards de mètres cubes actuellement.

    Le ministre a précisé que deux projets de production de GNL, d’une capacité de 4,5 millions de tonnes chacun, en phase de réalisation, devraient démarrer en 2011 -2012. M. Khelil a souligné que ces projets seront autofinancés par Sonatrach. En effet, ses fonds propres ont augmenté. Sa dette n’est que de 500 millions de dollars. “Sonatrach a fait des bénéfices ces cinq dernières années. Elle a réduit ses dettes. Elle finance elle-même ses projets ou dans le cadre de ses partenariats”. Le ministre a souligné que Sonatrach visait une plus grande place sur le marché américain, notamment celui de la côte est (Maryland, Massassuchets) où Sonatrach s’est réservé des capacités d’accès à plusieurs terminaux.

    Cette déclaration appelle plusieurs commentaires. Primo : d’ici à 2010, c’est bel et bien le gaz naturel qui sera prépondérant dans les exportations algériennes. En effet, durant cette période, deux gazoducs seront réceptionnés : le Galsi et Medgaz. Ce qui représente 16 milliards de mètres cubes de gaz naturel exporté. A cela s’ajoute la livraison de 3 milliards de mètres cubes de gaz par an à travers l’extension du gazoduc Maghreb Europe. Au total au moins 19 milliards de mètres cubes par an supplémentaires de gaz naturel pourraient être exportés à cet horizon.

    En second lieu, durant la période, aucune capacité de production supplémentaire de GNL ne sera dégagée. Le ministre de l’Energie a indiqué que les deux projets de production de GNL seront livrés en 2011-2012. Il s’agit bel et bien des deux trains géants d’Arzew et de Skikda. La seule possibilité d’expansion de la production et donc l’exportation de GNL reste l’optimisation des complexes GNL d’Arzew et de Skikda. Avec ces unités, l’Algérie à une capacité globale de production de 26-27 milliards de mètres cubes de GNL par an. Ainsi, c’est à l’orée de la prochaine décennie que l’Algérie pourra livrer 50% de son gaz sous forme de GNL.

    Le GNL présente cet avantage d’assurer une plus grande flexibilité. Il permet d’atteindre les marchés lointains. Le marché américain est l’un des plus attractifs pour deux raisons au moins. Les prix du gaz sont plus chers aux Etats-Unis. Il connaîtra au cours des prochaines années, et au cours de la prochaine décennie une forte expansion. C’est pourquoi l’Algérie veut renforcer sa présence sur ce marché. Elle s’est réservé, indique le ministre, des capacités d’accès à plusieurs terminaux aux Etats-Unis. La production du train géant d’Arzew servira à honorer ces contrats.

    N’oublions pas cependant que Sonatrach en matière de GNL connaîtra une vive concurrence. Qatar va s’imposer comme le plus grand exportateur de GNL avec ses mégaprojets de liquéfaction. Outre l’Indonésie et la Malaisie, Le Nigeria, Trinidad, la Russie prendront également des parts de marché.
    Il s’agit de savoir si Sonatrach va pouvoir acquérir des participations dans des unités ou complexes de liquéfaction à travers le monde. Gazprom, notamment, lui a proposé de participer à ses projets. Ces acquisitions lui permettront probablement d’aller plus vite, voire d’asseoir sa place parmi les premiers exportateurs de GNL dans le monde.

    On va assister à une fièvre sur le GNL L’Europe veut diversifier ses approvisionnements en recourant au GNL. Le marché du GNL va prendre de l’expansion. L’Algérie saisira-t-elle cette opportunité d’acquérir de plus grands parts de marché grâce à l’augmentation de sa capacité de production de GNL ? L’un des enjeux reste le renforcement de la puissance gazière de l’Algérie. Elle l’assurera grâce à ses nouveaux gazoducs vers l’Europe mais aussi avec la réception de nouveaux trains de liquéfaction et éventuellement des prises de participation dans des unités de liquéfaction à l’étranger.

    source : Liberté

  • #2
    Difficile de s'imposer devant des pays comme Qatar, l’Indonésie et la Russie, ils sont plus serieux et bosse plus. En Algerie, malheuresement il suffit qu'il y un nouveau ministre pour qu'il remette en cause tout ce qu'a fait sont precedecesseur et recommence toute a zero, histoire d'avoir la paternite des projets. Pour le moment les choses on l'air d'avancer car ca fait 7/8 ans que la meme personne, M. Khelil, est au commande.

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    • #3
      mais non BeeHive, sonatrach est un conglomerat plus puissant que n'importe quel ministere, c'est lui qui decide et les ministres paraphent les plans.

      l'argent recolté doit servir à réindustrialiser l'algerie, non point avec des entreprises surdimentionnées, mais avec de petites structures dynamiques et exportatrices, il va y avoir une forte demande en energie solaire, qu'attendons nous pour acheter des licences en allemagne (ils sont avancés dans ce domaine) et vendre, exporter, se faire une specialité... l'etat ne peut et ne doit tout faire comme pendant la periode communiste, il doit se decherger de certaines tâches et laisser les operateurs privés faire, par contre il doit restructurer le secteur bancaire et offrir aux particuliers l'avantage d'emprunts bons marchés, c'est comme ça qu'on redynamisera notre economie et accomplirons notre developpement, être dependant du petrole et du gaz c'est une faiblesse qu'on puet plus se permettre !

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      • #4
        Khelil tout comme Bouteflika, controle comme meme les grandes lignes de Sonatrach.

        Oui l'energie solaire est axe qui ne devrait pas etre negliger par Sontrach, un domaine qui devrait voir une explosion dans les annees a venir. Il y a quelques mois un tunisien m'a parler d'un projet de panneau solaire qu'il est entrain monter en Tunis.

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        • #5
          Il faut savoir que c'est seul l'état est en mesure de tracer les grandes lignes d'un développement économique. Par example, il n'existe pas de lois qui insite les citoyens à dévlopper la consomation d'énergie renouvelable, et pour example, Ammimer Energy, une petite PME de boujie propose pour 80000 DA une instalation complète en énergie solaire, dauf que si l'état algérien proposait des crédits et des allaigements fiscaux pour de telles démarches, le simple Algérien que je suis ne passerait pas à côtè d'une telle occasion, à 80000 DA tu à une indépendance énérgetique, c'est pas une révolution!!!

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          • #6
            exact lynx, cette petite société si elle trouve un cadre de lois approprié peut devenir un acteur majeure dans sa région et sa spécialité, elle peut amorcer un développement national voir international, investir des marchés étrangers et exporter des produits algériens liés à l'énergie solaire (que l'on peut facilement acquérir car notre pays est très ensoleillé donc il dispose de la matière première) !! pour cela l'état doit aider les PME/PMI en leur accordant des facilités bancaires quant à l'emprunt, l'entreprise pourra investir dans la recherche, le développement et amorcer le développement de sa stratégie. l'Etat ne peut pas tout mais il peut aider à tout ! nous devons tabler sur ces petites entreprises et ne pas nos reposer sur le GNL ou le pétrole, c’est les entreprises comme a cité Lynx qui feront notre prospérité et notre développement (qui est durable en plus ! illimité ! ) moi pour 100 000dinars j m’équipe tout de suite en énergie solaire c’est clair !

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