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Israël aurait perdu, au total, 2300 hommes

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  • Israël aurait perdu, au total, 2300 hommes

    Israël aurait perdu, au total, 2300 hommes


    L¹invasion israélienne du Liban, l¹an dernier, a entraîné une défaite militaire retentissante pour l¹Etat sioniste. D¹après un rapport confidentiel du ministère français des Affaires étrangères, qu¹a pu consulter un reporter américain Brian Harring, loin de ne perdre que de 116 à 120 hommes, comme elle le prétendait, l¹armée israélienne a enregistré environ 2.300 morts. Un article de Brian Harring, dans le site TBR News.org restitue l¹essentiel du rapport.


    «En me rendant à Moscou en vue d¹une conférence avec mes éditeurs, je me suis arrêté quatre jours à Paris pour affaires, recherches et tourisme.
    Durant ces quatre jours, un de mes amis français travaillant au Quai d¹Orsay m¹a remis copie d¹un rapport officiel, ainsi qu¹un résumé des causes, du déroulement et du bilan de l¹invasion israélienne du Liban, en 2006.
    Ce document comporte près de 300 pages. Très complet, il est illustré de tableaux, de graphiques et de nombreuses photographies.
    A votre intention, j¹ai résumé ici ce rapport.



    Les causes de l¹agression

    Tant Israël que les Etats-Unis voyaient dans la Syrie un dangereux ennemi potentiel. Les renseignements militaires conjoints indiquaient que la Syrie était un puissant soutien pour la formation chiite paramilitaire libanaise Hezbollah.

    Israël avait planifié une opération militaire punitive à l¹intérieur du territoire libanais tant afin de couper les ailes du Hezbollah qu¹afin d¹envoyer à la Syrie le puissant message de cesser de fournir des armes et de l¹argent à cette formation anti-israélienne.

    En raison de leur implication en Irak, les Etats-Unis avaient fait savoir qu¹ils ne seraient pas en mesure de fournir de quelconques forces terrestres, mais qu¹ils assureraient assurément la fourniture de tous les types d¹armes, y compris les bombes, les bombes à sous-munition, en vue de cette opération projetée.


    Un casus belli fut créé par l¹assassinat de Rafiq Hariri, homme politique libanais populaire, par le Mossad, et par une campagne de désinformation lancée et promue à l¹instigation tant d¹Israël que des Etats-Unis, afin d¹y impliquer la Syrie.

    L¹armée israélienne recevait des renseignements faussés et trompeurs, apparemment d¹origine russe, qui la désinformaient au sujet des positions et des forces du Hezbollah ; c¹est la raison pour laquelle la planification initiale fut très gravement faussée.

    En concertation totale avec le président américain, l¹armée israélienne déclencha son agression brutale et meurtrière le 12 juillet 2006, et elle la poursuivit jusqu¹à ce que le Hezbollah lui eut infligé de telles pertes, ainsi qu¹à la population civile israélienne, que le gouvernement israélien supplia la Maison Blanche d¹imposer un cessez-le-feu par l¹intermédiaire de l¹Onu.
    Cela fut accordé à Israël le 14 août 2006, et le dernier acte de cette agression meurtrière et non provoquée consista en la levée du blocus maritime des ports libanais.

    L¹incident controuvé qui permit de lancer l¹attaque israélienne fut une incursion alléguée du Hezbollah à l¹intérieur du territoire israélien, le Hezbollah étant censé avoir « kidnappé » deux soldats israéliens et avoir déclenché un tir de roquettes pour couvrir sa retraite.

    Le conflit a entraîné la mort de plus de 6 000 personnes, des Libanais pour la plupart ; il a gravement endommagé l¹infrastructure du Liban, entraîné le déplacement de 700 000 à 915 000 Libanais et de 300 000 à 500 000 Israéliens (selon les estimations), et interrompu le cours de la vie normale dans l¹ensemble du Liban et dans la moitié nord d¹Israël.

    Même après le cessez-le-feu, la plupart du Sud Liban est resté inhabitable, en raison de la présence de sous-munitions non explosées.
    Au début décembre 2006, le nombre des Libanais demeurés déplacés ou réfugiés à l¹intérieur du Liban était estimé à 200 000.

