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Pour le FMI, le contexte est favorable pour que le Maroc opère un nouveau pas vers une plus grande flexibilité de sa monnaie. Les autorités marocaines, elles, tempèrent.
La réforme du régime de changes dans laquelle le Maroc est engagé depuis 2017 est menée par les autorités de tutelle avec la plus grande prudence.
En dépit du couac du démarrage, qui devait avoir lieu en 2017 et qui n'a finalement eu que début 2018, le passage d'un régime de change fixe à un régime flexible s'est fait dans de bonne conditions. Le dirham a réussi sa première année de flexibilité.
Dès début 2019, le FMI ne cessait d'appeler Maroc à accélérer le rythme de la réforme en passant à la phase II. Un passage que le Maroc n'a opéré qu'en mars 2020 pour parer au choc externe qui se profilait à l'horizon à cause de la pandémie du coronavirus.
Cette nouvelle étape s'est déroulée sans encombres. Ce qui pousse le FMI à réitérer son appel d'accélération de cette réforme.
"En mars dernier, les autorités monétaires marocaines ont élargi la bande de fluctuation du dirham et cela a permis le développement d'une plus grande variation du taux de change. Cela a aidé à absorber le premier choc lié à la Covid-19", commente Maximilien Queyranne, Senior Economist et membre de la mission du FMI pour le Maroc, lors d'un point de presse tenu le mardi 5 janvier.
"Bank Al Maghrib s'inscrit dans une stratégie à moyen terme. Cette étape de mars était la deuxième étape de sa stratégie qu'elle poursuit graduellement. Notre sentiment suite aux échanges que nous avons avec BAM c'est que la situation actuelle pourrait être favorable à un assouplissement supplémentaire du taux de change", ajoute Maximilien Queyranne.
"La décision revient bien sûr à BAM qui connait la situation économique et la réaction des acteurs. Mais on pense que compte tenu du choc économique et des réserves de changes importantes dont dispose le Maroc, une évolution vers un plus fort assouplissement pourrait être utile pour l'économie marocaine afin d'absorber le choc, mais j'insiste toujours, dans le cadre de sa stratégie progressive et avec précaution", détaille le Senior Economist au FMI.
Un avis que ne partagent pas les autorités marocaines. En réponse à ce point, le Maroc estime que "les gains découlant d'un taux de change plus flexible pourraient être limités à ce stade, car la pandémie a également touché les principaux partenaires commerciaux du Maroc".
Médias 24
La réforme du régime de changes dans laquelle le Maroc est engagé depuis 2017 est menée par les autorités de tutelle avec la plus grande prudence.
En dépit du couac du démarrage, qui devait avoir lieu en 2017 et qui n'a finalement eu que début 2018, le passage d'un régime de change fixe à un régime flexible s'est fait dans de bonne conditions. Le dirham a réussi sa première année de flexibilité.
Dès début 2019, le FMI ne cessait d'appeler Maroc à accélérer le rythme de la réforme en passant à la phase II. Un passage que le Maroc n'a opéré qu'en mars 2020 pour parer au choc externe qui se profilait à l'horizon à cause de la pandémie du coronavirus.
Cette nouvelle étape s'est déroulée sans encombres. Ce qui pousse le FMI à réitérer son appel d'accélération de cette réforme.
"En mars dernier, les autorités monétaires marocaines ont élargi la bande de fluctuation du dirham et cela a permis le développement d'une plus grande variation du taux de change. Cela a aidé à absorber le premier choc lié à la Covid-19", commente Maximilien Queyranne, Senior Economist et membre de la mission du FMI pour le Maroc, lors d'un point de presse tenu le mardi 5 janvier.
"Bank Al Maghrib s'inscrit dans une stratégie à moyen terme. Cette étape de mars était la deuxième étape de sa stratégie qu'elle poursuit graduellement. Notre sentiment suite aux échanges que nous avons avec BAM c'est que la situation actuelle pourrait être favorable à un assouplissement supplémentaire du taux de change", ajoute Maximilien Queyranne.
"La décision revient bien sûr à BAM qui connait la situation économique et la réaction des acteurs. Mais on pense que compte tenu du choc économique et des réserves de changes importantes dont dispose le Maroc, une évolution vers un plus fort assouplissement pourrait être utile pour l'économie marocaine afin d'absorber le choc, mais j'insiste toujours, dans le cadre de sa stratégie progressive et avec précaution", détaille le Senior Economist au FMI.
Un avis que ne partagent pas les autorités marocaines. En réponse à ce point, le Maroc estime que "les gains découlant d'un taux de change plus flexible pourraient être limités à ce stade, car la pandémie a également touché les principaux partenaires commerciaux du Maroc".
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