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C’est la quatrième année de la réforme du système éducatif en Algérie. Tant bien que mal, les élèves de la réforme ont atteint cette première phase qui clôture leurs dix ans d’études même si cette première promotion, rappelons-le, est issue de la défunte école fondamentale.
Si nous avions assisté à une refonte de tous les programmes, il est donc attendu d’assister en premier lieu à la mouture de l’examen sur le plan du fond et de la forme. A commencer d’abord par le fond. Désormais, pour cette année, le candidat sera soumis à une nouvelle méthode d’évaluation. Les concepteurs ont pensé à scinder chaque épreuve en deux grandes parties où souvent la première est notée sur douze points et la deuxième sur huit points. Pour cette nouvelle conception, rien n’est à craindre car les professeurs ont suivi de nombreux séminaires où ils ont été initiés à cette façon de formuler les questions.
D’ailleurs, durant toutes leurs évaluations faites à la fin des deux premières trimestres, cette méthode a été utilisée. Pour certains cette nouvelle méthode d’évaluation favorise l’élève. Alors que d’autres pensent carrément le contraire quand ils nous ont appris que la deuxième partie paraissait difficile aux apprenants.
Ensuite, il y a lieu de rappeler que les coefficients ont changé. On retrouvera par exemple pour la langue arabe 5 au lieu et 4, les mathématiques 4, le français 3, l’anglais 2. Mais, c’est la note des sciences sociales en 4eAM toujours comptabilisée avec celle du BEM qui sera multipliée par trois contrairement à ce qui avait circulé que celle le BEM qui allait compter.
En deuxième lieu, il est important de signaler les nouveautés. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire de l’école algérienne le dessin est prévu comme matière facultative. Le 2 mai dernier, tous les candidats qui l’ont souhaité ont passé que cette épreuve qui ne leur sera comptée s’ils obtenaient une note supérieure à la moyenne. Pour le sport, il est obligatoire pour tous les candidats sauf les élèves dispensés.
Une autre nouveauté, elle concerne les collégiens qui ont suivi l’enseignement de Tamazight. Pour eux cette matière est obligatoire. D’ailleurs, elle a été incluse dans l’emploi du temps des épreuves au BEM. Une heure et demi de temps lui est a été réservée moyennant un coefficient égal à 2. Enfin, la surprise est tombée comme un couperet au sein des classes de 4eAM. L’utilisation de la calculatrice est formellement interdite. Les candidats à cet examen ont été déçus. Car, depuis leur première année moyenne, ils n’ont travaillé qu’avec cet outil. Nous avons rencontré d’excellents élèves. “Impossible de calculer un Cosinus ou encore une racine carrée”, nous dira une élève dans un collège à Tizi Ouzou. Le même sentiment est du côté de enseignants de maths. Pour ces deniers, c’est une entrave aux élèves. “Presque tous les élèves ont perdu ces automatismes de calcul. Ils se sont servis de cet outil recommandé dès l’enseignement primaire”, nous a déclaré un professeur de maths.
L’examen de BEM qui sera organisé pour la première fois après celui du BEF est mal appréhendé. Il n’y a pas lieu de s’alarmer. Il faudra attendre le diagnostic des résultats pour donner une appréciation sur tous ces changements. De notre côté, souhaitons grande réussite à tous les candidats car ce moment est crucial dans la vie de tous ces adolescents.
Par La Dépêche de Kabylie
Si nous avions assisté à une refonte de tous les programmes, il est donc attendu d’assister en premier lieu à la mouture de l’examen sur le plan du fond et de la forme. A commencer d’abord par le fond. Désormais, pour cette année, le candidat sera soumis à une nouvelle méthode d’évaluation. Les concepteurs ont pensé à scinder chaque épreuve en deux grandes parties où souvent la première est notée sur douze points et la deuxième sur huit points. Pour cette nouvelle conception, rien n’est à craindre car les professeurs ont suivi de nombreux séminaires où ils ont été initiés à cette façon de formuler les questions.
D’ailleurs, durant toutes leurs évaluations faites à la fin des deux premières trimestres, cette méthode a été utilisée. Pour certains cette nouvelle méthode d’évaluation favorise l’élève. Alors que d’autres pensent carrément le contraire quand ils nous ont appris que la deuxième partie paraissait difficile aux apprenants.
Ensuite, il y a lieu de rappeler que les coefficients ont changé. On retrouvera par exemple pour la langue arabe 5 au lieu et 4, les mathématiques 4, le français 3, l’anglais 2. Mais, c’est la note des sciences sociales en 4eAM toujours comptabilisée avec celle du BEM qui sera multipliée par trois contrairement à ce qui avait circulé que celle le BEM qui allait compter.
En deuxième lieu, il est important de signaler les nouveautés. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire de l’école algérienne le dessin est prévu comme matière facultative. Le 2 mai dernier, tous les candidats qui l’ont souhaité ont passé que cette épreuve qui ne leur sera comptée s’ils obtenaient une note supérieure à la moyenne. Pour le sport, il est obligatoire pour tous les candidats sauf les élèves dispensés.
Une autre nouveauté, elle concerne les collégiens qui ont suivi l’enseignement de Tamazight. Pour eux cette matière est obligatoire. D’ailleurs, elle a été incluse dans l’emploi du temps des épreuves au BEM. Une heure et demi de temps lui est a été réservée moyennant un coefficient égal à 2. Enfin, la surprise est tombée comme un couperet au sein des classes de 4eAM. L’utilisation de la calculatrice est formellement interdite. Les candidats à cet examen ont été déçus. Car, depuis leur première année moyenne, ils n’ont travaillé qu’avec cet outil. Nous avons rencontré d’excellents élèves. “Impossible de calculer un Cosinus ou encore une racine carrée”, nous dira une élève dans un collège à Tizi Ouzou. Le même sentiment est du côté de enseignants de maths. Pour ces deniers, c’est une entrave aux élèves. “Presque tous les élèves ont perdu ces automatismes de calcul. Ils se sont servis de cet outil recommandé dès l’enseignement primaire”, nous a déclaré un professeur de maths.
L’examen de BEM qui sera organisé pour la première fois après celui du BEF est mal appréhendé. Il n’y a pas lieu de s’alarmer. Il faudra attendre le diagnostic des résultats pour donner une appréciation sur tous ces changements. De notre côté, souhaitons grande réussite à tous les candidats car ce moment est crucial dans la vie de tous ces adolescents.
Par La Dépêche de Kabylie