    Durant sa campagne militaire, l¹aviation israélienne a effectué plus de 12 000 missions, la marine israélienne a tiré 2 500 obus et l¹armée de terre israélienne a tiré plus de 100 000 obus de char.

    De grandes parties de l¹infrastructure civile libanaise ont été détruites, dont 2 000 kilomètres de routes, 73 ponts et 31 cibles diverses, dont l¹aéroport international de Beyrouth, des stations d¹épuration des eaux usées, des installations électriques, 25 stations services, 900 commerces, au minimum 350 écoles, deux hôpitaux et 15 000 logements (130 000 logements supplémentaires ayant été endommagés).

    Le ministre israélien de la Défense, Amir Péretz, avait donné l¹ordre aux commandants de l¹armée de mettre au point des plans de défense civile.
    Un million d¹Israéliens durent demeurer à proximité d¹abris anti-aériens ou de pièces de sécurité, 250 000 civils étant évacués du nord d¹Israël et réinstallés dans d¹autres régions du pays.

    Le 26 juillet, l¹armée israélienne attaqua et détruisit un poste d¹observation de l¹Onu. Au cours de ce qui fut qualifié d¹attaque non délibérée par Israël, ce poste fut bombardé quatre heures durant, avant d¹être détruit.
    Les forces de l¹Onu n¹ont cessé de multiplier les appels à l¹armée israélienne afin de la mettre en garde contre le danger encouru par les observateurs internationaux, qui furent tués tous les quatre. Des sauveteurs furent bombardés tandis qu¹ils tentaient de s¹approcher du poste d¹observation.
    D¹après un mail envoyé par un des observateurs de l¹Onu peu avant d¹être tué, il y avait eu de nombreuses occasions, quotidiennement, où ce poste avait été soumis aux feux de l¹artillerie et aux bombardements israéliens.
    L¹observateur aurait écrit qu¹un précédent bombardement israélien, près du poste, n¹avait pas été délibéré, mais bien plutôt dû à la «nécessité militaire».
    Cette expression du jargon militaire a été interprétée par la suite par le major général canadien Lewis MacKenzie comme l¹indication que les frappes israéliennes visaient des cibles Hezbollah extrêmement proches dudit poste d¹observation.


    Le 27 juillet 2006, le Hezbollah tendit une embuscade à l¹armée israélienne à Bint Jbeil, tuant dix-huit soldats israéliens. Israël prétendit, à la suite de cet événement, avoir également infligé de lourdes pertes au Hezbollah.
    Le 28 juillet, des parachutistes israéliens ont tué cinq membres d¹un commando d¹élite du Hezbollah, à Bint Jbeil. Au total, l¹armée israélienne a prétendu que 80 combattants avaient été tués lors des batailles de Bint Jbeil. Les sources du Hezbollah, recoupées avec les chiffres fournis par la Croix Rouge internationale, situent le total des morts du Hezbollah à 7 combattants et 129 civils libanais tués, non-combattants.

    Le 30 juillet, les bombardements aériens israéliens détruisirent un immeuble d¹habitation à Qana, tuant au minimum 65 civils, dont 28 enfants (25 disparus). Cette frappe aérienne fut condamnée dans le monde entier.

    Le 31 juillet, l¹armée israélienne et les forces du Hezbollah furent impliqués dans la bataille d¹Ayta ash-Shab
    Le 1er août, des commandos israéliens ont lancé l¹Opération Tranchante et Lisse, débarquant à Baalbek et capturant cinq civils, dont un homonyme du chef du Hezbollah, ŒHassan Naçrallah¹. Tous les civils furent libérés, après le cessez-le-feu. Des troupes israéliennes atterrirent près de l¹hôpital Dar al-Hikméh, à l¹ouest de Baalbek, dans le cadre d¹une opération de grande envergure dans cette région.

    Le 4, l¹armée israélienne attaque un immeuble dans la région d¹Al-Qaa, à environ 10 kilomètres d¹Hermel, dans la vallée de la Beqaa. Soixante-deux ouvriers agricoles, pour la plupart syriens et kurdes libanais, sont tués durant ce bombardement aérien.

