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Alors qu’aucun respirateur artificiel n’est sorti de l’usine, enie et l’université de bejaia se séparent

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  • Alors qu’aucun respirateur artificiel n’est sorti de l’usine, enie et l’université de bejaia se séparent

    ALORS QU’AUCUN RESPIRATEUR ARTIFICIEL N’EST SORTI DE L’USINE, ENIE ET L’UNIVERSITÉ DE BEJAIA SE SÉPARENT

    L’affaire aura finalement accouché d’une souris ! L’université de Bejaia et l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), de Sidi Bel Abbès se séparent avant de finaliser le projet de fabrication du premier respirateur artificiel made in Algeria.

    L’initiative prise le mois d’avril dernier par le ministère de l’Industrie pour unifier les efforts des deux parties, afin de doter le pays de cet appareil médical très demandé en cette période de crise sanitaire du coronavirus, a tout simplement échoué. Chacune des deux entités fait désormais, cavalier seul et ne sont plus en contact depuis l’été dernier.

    En effet, Chaque partie accuse l’autre d’être à l’origine de l’échec du ce partenariat. ‘’L’université de Bejaia accuse ENIE de lui avoir fourni des équipements défectueux. Une accusation que rejette en bloc la direction de l’entreprise publique, qui accuse à son tour l’université d’incompétence’’, indique une source proche du projet. ‘’Le ministère a été sollicité pour jouer le rôle de l’arbitre, mais ce dernier a préféré de ne plus accorder une grande importance à ce projet mort né’’, ajoute-t-elle

    Première conséquence de ce divorce, l’Algérie ne dispose toujours pas d’un respirateur artificiel. La dispersion des efforts retarde la concrétisation du projet. Après avoir abandonné le premiers prototypes du respirateur artificiel conçu par des chercheurs de l’université de Bejaia, ENIE n’a pas pu mettre sur le marché son propre produit avant la fin de l’année 2020. D’après le journal El Watan, le projet en question patine et risque de ne pas se concrétiser.

    Déçus par l’échec de cette aventure qui semblait prometteuse sur le papier, les chercheurs de l’université comptent désormais, sur le soutien d’une entreprise locale (Semaf) qui fabrique du matériel frigorifique, pour réaliser leur projet.

    Cette entreprise fournit aux chercheurs tous les équipements dont ils ont besoin, a fait savoir notre contact. Les recherches se poursuivent dans les laboratoires de l’université afin de finaliser l’appareil et d’en proposer le développement à de potentiels opérateurs économiques.

    maghrebemergent

  • #2
    En effet, Chaque partie accuse l’autre d’être à l’origine de l’échec du ce partenariat. ‘’L’université de Bejaia accuse ENIE de lui avoir fourni des équipements défectueux. Une accusation que rejette en bloc la direction de l’entreprise publique, qui accuse à son tour l’université d’incompétence’’, indique une source proche du projet. ‘’Le ministère a été sollicité pour jouer le rôle de l’arbitre, mais ce dernier a préféré de ne plus accorder une grande importance à ce projet mort né’’, ajoute-t-elle
    On sent une vraie guerre d'égos qui cache de vraies lacunes dans le management et un dysfonctionnement dans la démarche projet.

    Car il ne suffit pas de décider d'un projet même si le ministère fourni tous les moyens nécessaires pour que ca réussisse.

    Pour débuter tout projet, 3 pré-conditions minimales suivantes sont nécessaires :
    - une étude de préalable qui conclue à la faisabilité et à la viabilité du projet
    - une très forte volonté et une forte implication des parties prenantes pour faire aboutir le projet.
    - un bon chef d'orchestre.

    Sans la présence de ces 3 éléments minimau obligatoires, c'est une perte de temps et d'argent que de débuter un projet.

    Étant donné que beaucoup de projets tombent à l'eau ou sont abandonnés en cours de route... pour de multiples raisons,
    il serait important de faire le bilan de cet échec sur tous ses aspects,
    afin d'en retirer les retours d'expérience, les bonnes pratiques qu'il faudra d’instituer pour éviter les erreurs à l'avenir.

