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Donald Trump a mené la sédition. Il devrait être destitué puis jugé

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  • Donald Trump a mené la sédition. Il devrait être destitué puis jugé

    « Cela va être sauvage » (« It’s going to be wild »),avait promis Donald Trump, chauffant à blanc ses partisans avant cette terrible journée du 6 janvier. Ce qui s’est passé au Capitole, ces scènes hallucinantes et bouffonnes dans le temple de la plus grande des démocraties, est son œuvre. Le showman en est l’inspirateur direct. Il y a eu des morts, ce qui n’a pas découragé le président de revendiquer avec fierté cet attentat contre la démocratie dans un tweet : « Souvenons-nous de ce jour à jamais. »

    Le président est désormais ouvertement séditieux, ouvertement hostile au processus démocratique. Par folie ou par calcul, Trump préparant son avenir politique ? Il a fini par admettre jeudi matin 7 janvier que son mandat était « fini » et qu’il organiserait « une transition ordonnée ». Peu importe : il ne mérite pas d’être à la Maison-Blanche, avec les immenses pouvoirs qui sont les siens, même pour la dizaine de jours qui lui restent.

    Farce tragique à Washington
    Ce qui s’est passé au Capitole ne peut sans doute pas être qualifié de « coup d’Etat » : les milliers de personnes qui sont entrées dans le siège du Congrès américain n’étaient pas lourdement armées et ne semblaient pas suivre un plan précis, sinon celui de semer le chaos pour perturber la cérémonie de confirmation de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, et retarder leur inéluctable défaite. Mais ce n’en est pas moins très grave. Les élus ont dû interrompre leurs travaux et fuir la salle où ils étaient réunis pour trouver un abri. Fût-elle bouffonne, cette insurrection, dans le lieu le plus sacré de la démocratie américaine, était clairement une menace contre celle-ci.


    Lecteur vidéo depuis : YouTube (Politique de confidentialité, Conditions)
    Trump s’est assis sur la Constitution
    Donald Trump est le meneur de cette émeute. Il ne porte pas, comme certains des acteurs de cette journée, de pelisse de trappeur ou d’uniforme de soldat confédéré, mais c’est bien lui qui a tout imaginé. Lui qui, sans aucune preuve, a convaincu cette foule haineuse que l’élection avait été « volée » ; lui qui les a invités à venir en masse à Washington ce jour-là ; lui qui les a encouragés à marcher sur le Capitole ; lui qui a refusé pendant plusieurs heures de les appeler à sortir du bâtiment envahi. L’homme qui a juré, il y a quatre ans, exactement au même endroit, de défendre la Constitution, s’est assis sur elle.

    Des policiers armes à la main, des gaz lacrymo… Les images du Capitole en état de siège
    Dans n’importe quelle démocratie, il mériterait d’être immédiatement arrêté, destitué. Un article de la Constitution permet de le faire (le 25e amendement) mais pour cela, il faut que son vice-président ainsi que la majorité des responsables du gouvernement s’accordent pour lui confisquer son pouvoir. Ce qui n’est pas gagné, car ces secrétaires (ministres) sont, comme d’ailleurs les dirigeants du parti républicain, les coresponsables du baroud d’honneur (ou plutôt de déshonneur) antidémocratique du 6 janvier. Eux aussi ont participé à la délégitimation des résultats de l’élection.

    Après son départ, Donald Trump devrait être jugé pour ce qu’il a fait ces dernières semaines. Ne pas le faire serait instaurer un dangereux précédent : une invitation à contester par la violence les résultats de toutes les prochaines élections.