    Aveuglement

    Le 5, des commandos israéliens effectuèrent un raid nocturne à Tyr, faisant sauter une station d¹épuration, une petite clinique, tuant 187 civils, avant de se replier.

    Le 7, l¹armée israélienne attaque le quartier de Shiyyah, dans la banlieue de Beyrouth, détruisant trois immeubles d¹habitation et tuant au minimum 120 civils.

    Le 11, elle attaque un convoi composé d¹environ 750 véhicules, transportant des policiers et des militaires libanais, mais aussi des civils et un journaliste de l¹Associated Press, tuant au minimum quarante personnes et en blessant trente-neuf.

    Le 12, l¹armée a établi son emprise sur le Sud du Liban. En l¹espace d¹un week-end, ses effectifs ont pratiquement triplé, ordre leur est donné d¹avancer en direction du fleuve Litani.

    Le 14 août, l¹aviation israélienne indique avoir tué le chef des Forces Spéciales du Hezbollah, identifié sous le nom de Sajed Dewaïer, mais aucune preuve n¹est fournie.

    Une heure et vingt minutes avant la cessation des hostilités, l¹armée israélienne a pris pour cible une faction palestinienne à l¹intérieur du camp de réfugiés d¹Aïn al-Hilwéh, près de Saïda (Sidon), tuant un membre des personnels de l¹UNRWA. Soixante-deux réfugiés avaient été tués, dans ce camp, lors d¹une attaque, six jours auparavant.

    Durant la guerre, le Hezbollah a tiré entre 3 970 et 4 228 roquettes, desquelles près de 95 % étaient des roquettes d¹artillerie Katyusha de 122 mm, emportant des têtes explosives allant jusqu¹à 30 kilos, et capables d¹atteindre une zone située à l¹intérieur des 30 kilomètres.
    On estime que 23 % de ces roquettes ont atteint
    des zones construites, principalement à caractère civil.

    Les villes frappées incluent Haïfa, Hadera, Nazareth, Tibériade, Nahariya, Safed, Afula, Kiryat Shmona, Beit She¹an, Karmiel et Maalot, ainsi que des dizaines de kibbutzim, moshavim et de villages druzes et arabes, ainsi que le Nord de la Cisjordanie.
    Sahih Mouslim :

    l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Si la religion était dans la Pléiade, un Perse l'aurait attrapée".

  • #2
    la suite

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    Le Hezbollah a par ailleurs mené une guérilla contre l¹armée israélienne, l¹attaquant à partir de positions remarquablement bien fortifiées.
    Ces attaques opérées par des unités de taille réduites et bien armées ont posé de très sérieux problèmes à l¹armée israélienne, en particulier en raison de l¹utilisation de centaines de missiles russes antitanks téléguidés, très sophistiqués (les ATGM).

    Le Hezbollah a détruit 38 tanks israéliens Merkava, et il en a endommagé 82. Quinze tanks ont, par ailleurs, été détruits par des mines anti-blindés.
    Le Hezbollah a tué 65 soldats israéliens en utilisant des missiles antichars ATGM contre des bâtiments où ils s¹étaient mis à l¹abri.
    Après la réplique initiale israélienne, le Hezbollah a déclaré une mobilisation générale. Le Hezbollah disposait vraisemblablement de 13 000 missiles au début du conflit.

    Le quotidien israélien Haaretz l¹a décrit comme une infanterie bien entraînée et qualifiée, bien organisée et hautement motivée, équipée avec la crème de l¹armement moderne provenant des arsenaux syrien, iranien, russe et chinois.
    La chaîne de télévision libanaise par satellite Al-Manâr a indiqué que les attaques par missiles du Hezbollah ont comporté le lancement d¹un Fajr-3 et d¹un Ra¹ad-1 (il s¹agit de deux missiles à combustible liquide, mis au point et produits par l¹Iran).

