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Baisse de 2% des créations d'entreprises en Algérie en 2006

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  • Baisse de 2% des créations d'entreprises en Algérie en 2006

    A la fin de l’année 2006, le Centre national du registre du commerce (CNRC) en Algérie a enregistré 233 738 inscriptions entre immatriculations, réinitialisations, radiations et modifications, ce qui représente une baisse de 1 % par rapport aux 235 447 inscriptions de 2005.

    Cette tendance est expliquée notamment par le recul des immatriculations qui représentent 57 % de l’ensemble des inscriptions. Il y a eu en effet moins d’entreprises créées en 2006 par rapport à 2005, selon le bilan du CNRC publié récemment, qui indique que les créations d’entreprises nouvelles ont baissé de 2 %, soit 3 185 immatriculations de moins.

    Le bilan relève que cette baisse a été enregistrée malgré les dispositifs d’aide à la création d’emploi et les mesures initiées par les pouvoirs publics. Sur l’année 2006, il a ainsi été comptabilisé la création de 133 735 entreprises pour l’essentiel dans le secteur du commerce de détail pour 44,7 %, les services (37,8 %) et l’industrie et le BTHP (17,2 %), le commerce de gros (5,6 %), l’import-export (2,8 %) et la production artisanale (0,4 %).

    Le recul dans les créations d’entreprises a été observé particulièrement dans les wilayas d’Alger avec 19 168 nouvelles entités créées (-6 %), Tizi Ouzou (-1 %), Sétif (-3 %), Béjaïa (-7 %), Oum El-Bouaghi (-3 %) et Tlemcen (-9 %).

    D’autres wilayas ont en revanche connu une hausse en matière de création d’entreprises, à l’image de Tamanrasset (+24 %), de Tissemsilt (+20 %), de Ghardaïa (+20 %) et de Batna (+19 %). Si le nombre d’entreprises a régressé, celui des commerçants à quant à lui augmenté de 7,6 % à la fin de 2006 par rapport à l’année d’avant, avec 1 102 408 commerçants inscrits au CNRC, dont 91 % sont des personnes physiques opérant à 55 % dans le commerce de gros et de détail.

    La wilaya d’Alger représente à elle seule 13 % du nombre globale avec 139 057 commerçants. Selon les mêmes statistiques, il y avait à la fin de 2006, 101 126 femmes, personnes physiques et gérantes de sociétés. En outre, il a été relevé que, selon la forme juridique, les SARL dominent avec 50 % du total contre 31 % pour les EURL.

    En moyenne nationale, il ressort qu’il y a un commerçant pour 30 habitants. S’agissant de la présence étrangère, le bilan du CNRC indique qu’il y avait 4 439 entreprises étrangères en Algérie à la fin de 2006, dont près du tiers sont des personnes physiques.

    La majorité de ces derniers est de nationalité tunisienne avec 494 inscrits (41 % du total), suivi de la nationalité marocaine avec 412 (34,9 %), la Syrie (60), la Palestine (44), la Chine (33), l’Egypte (28) et la France (22). Concernant les personnes morales, les nationalités des gérants étrangers des sociétés les plus fréquentes sont françaises (583), syriennes (508) et chinoises (356).

    Les sociétés françaises sont davantage présentes dans l’activité d’ingénierie, des banques et de l’informatique, alors que les syriennes opèrent dans l’import et l’export de tissus et dans la confection industrielle de vêtements et de lingerie.

    Pour les sociétés chinoises, en revanche, les domaines de prédilection sont l’import-export de matériels de quincaillerie, d’articles d’habillement et de produits liés au domaine électronique. Sur le plan des modifications de registres du commerce qui représentent 18 du nombre global d’inscription, le CNRC fait état d’une augmentation de 7 % avec 42 843 cas, due essentiellement «à la mise en conformité des sociétés d’importation avec la nouvelle réglementation découlant de la loi de finances complémentaire pour 2005 les obligeant à relever leur capital social à 20 millions de dinars.

    S’agissant des radiations qui représentent 24 % du chiffre global des inscriptions, elles ont connu une progression de 6 % pour atteindre 56 686 cas. Pour les personnes physiques, la majorité des radiations a touché le secteur du commerce de détail avec 52,4 %, soit 26 192 cas, devant les services avec 28,6 % et la production industrielle et BTPH avec une part de 12,6 %.

    En revanche, pour les personnes morales, c’est le secteur de l’import-export qui a subi le plus grand nombre des radiations avec une part de 29,8 % avec 1 600 cas, suivi de la production industriel et BTPH avec 26,3 % et les services avec 22,3 %.

    Enfin, pour les réimmatriculations qui ne représentent que 1 % du total des inscriptions, le CNRC a enregistré 927 cas.

    Par Le Jeune Indépendant

  • #2
    quels sont les modalités de création d'une entreprise en algerie ?

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    • #3
      Un article tres interessant, les tunisiens et marocains ont l'air de creer plusieurs entreprises en Algerie ce qui est encourageant. Par contre une moyenne national d'un commercant pour 30 habitants ca fait un peu beaucoup, c'est comme si on a un commercant pour chaque 5 familles.

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      • #4
        on descend des pheniciens, rien d'alarmant

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        • #5
          Bonjour

          Au royaume de l'économie informelle il est impossible d'avoir des statistiques fiables. CQFD : une inscription sur le registre de commerce, fut-il national et centralisé, ne signifie pas forcément la création d'une entreprise, et ce, qu'elle qu'en soit la taille. Tous les jours la presse nationale rapporte des faits sur les pratiques en vigueur : les entreprises fontômes, les prêtes-nom, les domiciliations imaginaires et j'en passe.
          Quand on sait qu'une entreprise de la taille d'El Khalifa Bank, était le fruit de ces pratiques (acte notarié fondateur trafiquoté), on ne peut que prendre les chiffres de cet article avec des pincettes.
          Wahd chat'ha fi rassi loukan jaw ya3arfouha rejlia

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