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Le poivron marocain indésirable en Allemagne

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  • Le poivron marocain indésirable en Allemagne

    salam shalom

    Les autorités allemandes ont décidé du retrait des poivrons marocains de leur marché parce qu’ils contiennent une forte concentration de résidus de pesticides.



    La présence de pesticides dans les poivrons marocains dépasse plus de 1 233% la limite maximale approuvée par l’Union européenne en 2019, rapporte le journal horticole espagnol Horto Info. La présence de cette substance dans les lots identifiés de poivrons équivaut à 0,4 mg/kg, ce qui est au-dessus de 0,03 mg/kg, le niveau fixé par l’UE.

    Ce pesticide est le méthiocarbe. Il s’agit d’un produit chimique phytosanitaire utilisé dans les produits de lutte contre les thrips sur les cultures telles que le poivron, la tomate, le concombre et la courgette, etc. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le méthiocarbe est très dangereux pour la santé humaine et présente des risques pour les oiseaux, les mammifères et les cultures.

    En 2020, une enquête a par ailleurs révélé que «  le Maroc serait parmi les 10 principales destinations des pays européens exportant des pesticides toxiques interdits dans l’UE.  »

    bladi

  • #2
    merci pour cette information.
    Dorénavant j'hésiterais à acheter des produits agricoles marocains.

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    • #3
      Il y a une révolution dans les fruits et légumes avec toutes ces cultures hors sol.

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      • #4
        J'ai vu un reportage sur l'agriculture bio au Maroc, le reporter était tombé sur un filou qui faisait du non-bio et qui faisait passer sa production pour du bio.

        Je pense que le Maroc qui est un gros exportateur de fruits et légumes devrait prendre cette question du développement durable et du bio plus au sérieux car dans les années à venir le bio va peut être devenir la norme, il faut donc adopter les bonnes pratiques des aujourd'hui.

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        • #5
          @Hallaj
          La raison principale de ce scandale c'est que le Maroc est malade de sa bureaucratie (corrompue et incapable).

          1. Prenons l'exemple du tourisme : cela fait 40 ans que le Maroc essaye d'avoir une industrie touristique digne de ce nom et il ne culmine qu'a 13 millions de VU, alors que son potentiel est de 60 millions.
          et ceci pourquoi ? car les arnaques et les défauts qualité sont légions. Pourtant le secteur touristique est un des secteurs les plus concentrés et les plus faciles a contrôler, mais la bureaucratie en est incapable.

          2. Alors maintenant revenons en à l'agriculture. Contrairement au tourisme c'est un secteur peu concentré avec des centaines de milliers de producteurs. Donc ce que le Maroc n'a pas réussi à faire dans un secteur "facile" comme le tourisme (chasse aux arnaques, élévation du niveau et de la qualité, amélioration de la valeur ajoutée, etc..), il échouera à la faire dans l'agriculture qui est autrement plus difficile (voir les scandales en Europe par ex)

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          • #6
            Marocain88

            Je connais bien le Maroc car j'y ai des attaches familiales, et il se trouve qu'une partie de ma famille éloignée fait justement dans l'agriculture bio dans le Gharb. Leurs enfants ont fait des études en agronomie à Mohamedia et ils font du vrai bio, la demande est telle en locale qu'avec les seuls seuls expatriés et touristes occidentaux comme clients, il n'a pas besoin de faire d'export. Et c'est un gros propriétaire terrien.

            Mais ce que je voulais dire c'est que le bio reste encore très marginal par rapport au marché maraîcher non-bio, donc à mon avis les producteurs marocains préfèrent rester dans la facilité pour l'instant et ne pas s'adapter au bio.

            Mais le problème c'est que le bio est amené à devenir la norme en Europe, ceci est la première menace pour l'agriculture marocaine, et la seconde menace c'est que les européens risquent de favoriser les circuits courts ce qui pénaliserait le Maroc.

            Il faut donc prendre le virage des maintenant et se positionner sur la qualité. L'état marocain pourrait faciliter cela en prenant en charge les certifications des petits producteurs, en menant des campagnes de sensibilisation au bio, en mettant en place des incitations financières pour ceux qui s'y mettent...

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            • #7
              @hallaj
              tout a fait d'accord sur le bio, mais ce dont je parle ce sont les règles et procèdures qui ne sont pas respectées car il n'y a pas de contrôle (aussi bien pour le bio que pour le conventionnel).

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              • #8
                marocain88

                Sauf erreur de ma part les labels et certifications bio reposent sur des normes d'applications volontaires et non pas des normes d'applications obligatoires telles que l'HACCP en France, ce n'est donc pas le rôle de l'état de contrôler si les producteurs agricoles marocains respectent bien les contraintes normatives de l'agriculture biologique, mais plutôt des organismes certificateurs.

                Le problème c'est que les organismes certificateurs du bio sont souvent situés en Europe, et ils n'ont pas forcément les moyens financiers d'aller effectuer des audits au Maroc. Une bonne idée selon moi serait d'en créer au Maroc, mais c'est pas sur que les agriculteurs marocains y'adhèrent car une certification ca coûte cher, et c'est la que l'état marocain aurait un rôle à jouer en aidant financièrement les agriculteurs à se faire certifier et aussi en aidant de jeunes entrepreneurs marocains à ouvrir des cabinets de certification auprès de l'IMANOR, ce qui en plus donnerait un cachet plus international à l'agriculture marocaine.

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