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M. Abdelhamid Temmar dans un entretien au mensuel “Afrique Asie”
Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, affirme dans un entretien au mensuel Afrique Asie (de mai) que le rôle de l’État algérien dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle est “celui de stratège et de facilitateur”.
“La nouvelle stratégie industrielle (en Algérie) apporte de nouveaux encouragements aux investissements stratégiques pour la croissance économique que l’État cherche à attirer. Son rôle est celui de stratège et de facilitateur”, a souligné M. Temmar. Il a expliqué que l’État apporte ainsi “de multiples aides sans discrimination à tous les investisseurs, grâce à deux mécanismes du code des investissements : le régime général et le régime de la convention”. Il a insisté également sur le fait que cette nouvelle stratégie industrielle “ne se pose pas en contradiction ni par rapport au marché mondial ni par rapport au marché tout court”. “Elle veut mettre en condition l’économie nationale pour profiter au mieux de l’économie mondiale, sachant que celle-ci traduit aussi des rapports de force très complexes dominés par les grandes entreprises et par les pays développés”, a dit M. Temmar. Il a relevé, par ailleurs, que “le renforcement de la solidarité sociale n’est pas non plus contradictoire avec le marché et la rationalisation économique, pour peu qu’on accepte que ces deux derniers éléments soient deux vecteurs importants de la richesse qui est la seule source à long terme de la solidarité sociale”. Il a précisé aussi que cette nouvelle stratégie “ne fait pas de discrimination entre les marchés extérieurs et le marché domestique”, signalant que la “mondialisation fait en sorte qu’il sera de plus en plus difficile de faire la distinction entre les deux”. “Cela dit, les investissements qui se tourneront vers l’offre d’exportation sont stratégiques pour nous et recevront un traitement de faveur, sans que cela ne décourage les autres investissements, le but est d’obtenir une structure de nos exportations et une balance commerciale moins volatile aux chocs extérieurs”, a expliqué M. Temmar. Il a indiqué que “l’avant-projet portant sur la stratégie industrielle est en train d’être réécrit en suivant fidèlement les recommandations qui ont été faites par les opérateurs lors des Assises (de l’industrie, en février dernier). La stratégie industrielle sera mise en œuvre courant 2007”. Le ministre a souligné, d’autre part, que le programme de privatisation “se poursuit normalement”, précisant que ce processus “tend à s’accélérer en raison de l’amélioration du climat des affaires, car il ne faut pas oublier que la vente des entreprises publiques est d’abord une opération d’investissement pour les repreneurs”. “En donnant plus de lisibilité à l’avenir, la stratégie doit accélérer le processus de privatisation”, a indiqué M. Temmar.
(LIBERTE)
Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, affirme dans un entretien au mensuel Afrique Asie (de mai) que le rôle de l’État algérien dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle est “celui de stratège et de facilitateur”.
“La nouvelle stratégie industrielle (en Algérie) apporte de nouveaux encouragements aux investissements stratégiques pour la croissance économique que l’État cherche à attirer. Son rôle est celui de stratège et de facilitateur”, a souligné M. Temmar. Il a expliqué que l’État apporte ainsi “de multiples aides sans discrimination à tous les investisseurs, grâce à deux mécanismes du code des investissements : le régime général et le régime de la convention”. Il a insisté également sur le fait que cette nouvelle stratégie industrielle “ne se pose pas en contradiction ni par rapport au marché mondial ni par rapport au marché tout court”. “Elle veut mettre en condition l’économie nationale pour profiter au mieux de l’économie mondiale, sachant que celle-ci traduit aussi des rapports de force très complexes dominés par les grandes entreprises et par les pays développés”, a dit M. Temmar. Il a relevé, par ailleurs, que “le renforcement de la solidarité sociale n’est pas non plus contradictoire avec le marché et la rationalisation économique, pour peu qu’on accepte que ces deux derniers éléments soient deux vecteurs importants de la richesse qui est la seule source à long terme de la solidarité sociale”. Il a précisé aussi que cette nouvelle stratégie “ne fait pas de discrimination entre les marchés extérieurs et le marché domestique”, signalant que la “mondialisation fait en sorte qu’il sera de plus en plus difficile de faire la distinction entre les deux”. “Cela dit, les investissements qui se tourneront vers l’offre d’exportation sont stratégiques pour nous et recevront un traitement de faveur, sans que cela ne décourage les autres investissements, le but est d’obtenir une structure de nos exportations et une balance commerciale moins volatile aux chocs extérieurs”, a expliqué M. Temmar. Il a indiqué que “l’avant-projet portant sur la stratégie industrielle est en train d’être réécrit en suivant fidèlement les recommandations qui ont été faites par les opérateurs lors des Assises (de l’industrie, en février dernier). La stratégie industrielle sera mise en œuvre courant 2007”. Le ministre a souligné, d’autre part, que le programme de privatisation “se poursuit normalement”, précisant que ce processus “tend à s’accélérer en raison de l’amélioration du climat des affaires, car il ne faut pas oublier que la vente des entreprises publiques est d’abord une opération d’investissement pour les repreneurs”. “En donnant plus de lisibilité à l’avenir, la stratégie doit accélérer le processus de privatisation”, a indiqué M. Temmar.
(LIBERTE)