    "Échouer" est la seule manière efficace de réussir, si on sait en tirer les bonnes leçons pour l'avenir.
    Dernière modification par Pomaria, 15 janvier 2021, 10h16.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      a3ni y a vraiment des gens qui on crus que l'Algérie allé produire des respirateur artificiel ?? ...:22::22: c'est triste quand même
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

      Commentaire


      • #4


        a3ni y a vraiment des gens qui on crus que l'Algérie allé produire des respirateur artificiel ?? ... c'est triste quand même
        __________________


        Pomaria tas expliquer les éléments préalables à l'aboutissement d'un projet ,
        Il faut une persévérance et une résilience .
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          trop de chefs et trop de suceptibilité.
          il aurait donné le meme budget a une équipe de 5 personnes passionnés d'électronique et ils auraient construit un prototype.

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          • #6
            la logique aurait voulu que ENIE se dote de son propre bureau d'études pour développer les produits souhaités .
            le plus simple à la limite aurait été d'acheter une licence et fabriquer sur place.
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #7
              @Xenon
              j'ai longtemps travaillé dans le domaine de l'ingénierie et je constatais toujours la meme chose: une petite équipe avance plus vite qu'une grosse structure a condition de leur donner un budget conséquent.

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              • #8
                ben, par expérience, dans les universités, on ne trouve pas d'ingénieurs mais des chercheurs doctorants ,une collaboration entre université et l'industrie n'est pertinente pour développer un matériau innovant par exemple .
                mais ordinairement, pour faire de l'ingénierie ,il faut des ingénieurs ,et cette espèce d'oiseaux bizarres ne se trouve pas sur les bancs de la fac mais dans les BET ou les bureaux de R&D ..
                ENIE n'a qu'a être innovante ou s'associer avec des partenaires industriels qui le sont .
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                • #9
                  @Xenon
                  je pense plutot que ce partenariat leur a été imposé.
                  j'ai du mal a croire qu'a ENIE, on ne puisse pas trouver 5 ingénieurs capables de concevoir un respirateur.
                  car après tout, il n'y a pas vraiment d'innovation, le concept est simple, il suffit de faire les plans mécaniques et les cartes électroniques de controle.
                  c'est une tache largement abordable pour une équipe de 5 ingénieurs motivés.

                  Commentaire


                  • #10
                    oui, je pense aussi .
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                    • #11
                      marocain88
                      j'ai du mal a croire qu'a ENIE, on ne puisse pas trouver 5 ingénieurs capables de concevoir un respirateur.
                      car après tout, il n'y a pas vraiment d'innovation, le concept est simple, il suffit de faire les plans mécaniques et les cartes électroniques de controle.
                      c'est une tache largement abordable pour une équipe de 5 ingénieurs motivés.
                      Tout à fait. Il n'y a strictement rien d'innovant dans ce projet.

                      Car à l'occasion de cette épidémie, plusieurs sociétés spécialisés dans la fabrication de dispositifs médicaux (dont les respirateurs en particulier), ont mis les spécifications conceptuelles de certains de leurs modèles en accès libre.

                      Le travail des universitaires était d'aller piocher dans ces modèles et/ou chercher à en adapter un. Ils devaient juste concevoir et réaliser un prototype qui puisse répondre à un cahier de charge très précis, pour qu'il soit industrialisable par ENIE.

                      Et en output, ces universitaires devaient livrer à ENIE plusieurs jets de prototypes fonctionnels jusqu'à aboutir à une version qui soit convenable, et préparer en même temps le plan d’industrialisation avec les équipes de l'ENIE.

                      Donc il ne devait y avoir rien de sorcier. Quel qu'en soient les raisons, la responsabilité de cet échec incombe en premier au porteur du projet.
                      Il faut qu'ils sachent tirer les lecons qui s'imposent.
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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