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Ce dinar qui ne vaut même plus son pesant de zinc

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  • Ce dinar qui ne vaut même plus son pesant de zinc

    L’impact de la forte dévaluation de la monnaie algérienne commence à se faire sentir sur les prix des denrées alimentaires. Pis encore, l’inflation importée fait que même la fabrication du Dinar devient une mauvaise affaire.

    Vous remettez-vous en mémoire ces scènes de documentaires en noir et blanc, filmés en caméra argentique, de la Grande Dépression suite au krach boursier de Wall Street, en 1929? On y voyait des gens traîner des brouettes remplis de liasses de billets pour se payer une baguette. Eh ben, ces scènes, qui paraissent surréalistes plus d'un siècle plus tard, risquent de devenir le quotidien de nos voisins algériens. Le pays est en effet inondé en Dinars, cette monnaie locale qui ne vaut même plus son poids de zinc et dont il faut trimballer des millions, en cash, juste pour faire son marché.

    Une enquête publiée sur Algérie Part dévoile les statistiques effarantes de la masse monétaire circulant dans le pays. «De la mi-novembre 2017 à mars 2019, le Trésor Public a mobilisé à la Banque centrale d’Algérie 6 556 milliards de DZD, soit 55 milliards d’USD ou 32 % du PIB de tout notre pays en 2018», écrit le web-média algérien.

    La fabrication même de la monnaie algérienne est devenue une mauvaise affaire. «Depuis le début de cette année 2020, la fabrication d’une pièce d’un 1 DA coûte à l’Algérie 7 fois plus cher que sa valeur!», explique le média, qui précise que la majorité des métaux nécessaires à la fabrication des pièces de monnaie algérienne sont importés de l’étranger et payées en devises.

    Idem pour les billets produits par l’Hôtel de la monnaie. «Le coût de fabrication d’un billet de 2000 Da est en réalité de… 2500 Da», attestent les sources d’Algérie Part, qui mettent en exergue les frais de fonctionnement, de la logistique et équipements nécessaires à la fabrication de la monnaie algérienne sans oublier les frais d’exploitation de l’hôtel des monnaies de la banque centrale.

    Cette fabrication de la monnaie a déséquilibré l’économie algérienne en contribuant à la chute de la valeur du dinar, puisque cette création de la monnaie n’a pas pour équivalent la moindre création de richesses. Elle a surtout provoqué l’augmentation des prix étant donné que l’Algérie est un pays largement dépendant de ses importations en devises étrangères pour se nourrir ou s’habiller.: le kilo de sardine à 5 dollars, vers plus de précarité et de pénuries

    Dans ce sens, même la presse proche du régime n’arrive plus à dissimuler l’effondrement du pouvoir d’achat. «A peine l’année amorcée, voilà que les premiers signes d’une crise économique sans précèdent se font ressentir en Algérie», peut-on lire sur le site TSA.

    Le média explique à tel point les ménages algériens ont désormais bien du mal à mettre un bout de viande ou même des légumes dans leur assiette, tellement la vie est chère. Même les fruits de saison, comme les oranges ou les mandarines, deviennent inaccessibles aux bourses modestes.

    «Il faut avoir le salaire d’un député pour vivre décemment en Algérie», s’emporte un quinquagénaire dont le témoignage est rapporté par le média. Un cri de colère qui résonne de plus en plus fort dans les rues d’Alger, où la population prend conscience que le régime actuel mène le pays droit vers la faillite. La politique monétaire consistant à dévaluer le Dinar, pour doper artificiellement les revenus de la rente pétrolière, montre déjà ses limites, alors qu’elle devrait se poursuivre sur les trois prochaines années.

    La loi de Finances, votée in extremis par le Président Abdelmadjid Tebboune, prévoit une dévaluation du Dinar sur trois ans, ce qui va à coup sûr fragiliser une économie qui souffre déjà de scories structurelles.
    Par Fahd Iraqi

  • #2
    Faut savoir que la crise économique est mondiale , ça ne touche pas seulement l'Algérie et sa monnaie
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      les sources d’Algérie Part sont fiables et crédibles: où va le DINAR D.Z. ??????