    © Copyright 2021, L'Obs
    « Cela va être sauvage » (« It’s going to be wild »),avait promis Donald Trump, chauffant à blanc ses partisans avant cette terrible journée du 6 janvier. Ce qui s’est passé au Capitole, ces scènes hallucinantes et bouffonnes dans le temple de la plus grande des démocraties, est son œuvre. Le showman en est l’inspirateur direct. Il y a eu des morts, ce qui n’a pas découragé le président de revendiquer avec fierté cet attentat contre la démocratie dans un tweet : « Souvenons-nous de ce jour à jamais. »

    Le président est désormais ouvertement séditieux, ouvertement hostile au processus démocratique. Par folie ou par calcul, Trump préparant son avenir politique ? Il a fini par admettre jeudi matin 7 janvier que son mandat était « fini » et qu’il organiserait « une transition ordonnée ». Peu importe : il ne mérite pas d’être à la Maison-Blanche, avec les immenses pouvoirs qui sont les siens, même pour la dizaine de jours qui lui restent.

    Farce tragique à Washington
    Ce qui s’est passé au Capitole ne peut sans doute pas être qualifié de « coup d’Etat » : les milliers de personnes qui sont entrées dans le siège du Congrès américain n’étaient pas lourdement armées et ne semblaient pas suivre un plan précis, sinon celui de semer le chaos pour perturber la cérémonie de confirmation de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, et retarder leur inéluctable défaite. Mais ce n’en est pas moins très grave. Les élus ont dû interrompre leurs travaux et fuir la salle où ils étaient réunis pour trouver un abri. Fût-elle bouffonne, cette insurrection, dans le lieu le plus sacré de la démocratie américaine, était clairement une menace contre celle-ci.


    Trump s’est assis sur la Constitution
    Donald Trump est le meneur de cette émeute. Il ne porte pas, comme certains des acteurs de cette journée, de pelisse de trappeur ou d’uniforme de soldat confédéré, mais c’est bien lui qui a tout imaginé. Lui qui, sans aucune preuve, a convaincu cette foule haineuse que l’élection avait été « volée » ; lui qui les a invités à venir en masse à Washington ce jour-là ; lui qui les a encouragés à marcher sur le Capitole ; lui qui a refusé pendant plusieurs heures de les appeler à sortir du bâtiment envahi. L’homme qui a juré, il y a quatre ans, exactement au même endroit, de défendre la Constitution, s’est assis sur elle.

    Des policiers armes à la main, des gaz lacrymo… Les images du Capitole en état de siège
    Dans n’importe quelle démocratie, il mériterait d’être immédiatement arrêté, destitué. Un article de la Constitution permet de le faire (le 25e amendement) mais pour cela, il faut que son vice-président ainsi que la majorité des responsables du gouvernement s’accordent pour lui confisquer son pouvoir. Ce qui n’est pas gagné, car ces secrétaires (ministres) sont, comme d’ailleurs les dirigeants du parti républicain, les coresponsables du baroud d’honneur (ou plutôt de déshonneur) antidémocratique du 6 janvier. Eux aussi ont participé à la délégitimation des résultats de l’élection.

    Après son départ, Donald Trump devrait être jugé pour ce qu’il a fait ces dernières semaines. Ne pas le faire serait instaurer un dangereux précédent : une invitation à contester par la violence les résultats de toutes les prochaines élections.

    Source: nouvelobs.com

  • #2
    la folle du Maroc ne doit pas être bien

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    • #3
      Par défaut Donald Trump a mené la sédition. Il devrait être destitué puis jugé

      Les marocains sont contre , c'est leur ami après tout

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      • #4
        Que vient faire le Maroc dans un sujet americano-americain ?
        Un jour faudrat arreter le défouloir anti-marocain...

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        • #5
          l'autre dictateur d’Israël va lui aussi bientôt être jugé


          et la folle camée m6 va se retrouver comme 1 pantin

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          • #6
            teboune et chengriha sont légitimes tout comme m6

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            • #7
              teboune et chengriha sont légitimes tout comme m6
              __________________
              l'un est president, l'autre est general, le dernier est le roi des pauvres (milliardaires en $), amir el mounafiqin ...

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              • #8
                l'un est president, l'autre est general,
                c'est tout mimi ce que tu écris

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