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06/01/2021 -
Économie
L’Algérie a mis fin à sa première expérience dans le montage automobile, et décidé de modifier sa réglementation, pour lancer l’industrie automobile sur de nouvelles bases.
Les usines de montage de Volkswagen, Kia, Hyundai, Renault, Peugeot et autres marques qui ont fleuri entre 2014 et 2019, ont été fermées.
Un nouveau cahier des charges réglementant cette activité a été promulgué l’été dernier et depuis aucun constructeur ne s’est officiellement avancé pour investir en Algérie, ce qui a laissé place aux rumeurs sur les réseaux sociaux.
Depuis quelques jours, des informations non confirmées circulent sur les réseaux sociaux faisant état d’un projet industriel présenté par Cevital au gouvernement pour fabriquer des véhicules Toyota en Algérie. Finalement, il n’en est rien.
Le groupe privé algérien, par la voix de son porte-parole, dément l’existence d’un tel projet. Dans une déclaration à TSA, Mouloud Ouali est formel : il n’y a en ce moment aucun projet de partenariat avec la marque japonaise. « C’est une information fausse et infondée », affirme M. Ouali.
En fait, le projet de Cevital avec Toyota avait été évoqué en 2018, mais il n’a jamais vu le jour. Il y a trois ans, en février 2018, le patron de Cevital, Issad Rebrab, avait lui-même fait part de sa disponibilité à concrétiser l’idée.
Recevant une importante délégation d’hommes d’affaires japonais à son usine MFG de production de verre plat à Larbaâ (Blida), M. Rebrab avait affirmé que son groupe était « très intéressé » par la fabrication des voitures du géant nippon en Algérie, avec une « certaine intégration ».
« Si Toyota est intéressé, nous sommes son partenaire », avait-il fait savoir dans des propos repris par le quotidien Liberté, précisant même que les fabricants de moules allemands dans la tôlerie et l’injection plastique sont disposés à accompagner Cevital qui veut nouer un partenariat technique avec le constructeur automobile japonais.
| Lire aussi : Véhicules d’occasion : les prix hors de portée des Algériens
Issad Rebrab avait évoqué la nécessité de produire entre 250.000 et 350.000 voitures par an pour bénéficier d’avantages comparatifs, dont une partie sera destinée à l’exportation.
Le groupe Cevital, centré sur l’agroalimentaire, dispose d’un pôle automobile, Cevital Automotive. La filiale a été le représentant exclusif de la marque sud-coréenne Hyundai pendant une vingtaine d’années avant de la perdre au profit du groupe Tahkout en 2016, sous la pression de l’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb, condamné dans plusieurs affaires de corruption, et qui est en fuite à l’étranger.
Tahkout a réalisé une unité d’assemblage de véhicules Hyundai et la première voiture est sortie de son usine de Tiaret en 2017. Fin 2019, après les révélations faites au premier grand procès anti-corruption sur les conditions d’octroi des licences, Omar Rebrab, responsable de Cevital Automotive, avait réclamé la restitution de la marque, révélant que le groupe avait subi un préjudice de 46 milliards de dinars après avoir été « spolié » de la représentation de Hyundai.
Les rumeurs sur l’engagement d’un partenariat avec Toyota ont été relancées alors que le gouvernement s’apprête à dévoiler la liste des dossiers retenus pour les activités de concessionnaire et de constructeur automobile.
Les cahiers des charges pour les deux activités avaient été finalisés et rendus publics en août dernier. Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, a révélé le 28 décembre que 180 dossiers ont été réceptionnés et que, pour l’assemblage, des discussions ont été engagées avec des constructeurs étrangers, notamment allemands, sans donner de détails, ni de noms.
Officiellement, le gouvernement ne souhaite pas reproduire l’expérience des usines de montage lancées à partir de 2014 et qui se sont avérées n’être que de « l’importation déguisée ».
Économie
L’Algérie a mis fin à sa première expérience dans le montage automobile, et décidé de modifier sa réglementation, pour lancer l’industrie automobile sur de nouvelles bases.
Les usines de montage de Volkswagen, Kia, Hyundai, Renault, Peugeot et autres marques qui ont fleuri entre 2014 et 2019, ont été fermées.
Un nouveau cahier des charges réglementant cette activité a été promulgué l’été dernier et depuis aucun constructeur ne s’est officiellement avancé pour investir en Algérie, ce qui a laissé place aux rumeurs sur les réseaux sociaux.
Depuis quelques jours, des informations non confirmées circulent sur les réseaux sociaux faisant état d’un projet industriel présenté par Cevital au gouvernement pour fabriquer des véhicules Toyota en Algérie. Finalement, il n’en est rien.
Le groupe privé algérien, par la voix de son porte-parole, dément l’existence d’un tel projet. Dans une déclaration à TSA, Mouloud Ouali est formel : il n’y a en ce moment aucun projet de partenariat avec la marque japonaise. « C’est une information fausse et infondée », affirme M. Ouali.
En fait, le projet de Cevital avec Toyota avait été évoqué en 2018, mais il n’a jamais vu le jour. Il y a trois ans, en février 2018, le patron de Cevital, Issad Rebrab, avait lui-même fait part de sa disponibilité à concrétiser l’idée.
Recevant une importante délégation d’hommes d’affaires japonais à son usine MFG de production de verre plat à Larbaâ (Blida), M. Rebrab avait affirmé que son groupe était « très intéressé » par la fabrication des voitures du géant nippon en Algérie, avec une « certaine intégration ».
« Si Toyota est intéressé, nous sommes son partenaire », avait-il fait savoir dans des propos repris par le quotidien Liberté, précisant même que les fabricants de moules allemands dans la tôlerie et l’injection plastique sont disposés à accompagner Cevital qui veut nouer un partenariat technique avec le constructeur automobile japonais.
| Lire aussi : Véhicules d’occasion : les prix hors de portée des Algériens
Issad Rebrab avait évoqué la nécessité de produire entre 250.000 et 350.000 voitures par an pour bénéficier d’avantages comparatifs, dont une partie sera destinée à l’exportation.
Le groupe Cevital, centré sur l’agroalimentaire, dispose d’un pôle automobile, Cevital Automotive. La filiale a été le représentant exclusif de la marque sud-coréenne Hyundai pendant une vingtaine d’années avant de la perdre au profit du groupe Tahkout en 2016, sous la pression de l’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb, condamné dans plusieurs affaires de corruption, et qui est en fuite à l’étranger.
Tahkout a réalisé une unité d’assemblage de véhicules Hyundai et la première voiture est sortie de son usine de Tiaret en 2017. Fin 2019, après les révélations faites au premier grand procès anti-corruption sur les conditions d’octroi des licences, Omar Rebrab, responsable de Cevital Automotive, avait réclamé la restitution de la marque, révélant que le groupe avait subi un préjudice de 46 milliards de dinars après avoir été « spolié » de la représentation de Hyundai.
Les rumeurs sur l’engagement d’un partenariat avec Toyota ont été relancées alors que le gouvernement s’apprête à dévoiler la liste des dossiers retenus pour les activités de concessionnaire et de constructeur automobile.
Les cahiers des charges pour les deux activités avaient été finalisés et rendus publics en août dernier. Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, a révélé le 28 décembre que 180 dossiers ont été réceptionnés et que, pour l’assemblage, des discussions ont été engagées avec des constructeurs étrangers, notamment allemands, sans donner de détails, ni de noms.
Officiellement, le gouvernement ne souhaite pas reproduire l’expérience des usines de montage lancées à partir de 2014 et qui se sont avérées n’être que de « l’importation déguisée ».
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