    Le chef du Hezbollah, Hassan Naçrallah, a défendu ces attaques, disant que le Hezbollah avait «commencé à agir calmement ; nous nous sommes concentrés sur les bases militaires israéliennes, et nous n¹avons attaqué aucune colonie. Toutefois, dès le premier jour, l¹ennemi a attaqué les villes libanaises, massacrant les civils. Les combattants du Hezbollah ont détruit des bases militaires, alors que les Israéliens ont massacré des civils et pris pour cible l¹infrastructure libanaise.»

    Le Hezbollah s¹est excusé d¹avoir fait couler le sang de Musulmans, et il a exhorté les Arabes habitant la ville israélienne de Haïfa à s¹en éloigner.
    Le 13 juillet, en réponse à des attaques israéliennes de représailles ayant entraîné la mort de 43 civils, le Hezbollah lance pour la première fois des roquettes sur Haïfa, atteignant une stations de funiculaire et plusieurs autres bâtiments.

    Le 14 juillet, le Hezbollah attaque, au moyen (c¹est l¹hypothèse la plus vraisemblable) d¹un missile guidé par radar C-802 un vaisseau de guerre israélien lance-missile, le INS Hanit, équipé de missiles israéliens Sa¹ar 5, qui imposait le blocus maritime au large des côtes libanaises.

    24 marins israéliens sont tués et le bâtiment de guerre est sérieusement endommagé ; il sera remorqué jusqu¹à un port de guerre israélien.
    Le 17, le Hezbollah atteint un dépôt de réparations ferroviaires (gare de Haïfa, ndt), tuant vingt-deux ouvriers des chemins de fer israéliens. Le Hezbollah affirme que cette attaque visait initialement d¹importants dépôts de carburant voisins de la gare. La ville de Haïfa comporte beaucoup d¹installations industrielles stratégiques, notamment des docks, des bassins de radoub et des raffineries de pétrole.

    Le 18 juillet, le Hezbollah atteint un hôpital à Safed, au Nord de la Galilée, blessant trente deux
    personnes.


    Le 27, le Hezbollah tend une embuscade à l¹armée israélienne à Bint Jbeil, tuant quarante et un soldats israéliens, détruisant 12 véhicules et trois véhicules blindés israéliens, en endommageant sérieusement huit autres. Israël affirme avoir, de son côté, infligé de lourdes pertes au Hezbollah.
    Le 3 août, Naçrallah met en garde Israël contre toute frappe prenant Beyrouth pour cible, promettant des représailles contre Tel-Aviv, le cas échéant. Il affirme aussi que le Hezbollah cesserait ses tirs de roquettes aussitôt qu¹Israël mettrait fin à ses bombardements d¹artillerie et aériens contre les villes et les villages libanais.

    Le 4 août, Israël vise les banlieues Sud de Beyrouth, après quoi, le même jour, le Hezbollah tire des roquettes sur la région de Hadera.
    Le 9, vingt-trois soldats israéliens sont tués, l¹immeuble dans lequel ils s¹étaient mis à l¹abri ayant été atteint par un missile antitank du Hezbollah et s¹étant effondré sur eux.

    Le 12, 24 soldats israéliens sont tués ; c¹est les pires pertes israéliennes enregistrées au cours d¹une même journée.
    Sur ces 24, cinq ont été tués dans un hélicoptère, abattu par le Hezbollah * grande première pour cette milice. Le Hezbollah a affirmé que cet hélico avait été attaqué au moyen d¹un missile Wa¹ad.


    Un des principaux aspects controversés du conflit, c¹est le nombre des victimes civiles. La proportion effective de victimes civiles et qui en est responsable font l¹objet de polémiques. Amnesty International et Human Rights Watch ont accusé Israël de ne faire aucune distinction entre les combattants et les civils, ce qui pourrait être constitutif d¹un crime de guerre.


    Les deux organisations ont accusé le Hezbollah de perpétrer des crimes de guerre, en tuant des civils de manière délibérée et non discriminée, en tirant des roquettes sur des zones densément habitées.
    Le 24 juillet, le responsable humanitaire de l¹Onu Jan Egeland a déclaré que la riposte israélienne violait le droit international humanitaire ; mais il a également critiqué le Hezbollah, l¹accusant d¹exposer délibérément des civils au danger en «se mêlant, avec lâcheté, aux femmes et aux enfants». Durant la guerre, les avions israéliens ont largué des tracts exhortant les civils à évacuer vers le Nord.

