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    LA JUSTICE ALGÉRIENNE AU BANC DES ACCUSÉS

    lequotidienalgerie.org/
    Par Rédaction LQA -janvier 13, 2021

    Abdellah CHEBBAH Jan. 2021



    Voici le tableau qui s’offre aux Algériens en cette nouvelle année pandémique.

    Dans un pays qui se tient debout, respectueusement, la justice est avant tout indépendante et au-dessus de toutes les institutions de l’état, des personnalités politiques et du citoyen. Or, en Algérie, elle est à la solde du plus fort et du plus offrant. Elle a toujours été entre les mains de décideurs qui s’avèrent être du corps de l’armée et de ceux qui détiennent la ‘’Chkara’’. Aujourd’hui, au sein même de ceux-là des désaccords sont affichés au grand public qui n’a aucun pouvoir de décisions, ni d’avis à donner, excepté de l’ahurissement et de l’hébètement.

    Les condamnations sont décidées bien avant les procès. C’est ainsi qu’a toujours fonctionné la justice dans ce pays de démocratie, ‘’militaire’’.

    Une bombe à déflagration vient d’exploser aux visages des juges et des procureurs de la justice Algérienne qui, normalement, devrait réfléchir et méditer sur son sort. Malheureusement pour elle, il ne s’agit plus d’enchères, ni d’ordres à exécuter, mais d’une guerre entre des clans du pouvoir opaque, aussi puissants les uns que les autres.

    Un ex. premier ministre emprisonné vient d’avouer, à demi-mot, une affaire qui relève de haute trahison envers le pays où tout le régime est impliqué à différents niveaux. Il vient de faire passer un message. Se sachant cuit et foutu, il lance une perche à ses ex. patrons:

    ’’Où vous me sauvez de cette situation ou je balance tout. Je n’ai rien à perdre.’’

    La justice Algérienne se retrouve à choisir entre défendre l’indéfendable ou jeter l’éponge. Les affaires sont grossières. Elles détruisent l’essence même d’une justice qui se retrouve entre le partiel et le partial. Cette justice ne sait plus comment se positionner. Il n’est plus question d’enchères ni d’obéissance aux ordres. D’une façon ou d’une autre elle ne pourra plus disposée de largesses. Elle a à maintes fois prit partie pour un clan ou un autre. Aujourd’hui elle est mise en procès. Elle ne pourra plus compter sur ses leviers de vitesse. Ils sont tous coincés. Les hommes du pouvoir se sont déclarés la guerre à mort.

    Cette justice doit se prononcer sur différents gros dossiers. S’il advenait que l’ex. premier ministre balance des noms de gens bien placés au sommet du pouvoir, celle-ci doit se positionner et ainsi être condamnée par l’un ou l’autre des parties. Elle sera mise au banc des accusée pour avoir défendu l’un ou l’autre. C’est la destruction du système judiciaire qui a préféré jouer au plus malin pour tirer profit de la situation du pays.

    Que ferons ces juges et ses procureurs? Démissions, évasions, suicides, peut -être?

    Après avoir détruit toutes les institutions de l’état, Il ne restera plus à ces gens du pouvoir l’abandon et la remise des clés du pays au peuple. Leur obstination et leur acharnement à faire perdurer le désastre ne les mènera nulle part. Ils sont battus et condamnés par l’histoire. Ce sera la fin de plus d’un demi-siècle de tragédies, d’obscénités et de mensonges d’un pouvoir en pleine désintégration. C’est fini. Le rideau est tombé.

    Une justice aux ordres, corrompue et avide n’a pas sa place dans une société libre.

