Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Échec recommencé

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Échec recommencé

    Échec recommencé


    elwatan.com
    ZINE CHERFAOUI 16 JANVIER 2021

    Économiquement, l’Algérie d’aujourd’hui commence à ressembler comme deux gouttes d’eau à celle des années 1990.

    Les principaux indicateurs économiques virent lentement mais inexorablement au rouge, assombrissant les perspectives à moyen terme du pays. Le dinar subit régulièrement des dégringolades, les entreprises publiques sont presque toutes menacées de faillite, les prix du pétrole (et du gaz) se sont effondrés et les maigres économies prévues par l’Etat pour affronter les lendemains difficiles commencent à fondre comme neige au soleil.
    Conséquences : le pouvoir d’achat des Algériens s’est considérablement érodé et la spirale inflationniste dans laquelle est empêtré le pays depuis des années s’aggrave chaque jour un peu plus. La seule courbe à avoir connu une hausse ces derniers mois est celle du chômage. Comme durant les années 1980-90′, les pouvoirs publics n’ont pas su enrayer la crise et encore moins l’anticiper. Rien n’a été fait également pour réduire la dépendance du pays aux hydrocarbures. L’Algérie n’a rien appris de ses erreurs.

    Elle n’a fait que rééditer les échecs. Elle avait pourtant les moyens financiers suffisants pour réformer l’économie nationale de fond en comble et de se doter d’une industrie digne de ce nom. Au lieu de cela, cet argent a servi à enrichir davantage les puissants lobbies de l’import-import.

    Ce tableau, des plus inquiétants, est davantage noirci par la pandémie de coronavirus qui menace désormais de mettre à genoux le fragile secteur privé productif. Malgré ses nombreuses tares, son effondrement n’est pas à souhaiter. Il faut au contraire tout entreprendre pour le sauver. Depuis plusieurs années déjà, le privé est le principal employeur. Les autorités se doivent donc de protéger ce secteur comme elles protégeraient la prunelle de leurs yeux. Les conséquences sociales de son dépérissement pourraient être extrêmement lourdes de conséquences. La perspective de voir certains anciens fleurons de l’industrie publique – comme El Hadjar, l’Eniem ou l’Enie, des entreprises qui emploient toutes des milliers de travailleurs et qui laissent paraître des signes extrêmement inquiétants d’asphyxie – mettre la clé sous le paillasson donne déjà froid dans le dos. Contrairement aux années précédentes, l’Etat n’a plus les moyens d’amortir le coût social d’un arrêt définitif d’entreprises de la taille d’El Hadjar et de l’Eniem. Il ne peut pas non plus continuer à les financer à perte. Le dilemme est justement là.


    Il s’agit d’une véritable bombe à retardement. Comme on le voit, l’équation est assez difficile à résoudre. Elle l’est d’autant plus que malgré les promesses, les managers des entreprises publiques n’ont pas réellement les coudées franches pour s’acquitter du travail pour lequel ils sont payés : c’est-à-dire trouver des idées pour sauver leur outil de production et les rendre concurrentiels. En réalité, c’est tout le pays qui fait preuve, depuis 20 ans, d’un déconcertant manque d’imagination.

    C’est à croire que l’Algérie est victime d’une conspiration dont l’objectif est d’éviter à tout prix son décollage économique. Convenons qu’il n’est absolument pas normal qu’avec des recettes annuelles d’au moins 100 milliards de dollars sur une période de plus d’une décennie, l’Algérie ne soit toujours pas capable de produire quelques produits manufacturés véritablement «Made in Algeria» et surtout de bonne qualité. Si cela n’est pas une conspiration, il est alors à demander ce que c’est !

  • #2
    Salam,

    Économiquement, l’Algérie d’aujourd’hui commence à ressembler comme deux gouttes d’eau à celle des années 1990.
    Économiquement, politiquement, militairement.. etc.

    Le grand problème n’est pas économique.. mais le retour au pouvoir des acteurs militaires des années 90s.
    Ici en Algérie, les gens sont consternés.. et la peur commence à changer de camps.

    Commentaire


    • #3
      entièrement d accord chronique d un échec annoncé comme par hasard résurgence du terrorisme j espère me tromper

      Commentaire

      Chargement...
      X