    En réponse à certaines de ces critiques, Israël a déclaré avoir opéré un distinguo, dès lors que c¹était possible, entre les civils à protéger et les combattants, mais que, les combattants du Hezbollah étant en civil (commettant, de ce fait, le crime de perfidie), cela n¹était pas toujours possible.
    Sahih Mouslim :

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    • #3
      deniere partie

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      Les civils ciblés

      Le droit humanitaire international prohibe les attaques contre des civils. Le programme de développement de l¹Onu (PNUD) a procédé à une première estimation : 35 000 maisons et entreprises ont été détruites par Israël, au Liban, au cours du conflit, un quart des ponts et des carrefours aménagés du pays ayant été endommagés.

      Jean Fabre, un des porte-parole du PNUD, a estimé que les pertes économiques totales du Liban s¹élevaient «au minimum à 15 milliards de dollars».

      Avant, et pendant, la guerre, le Hezbollah a lancé plus de 4000 missiles non téléguidés sur les centres urbains israéliens, afin de terroriser la population, en représailles directes contre les bombardements et la prise pour cible de civils habitant des quartiers densément peuplés par l¹aviation israélienne.
      Amnesty International a publié un rapport, qui indique que «la destruction délibérée, à grande échelle, d¹appartements, de maisons, d¹infrastructures hydriques et électriques, de routes, de ponts, d¹usines et de ports, ainsi que plusieurs déclarations de responsables israéliens, évoquent une volonté de punir tant le gouvernement libanais que la population civile libanaise».

      L¹organisation a appelé de ses v¦ux une enquête internationale sur les violations du droit humanitaire international par les deux parties au conflit.
      Israël s¹est défendu de telles allégations en disant que l¹utilisation de routes et de ponts, par le Hezbollah, à des fins militaires, faisaient de ces infrastructures des cibles militaires légitimes. Toutefois, Amnesty International a déclaré que «l¹avantage militaire escompté de la destruction de certaines infrastructures civiles doit être comparé à l¹effet vraisemblable sur la population civile.»

      Human Rights Watch a fortement critiqué Israël en raison de son utilisation de bombes à sous-munitions à proximité de populations civiles, bombes peu précises et peu fiables, suggérant que les Israéliens seraient allés jusqu¹à cibler des civils avec de telles armes.

      Le Hezbollah a été, par ailleurs, critiqué par Human Rights Watch, pour avoir rempli ses roquettes de shrapnell, ce qui suggérait l¹idée qu¹il voulait «maximiser les souffrances infligées aux civils» ; l¹Onu a critiqué Israël en raison de son recours à des bombes à sous-munitions et du caractère disproportionné de ses représailles militaires.

      Amnesty International a déclaré que l¹armée israélienne a utilisé des bombes au phosphore au Liban. Israël a reconnu, ultérieurement, avoir utilisé du phosphore blanc, mais il a affirmé n¹avoir utilisé ces bombes incendiaires qu¹à l¹encontre de combattants. Toutefois, plusieurs médias étrangers ont indiqué avoir observé et photographié «un grand nombre» de civils libanais présentant des brûlures caractéristiques du phosphore blanc, durant le conflit.

      Les chiffres de victimes du Hezbollah sont difficiles à estimer, les affirmations et les estimations des différents groupes et individualités allant de 43 à environ un millier.

      La direction du Hezbollah affirme que 43 combattants ont été tués au cours du conflit, alors qu¹Israël estime que ses forces armées ont tué environ 600 combattants du Hezbollah. Israël a affirmé disposer des noms de 532 combattants Hezbollah tués, mais le Hezbollah lui ayant demandé de publier cette liste, les Israéliens n¹en ont plus jamais reparlé.


      Un responsable de l¹Onu a estimé que 50 combattants Hezbollah avaient été tués, et les responsables du gouvernement libanais ont estimé ce nombre à 49.
      Le tribu payé par la population civile libanaise est difficile à évaluer, car la plupart des chiffres publiés (y compris ceux du gouvernement) ne font pas de différences entre civils et activistes. S¹ajoute à cela le fait que les combattants du Hezbollah, ne portant pas l¹uniforme, peuvent être difficilement identifiés.