      Ces sources mettent en exergue les frais de fonctionnement, de la logistique et équipements nécessaires à la fabrication de la monnaie algérienne sans oublier les frais d’exploitation de l’hôtel des monnaies de la banque.

      QU'EST CE QUI SE PASSE EN ALGERIE, IL PARAIT A NOTRE CONNAISSANCE ET A CE QUE PRETENDENT SES GOUVERNANTS QU'ILS NE SONT EN GUERRE AVEC AUCUN PAYS DANS LA REGION ?????

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      • #4
        Faut savoir que la crise économique est mondiale , ça ne touche pas seulement l'Algérie et sa monnaie
        @

        Effectivement, mais l'ALGERIE a ses experts et dans tous les domaines et sans oublier ses nombreuses , variées et grandes richesses ??????

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        • #5
          Ce dinar qui ne vaut même plus son pesant de zinc
          Ya AGHBAL, le dinar autant que pièce physique n'existe plus, la plus petite pièce existante est celle de 10 DA, même la pièce de 5 est en phase de disparition.

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          • #6
            Au moins avec 10DA ( l'étalon réel,puisque le dinar n'existe plus et ce depuis longtemps ) on peut s'acheter un pain ,
            J'aimerai savoir ce qu'on peut s'acheter avec son équivalent ailleurs ?
            Au Maroc par exemple (puisqu'il y a des marocains avec nous ,ils peuvent nous renseigner ) ?
            En Tunisie (que je connais bien ) pratiquement rien ?une bouteille d'eau 1DT(60DA) ou plus, ça dépend des endroits .
            Pour 60 da (1DT) on peut s'acheter :1 bouteille d'eau ,un litre de lait et un pain.
            Donc faire des comparaisons dans l'absolu n'a aucun sens .
            L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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            • #7
              Mugabé a fait la même chose au Zimbabwe qu'en Algérie. Il a mis les planches à billets en route et 2 ans plus tard la baquette de pain coutait 1.500.000 dollars de zimbabwe. Il faut dire que le zimbabwe est plus pauvre que l'Algérie.
              Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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              • #8
                molker@
                Au moins avec 10DA ( l'étalon réel,puisque le dinar n'existe plus et ce depuis longtemps ) on peut s'acheter un pain ,
                J'aimerai savoir ce qu'on peut s'acheter avec son équivalent ailleurs ?
                Au Maroc par exemple (puisqu'il y a des marocains avec nous ,ils peuvent nous renseigner ) ?
                En Tunisie (que je connais bien ) pratiquement rien ?une bouteille d'eau 1DT(60DA) ou plus, ça dépend des endroits .
                Pour 60 da (1DT) on peut s'acheter :1 bouteille d'eau ,un litre de lait et un pain.
                Donc faire des comparaisons dans l'absolu n'a aucun sens.


                On peut pas comparer l'incomparable. Pour avoir un Dh marocain il faut 12 DDZ et sa valeur n'est plus affichée dans une aucune banque au Maroc. Avec un Dh au Maroc on peut acheter que des bonbons pour les gosses. Le Dinar tunisien coute déjà 3.28 Dh du Maroc et donc 47,30 DDZ, donc on peut acheter quelque chose en tunisie avec un Dinar. Si tu me dis qu'une baguette coute 10 DDz c'est qu'elle est subventionnée comme tout le reste.
                Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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                • #9
                  L’impact de la forte dévaluation de la monnaie algérienne
                  il y'a deux options à la crise économique et financière :
                  l'algérienne : qui consiste en la dévaluation de la monnaie .
                  la Marocaine :qui consiste à s'endetter pour soutenir la monnaie et l'importation de produits étrangers ,sauf que vivre au dessus de ses moyens a un impact ,en l'occurrence le service de la dette qui coute 12% au PIB annuel marocain .

