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Le prix du braconnage

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  • Le prix du braconnage

    Le prix du braconnage



    elwatan.com
    SALIMA TLEMCANI
    10 JANVIER 2021

    Alors que la chasse à la gazelle et à l’outarde est interdite en Algérie, des émirs des monarchies du Golfe, escortés par des escouades de la Gendarmerie nationale, organisaient des battues dans de nombreuses régions du pays, derniers retranchements de ces animaux en voie de disparition.

    Invités par le président déchu, Abdelaziz Bouteflika, ils étaient autorisés à chasser ces animaux, pourtant protégés par un décret datant du 20 août 1983. En voie d’extinction, l’outarde (Houbara), qui évolue dans la région de Brézina, au sud d’El Bayadh, jusqu’à Ghardaïa et Laghouat, a fait l’objet dès le début des années 2000 de nombreuses opérations de chasse, mettant en danger leur existence.

    Les dignitaires des monarchies du Golfe venaient à bord d’avions privés, qui atterrissaient dans les aéroports de Naâma et de Ghardaïa, d’où des escortes de gendarmerie accompagnaient leurs véhicules tout-terrain vers les lieux des battues bien choisis, où ils installaient de gigantesques tentes équipées de toutes les commodités et d’un matériel de transmission.

    Des guides locaux, bien payés, étaient recrutés pour les emmener directement vers les proies qu’ils attrapaient en utilisant des faucons dressés, avant de les tuer. Ce sont des dizaines d’outardes qui étaient sacrifiées durant chacune de ces expéditions. Les émirs du Golfe ne se limitaient pas à tuer l’outarde en période de reproduction.


    Ils prenaient aussi ses œufs afin que le volatile puisse se reproduire chez eux, ainsi que pour la consommation, leur trouvant des effets aphrodisiaques. Les séjours royaux de ces princes étaient également agrémentés de parties de chasse, avec des armes à feu, des gazelles de Cavier ou de Ledmi, dont le nombre a sensiblement diminué, dans la région de Ghassoul, de Brézina et de Aïn El Orak, à cause du braconnage excessif.

    Toutes ces battues étaient organisées avec l’autorisation de la Présidence et les autorités locales, wali et chef de groupement de la gendarmerie, étaient mis au service de ces dignitaires. Venant en groupes de plusieurs nationalités, souvent des altercations éclataient entre Emiratis et Bahreïnis à cause d’un terrain de chasse. Et c’étaient les walis qui se retrouvaient à jouer le rôle de médiateur.

    La population locale était consternée par le fait que les «hôtes du Président» se comportent comme s’ils étaient en terre conquise, puis repartent. Personne ne pouvait s’approcher des tentes des dignitaires, protégées par les gendarmes. Ce braconnage avait suscité la colère des habitants qui, conscients du danger qui menace l’équilibre écologique de la région, avaient saisi les autorités, mais aucune réponse ne leur a été donnée.

    On comprend mieux, aujourd’hui, ce silence des hauts responsables. Ahmed Ouyahia, qui occupait tantôt le poste de directeur de cabinet de la Présidence, tantôt celui de Premier ministre, a affirmé, hier devant la cour d’Alger, que les émirs des pays du Golfe offraient aux hauts responsables des cadeaux d’une grande valeur, des lingots d’or, lorsqu’ils venaient pour leurs parties de braconnage.

  • #2
    Une espèce d'individus classé espèce maudite sera-elle en voie de disparition un jour ? Je l'espère ardemment .

    Commentaire


    • #3
      LIBERTÉ ALGEERIE.COM

      EDITORIAL / ACTUALITÉS

      Des lingots pour quelle contrepartie ?



      Le mal fait à l’Algérie par le système Bouteflika continuera d’impacter la vie nationale pour longtemps. Jamais, depuis l’indépendance du pays, un règne n’a été marqué par une telle expansion de la grande corruption, minant les plus hautes institutions de la République. Les révélations faites hier par un des hommes liges du président déchu, à l’occasion du procès de l’automobile et du financement de la campagne du 5e mandat, ont de quoi choquer. En voulant se défendre des accusations de corruption qui pèsent sur lui, l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia s’est, au contraire, enfoncé gravement en ouvrant une page jusque-là inconnue de la gouvernance façon Bouteflika.

      L’audience d’hier à la cour d’appel d’Alger a, en effet, permis de percer le mystère de la bagatelle de 30 milliards de centimes trouvés dans un des comptes d’Ouyahia, lors de l’instruction du dossier. L’argent proviendrait donc de cadeaux faits par des émirs des pays du Golfe à l’occasion de leurs nombreuses escapades dans notre pays pour s’adonner à leur passion favorite : la chasse. Et il ne s’agit pas de simples présents offerts par des personnalités amies comme cela est de tradition dans les relations diplomatiques. Ouyahia, à lui seul, a bénéficié de 60 lingots d’or.