  • #2
    Dans une telle situation, la justice doit obligatoirement s'auto-saisir !
    A.O. n'a pas à payer pour les autres !
    « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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    • #3
      Les animaux malades de la Peste


      Second recueil dédié à Madame de Montespan, Livre VII, Fable 1



      Les animaux malades de la peste

      Un mal qui répand la terreur,
      Mal que le Ciel en sa fureur
      Inventa pour punir les crimes de la terre,
      La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
      Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
      Faisait aux animaux la guerre.
      Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
      On n'en voyait point d'occupés
      A chercher le soutien d'une mourante vie ;
      Nul mets n'excitait leur envie ;
      Ni Loups ni Renards n'épiaient
      La douce et l'innocente proie.
      Les Tourterelles se fuyaient :
      Plus d'amour, partant plus de joie.
      Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
      Je crois que le Ciel a permis
      Pour nos péchés cette infortune ;
      Que le plus coupable de nous
      Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
      Peut-être il obtiendra la guérison commune.
      L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
      On fait de pareils dévouements :
      Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
      L'état de notre conscience.
      Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
      J'ai dévoré force moutons.
      Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
      Même il m'est arrivé quelquefois de manger
      Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
      Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
      Car on doit souhaiter selon toute justice
      Que le plus coupable périsse.
      - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
      Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
      Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
      Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
      En les croquant beaucoup d'honneur.
      Et quant au Berger l'on peut dire
      Qu'il était digne de tous maux,
      Etant de ces gens-là qui sur les animaux
      Se font un chimérique empire.
      Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
      On n'osa trop approfondir
      Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
      Les moins pardonnables offenses.
      Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
      Au dire de chacun, étaient de petits saints.
      L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
      Qu'en un pré de Moines passant,
      La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
      Quelque diable aussi me poussant,
      Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
      Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
      A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
      Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
      Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
      Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
      Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
      Rien que la mort n'était capable
      D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
      Selon que vous serez puissant ou misérable,
      Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.


      Jean de La Fontaine (1621-1695), Fables, 1678-1679.
      > Texte intégral : Paris, Aubert, 1842

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      • #4


        la-fontaine....net/

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        • #5
          Je me demande ce qui empêche le régime de liquider les Ouyahya, Toufik& Co en prison. Ces derniers doivent avoir des protecteurs étrangers très puissants.

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          • #6
            Plutôt que tout le monde a des dossiers sur tout le monde....
            J'aime surfer sur la vague du chaos.

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            • #7
              ’Où vous me sauvez de cette situation ou je balance tout. Je n’ai rien à perdre.’’
              Voilà qui est dit clairement. Et aussi, c'est ce que j'ai subodoré sur ce forum, juste après qu'Ouyahia aie fait cette déclaration abracadabrantesque !.

              Comme on le sait depuis longtemps déjà, les membres de ce régime mafieux se tiennent mutuellement par la barbichette !

              Mais ne vous inquiétez pas trop, ils arriveront à se mettre d'accord.

              Mais ils sont définitivement cuits avec ce peuple.
              Dernière modification par Pomaria, 16 janvier 2021, 18h22.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                C’est la destruction du système judiciaire qui a préféré jouer au plus malin pour tirer profit de la situation du pays.
                Que ferons ces juges et ses procureurs? Démissions, évasions, suicides, peut -être ?
                Ha ha ha !

                On pourra proposer à ces magistrats du téléphone d'aller SE SUICIDER au bord du front de mer qui longe le boulevard Zighoud Youcef.

                Les algérois seraient ainsi très nombreux surplace, et très heureux de les y aider,
                pour les encourager à sauter du haut de la rampe,
                et pour les accueillir en bas avec des fleurs....
                Dernière modification par Pomaria, 16 janvier 2021, 18h28.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                Commentaire


                • #9
                  Il est à espérer qu'ils vont s’entre-bouffer entre eux et jusqu'au dernier, qui sera dés lors très facile à capturer .

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                  • #10
                    wahrani
                    Il est à espérer qu'ils vont s’entre-bouffer entre eux et jusqu'au dernier, qui sera dés lors très facile à capturer .
                    Les loups ne se mangent jamais entre eux !
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                    • #11
                      Les loups ont un code social qu'ils respectes effectivement, mais les charognards humains n'en ont pas ! ! ! Tu vois Pomaria, c'est là toute la problématique de certains humains dépourvus totalement de code moral .

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