                  dévaluation ou surendettement quelle est la meilleur solution? je laisse soin aux spécialistes de répondre à la question.
                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                  • #10
                    xenon@
                    Depuis plus de deux ans le Maroc ne peut plus dévaluer sa monnaie. c'est finie l'époque de bienvenue aux émigrés avec 11 Dh pour 1 euro. Le dirham aujourd'hui est régulé par le système monétaire mondiale.
                    Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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                    • #11
                      En réalité, c'est plutôt bien cette dévaluation du dinar, ça permettra de freiner un peu la saignée des devises.. le problème est que les produits importés deviendront plus chers et ce sera d'autant plus problématique s'il n'y a pas d'alternatives locales.
                      Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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                      • #12
                        Ayrod
                        c'est la banque centrale marocaine qui fixe le taux le cours du dirham sur les marchés ,celui ci est indexé sur l'euro et le dollars .
                        le dirham est depuis deux ans semi fluctuant ,c'est à dire qu'il prends de la valeur ou dévalue sur un intervalle de 5% .
                        c'est un choix du Maroc,mais ceci a un coup, l'endettement auprès d'établissement financiers internationales pour soutenir sa monnaie à la valeur voulue ,qui dit dettes , dit service de la dette ,ca marche tant que les banques veulent bien prêtés au taux considéré et que l'économie est capable de soutenir l'effort du remboursement du service de la dette ,dans le cas contraire, c'est la faillite à la grecque ou à la libanaise.
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                        • #13
                          En réalité, c'est plutôt bien cette dévaluation du dinar, ça permettra de freiner un peu la saignée des devises.. le problème est que les produits importés deviendront plus chers et ce sera d'autant plus problématique s'il n'y a pas d'alternatives locales.
                          tous les pays dit arabes offrent peu d'alternatives locales vis à vis des biens importés ..tous.
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • #14
                            Envoyé par xenon Voir le message
                            il y'a deux options à la crise économique et financière :
                            l'algérienne : qui consiste en la dévaluation de la monnaie .
                            la Marocaine :qui consiste à s'endetter pour soutenir la monnaie et l'importation de produits étrangers ,sauf que vivre au dessus de ses moyens a un impact ,en l'occurrence le service de la dette qui coute 12% au PIB annuel marocain .

                            dévaluation ou surendettement quelle est la meilleur solution? je laisse soin aux spécialistes de répondre à la question.
                            Vision un peu caricaturale.. le souci du Maroc n'est pas vraiment de soutenir la monnaie. Il s'endette tout d'abord pour financer des projets d'infrastructure, puis vient en second plan le déficit budgétaire qui est quasiment toujours financé par les banques nationales (la dernière sortie du Maroc à l'international avant 2019/2020 date de 2012).

                            Pour le deuxième cas, il y a 2 raisons : premièrement, le coût de la dette à l'international est devenu moins élevé que la dette contractée sur le marché national. Deuxièmement, cela permet aux banques d'orienter davantage les capacités de financement vers les PME.

                            Mais il est vrai que dans le contexte actuel, il y avait aussi une volonté de soutenir les réserves en devises avec la baisse du tourisme et des IDE.

                            Envoyé par xenon Voir le message
                            tous les pays dit arabes offrent peu d'alternatives locales vis à vis des biens importés ..tous.
                            Tout à fait.
                            Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

                            Commentaire


                            • #15
                              En réalité, c'est plutôt bien cette dévaluation du dinar, ça permettra de freiner un peu la saignée des devises.
                              La dévaluation d'une monnaie est avant tout un outil utile pour rendre son économie plus compétitive en cas de crise et relancer les exportations.

                              Lorsqu'un pays importe quasiment tout comme l'algérie et dont les exportations sont à 98% des hydrocarbures; la dévaluation est tout simplement une catastrophe !
                              Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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