Le pouvoir algérien se prépare sérieusement au prochain sommet de l’Union africaine. Son ministre des Affaires étrangères sillonne des pays de l’Afrique australe, pour parer à toute proposition d’exclusion ou de suspension de la «RASD» de l’organisation continentale.
Le ministre algérien des Affaires étrangères poursuit sa tournée dans les pays de la Communauté de développement d'Afrique australe. Le 12 janvier, Sabri Boukadoum a effectué une visite en Afrique du sud, marquée notamment par une réunion avec le président Cyril Ramaphosa.
Ce mercredi, le chef de la diplomatie s’est rendu au Lesotho où il a eu des entretiens avec le Premier ministre Moeketsi Majoro et son homologue Matsepo Ramakoae. Le même jour, Boukadoum s’est envolé vers l’Angola pour «une visite de travail», a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
Des déplacements motivés par les développements que connait la question du Sahara, une priorité pour la diplomatie algérienne. «S’agissant du conflit du Sahara occidental, les deux parties (l’Algérie et le Lesotho) ont souligné l’impératif pour l’Union africaine et les Nations unies d’œuvrer, de concert, pour le lancement d’un véritable processus politique à même de permettre le parachèvement du processus de décolonisation», a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué. Le même message a été martelé le mardi à Pretoria.
Cette tournée s’inscrit dans le cadre de la préparation de l'Algérie du prochain sommet de l’Union africaine, prévu le mois prochain. Le voisin de l'Est redoute la présentation lors de ce conclave d’une proposition sollicitant la suspension voire l'exclusion de la «République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD)».
Que dit l’Acte constitutif de l’UA ?
Le choix et le timing des étapes de ce périple en Afrique australe n’est, d’ailleurs, pas fortuit. Les principaux soutiens du Polisario au niveau continental se situent dans cette région du continent. Pour mémoire, sur les neuf adhérents de l’UA qui se sont ouvertement opposés, le 30 janvier 2017, au retour du Maroc au sein de l’organisation continentale, sept appartiennent à ce bloc : L’Afrique du sud, la Namibie, le Zimbabwe, le Lesotho, le Mozambique, l’Angola, le Botswana et l’Uganda. L’Algérie et la «RASD» complétaient la liste. C’est dire l’importance capitale de la tournée que vient de commencer Sabri Boukadoum dans la zone.
Légalement, l’UA est habilitée à exclure un de ses membres à condition que la requête ait l’adhésion requise d’un quorum nécessaire. «Les amendements ou révisions» de l’Acte constitutif «sont adoptés par la Conférence de l’Union (la réunion des chefs d’Etats) par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers, et soumis à la ratification de tous les Etats membres, conformément à leurs procédures constitutionnelles respectives», précise l’article 32 de la Charte.
ya biladi
Le ministre algérien des Affaires étrangères poursuit sa tournée dans les pays de la Communauté de développement d'Afrique australe. Le 12 janvier, Sabri Boukadoum a effectué une visite en Afrique du sud, marquée notamment par une réunion avec le président Cyril Ramaphosa.
Ce mercredi, le chef de la diplomatie s’est rendu au Lesotho où il a eu des entretiens avec le Premier ministre Moeketsi Majoro et son homologue Matsepo Ramakoae. Le même jour, Boukadoum s’est envolé vers l’Angola pour «une visite de travail», a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
Des déplacements motivés par les développements que connait la question du Sahara, une priorité pour la diplomatie algérienne. «S’agissant du conflit du Sahara occidental, les deux parties (l’Algérie et le Lesotho) ont souligné l’impératif pour l’Union africaine et les Nations unies d’œuvrer, de concert, pour le lancement d’un véritable processus politique à même de permettre le parachèvement du processus de décolonisation», a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué. Le même message a été martelé le mardi à Pretoria.
Cette tournée s’inscrit dans le cadre de la préparation de l'Algérie du prochain sommet de l’Union africaine, prévu le mois prochain. Le voisin de l'Est redoute la présentation lors de ce conclave d’une proposition sollicitant la suspension voire l'exclusion de la «République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD)».
Que dit l’Acte constitutif de l’UA ?
Le choix et le timing des étapes de ce périple en Afrique australe n’est, d’ailleurs, pas fortuit. Les principaux soutiens du Polisario au niveau continental se situent dans cette région du continent. Pour mémoire, sur les neuf adhérents de l’UA qui se sont ouvertement opposés, le 30 janvier 2017, au retour du Maroc au sein de l’organisation continentale, sept appartiennent à ce bloc : L’Afrique du sud, la Namibie, le Zimbabwe, le Lesotho, le Mozambique, l’Angola, le Botswana et l’Uganda. L’Algérie et la «RASD» complétaient la liste. C’est dire l’importance capitale de la tournée que vient de commencer Sabri Boukadoum dans la zone.
Légalement, l’UA est habilitée à exclure un de ses membres à condition que la requête ait l’adhésion requise d’un quorum nécessaire. «Les amendements ou révisions» de l’Acte constitutif «sont adoptés par la Conférence de l’Union (la réunion des chefs d’Etats) par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers, et soumis à la ratification de tous les Etats membres, conformément à leurs procédures constitutionnelles respectives», précise l’article 32 de la Charte.
ya biladi
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