      Rien que ça ! On ne sait pas la nature et la quantité de présents distribués aux autres responsables de l’État. Les émirs du Golfe ne lésinent, visiblement, pas sur les moyens. Mais est-ce juste pour avoir le droit de chasser l’outarde et la gazelle qu’ils se montrent aussi généreux avec nos gouvernants ? Ces émirs ont-ils pu accéder à des avantages au bénéfice des entreprises de leurs pays respectifs ? Plusieurs sociétés émiraties et qataries, notamment, se sont installées en Algérie, durant le règne de Bouteflika.

      Certaines ont même pu mettre la main sur des entreprises nationales prospères, à l’image de la SNTA, fabricante de cigarettes, offerte sur un plateau d’argent à un obscur entrepreneur émirati. Les Qataris, eux, ont pu prendre avec une facilité déconcertante le site sidérurgique de Bellara, pourtant convoité par des opérateurs nationaux. On ne peut imaginer un instant que l’immense générosité des émirs du Golfe à l’égard de nos gouvernants puisse exister sans un retour sonnant et trébuchant.

      En tout cas, les Algériens sont en droit de poser la question et d’avoir des réponses sur d’éventuels autres privilèges reçus par ces invités d’un genre spécial en contrepartie des précieux présents servis aux responsables algériens.

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      • #4
        Wahrani,
        Sois pas naïf. Gaid Salah adorait manger de l'outarde
        Et du chwa de gazelle. Il en faisait profiter ses amis des Emirats qui le lui rendaient bien.


        Je pense que Sieur ouYahia fait allusion à ce centre de contradiction.

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        • #5
          La population locale était consternée par le fait que les «hôtes du Président» se comportent comme s’ils étaient en terre conquise, puis repartent. Personne ne pouvait s’approcher des tentes des dignitaires, protégées par les gendarmes. Ce braconnage avait suscité la colère des habitants qui, conscients du danger qui menace l’équilibre écologique de la région, avaient saisi les autorités, mais aucune réponse ne leur a été donnée.

          Boutef a passé des années a errer dans le golfe arabique , il était choyé par les dignitaires et princes , ce n'était pas gratuit , devenu président , il avait des dettes envers eux , sauf que c'est pas lui qui rembourse mais l'Algérie .

          Comble, il a meme traité les algériens de médiocres , lui qui dilapidait l'argent public et les richesses du pays ( Min 1:52)

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          • #6
            Sois pas naïf. Gaid Salah adorait manger de l'outarde

            C'est pour cela qu'il était gros comme un tonneau , manger tout le temps de la graisse et de la malbouffe !

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            • #7
              Il n'y a plus qu'à espérer que la sélection naturelle fera disparaître très prochainement cette espèce d’individu maudite .

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              • #8
                Les affairistes avaient pris le pouvoir juste après la décennie noire.
                L'importation et la subvention massive avait pour objectif de détourner le peuple afin que celui-ci ne s'intéresse pas aux affaires des affairistes.

                L'état civil doit se mettre en place.
                Dernière modification par hmida, 10 janvier 2021, 19h18.
                J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                • #9
                  Ah !... Quel dommage qu'il ne soit pas rentré chez lui, l'Algérie n'aurait pas alors atteint une telle décrépitude ...

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                  • #10
                    C'est pour cela qu'ils surveillaient et surveillent encore le peuple, ce n'est pas rien lorsque GS en voulant inaugurer une batisse de l4AN a eu droit à un ascenseur de 4 millions de dinars installé en un temps record pour escalader 2 étages lors de l'inauguration.

                    Où lorsque Sellal a bénéficié de 1200 m de route goudronnée pour rendre visite à son frère, laquelle visité a été annulée pour cause d'agenda chargé. L'entreprise en question a reçu instruction d'arrêter sur le champ le travaux et seuls 700m m ont été goudronnés et les reste à ce jour sous forme de piste presque non carrossable.

                    S'agissant des gazelles de GS, certains haut gradés se sont plaints entre eux pour ce geste systématique : cette fameuse cigarette écrasée sur le mechoui de gazelle à la fin du festin et le cendrier renversé pour empêcher les autres d'y gouter.

                    L'ère bouteflika n'est pas pire que l'ère de Nezzar & co, ils ont été tous élevés avec le même biberon (y compris l'édificateur de l'algérie nouvelle qui vire un minsitre, un PDG puis un haut cadre pour dépense exagérée en device mais se permet de vider les caisses de l'état pour une simle opération chirurgicale au pied).

                    Il y a des gens qui sont prêts à pardonner moi niet.

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