      Toutefois, il a été largement rapporté que la majorité des Libanais tués étaient des civils, et l¹Unicef a estimé que 30 % des tués étaient des enfants de moins de treize ans.

      L¹estimation des victimes n¹inclut pas les Libanais tués postérieurement à la fin du conflit par des mines terrestres américano-israéliennes non explosées. D¹après le Service National du Déminage, 297 personnes ont été tuées, et 867 blessés par ces explosions de mines et sous-munitions.

      Les chiffres officiels israéliens concernant les Forces Israéliennes de Défense varient entre 116 et 120 soldats israéliens tués. Le ministère israélien des Affaires étrangères fournit deux chiffres * 117 et 119 tués * le second comportant deux militaires tués après l¹entrée en vigueur du cessez-le-feu.
      En septembre 2006, deux journaux locaux israéliens ont publié des informations confidentielles affirmant que le nombre des militaires israéliens tués pourrait s¹élever jusqu¹à environ 540 soldats.


      Israël refuse à toute organisation étrangère l¹accès à ses listes de morts et de blessés, mais un examen de toutes les informations vérifiées disponibles au 1er janvier 2007 montre que l¹armée israélienne a perdu, au total, 2 300 hommes, dont 600 morts dans les hôpitaux militaires des suites de leurs blessures et après le cessez-le-feu, auxquels il faut ajouter 700 blessés graves.

      Les roquettes lancées par le Hezbollah ont tué 43 civils israéliens durant toute la durée du conflit, dont quatre, morts de crise cardiaque au cours des attaques par roquettes.
      De plus, 4 262 civils israéliens ont été blessés * 33 grièvement, 68 modérément et 1 388 sans gravité * et 2 773 civils israéliens ont été soignés pour des états de choc et des angoisses.


      Le mois dernier (mars 2007), le contrôleur du gouvernement israélien avait projeté de publier un rapport intermédiaire, dont on s¹attendait à ce qu¹il accuse l¹armée et Olmert d¹avoir abandonné des civils israéliens pratiquement sans défense, durant la guerre de l¹été dernier contre le Liban, au cours de laquelle les guérillas du Hezbollah ont effectué des tirs de barrage de roquettes et de missiles contre le Nord d¹Israël.»

      Source : TBR News.org,
      Traduction : Marcel Charbonnier
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      • #4
        samedi 5 mai 2007, 20h45

        Israël: le ministre de la Défense démissionnera bientôt


        JERUSALEM (AP) - Le ministre israélien de la Défense Amir Peretz, accusé d'incompétence dans la conduite de la guerre au Liban à l'été dernier, a déclaré samedi qu'il démissionnerait bientôt, probablement après les élections primaires au Parti travailliste, prévues pour le 28 mai.

        "J'ai pris ma décision, mais je pense que si j'avais décidé du jour au lendemain de me lever et de m'enfuir du ministère de la Défense, j'aurais fait quelque chose de mal, mal pour la sécurité et l'Etat d'Israël", a-t-il expliqué sur la deuxième chaîne de télévision.

        Amir Peretz, dirigeant syndicaliste devenu chef du Parti travailliste en 2005, ne sera sans doute pas reconduit à la tête de sa formation. Son successeur pourrait décider de quitter la coalition au pouvoir, ce qui signerait presque certainement l'arrêt de mort du gouvernement d'Ehoud Olmert.

        Les appels à la démission du ministre de la Défense et du Premier ministre se multiplient, y compris dans leurs propres rangs, depuis qu'a été rendu public le 30 avril le rapport d'étape de la commission Winograd sur la guerre au Liban de l'été dernier. MM. Olmert et Peretz y sont accusés d'avoir commis de multiples erreurs dues à leur manque d'expérience et aux mauvais conseils du chef d'état-major Dan Haloutz, qui a démissionné en janvier. AP

        st/v354
        Sahih Mouslim :

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        • #5
          D'abord, le rapport est non-fondé, en plus, comment es-ce qu'Israel pourrait cacher tous ses morts? Ces morts ont quand mème une famille non?

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