Publié le 17/01/2021 - 13:47
Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 janvier, la Tunisie a vécu des scènes d’émeute qui, commente la presse tunisienne, ressemblent fort à celles observées pendant la révolution de 2011, il y a tout juste 10 ans. Pillage de magasins, pneus brûlés, caillassage et affrontements avec les forces de l’ordre ont duré jusqu’au petit matin.
En raison du confinement, imposé du 14 au 17 janvier, les rues des villes tunisiennes auraient dû être vides dans la soirée du samedi 16 janvier. Pourtant, comme s’ils répondaient à un mot d’ordre, des centaines de jeunes, très souvent mineurs et issus des quartiers les plus défavorisés de plusieurs villes, se sont rassemblés, prêts à en découdre.
Les heurts avec les forces de l’ordre n’ont pas tardé, raconte Realites Online. Des violences “inouïes”, commente même le site, qui ont duré jusqu’au petit matin. Ces échauffourées, rapportait Realites Online un peu plus tôt, ont éclaté de manière “simultanée dans diverses régions à l’instar de Sousse, Kef, Bizerte et Tunis”.
Des scènes qui rappellent étrangement celles observés il y a dix ans, lorsque la jeunesse tunisienne des quartiers pauvres s’est soulevée contre le régime autoritaire de Ben Ali. “Certains commentateurs ont même parlé d’une seconde Révolution”, reprend Realites Online.
Toutefois, nombreux ont été les actes de vandalisme, et c’est sans compter les pillages qui ont ruiné toute une vie de labeur et de lutte pour certains commerçants.”
De fait, sur la Toile, les internautes sont divisés. Entre ceux qui condamnent les actes d’une poignée de délinquants qui, selon eux,
[...]
Malik Ben Salem
Courrier International
Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 janvier, la Tunisie a vécu des scènes d’émeute qui, commente la presse tunisienne, ressemblent fort à celles observées pendant la révolution de 2011, il y a tout juste 10 ans. Pillage de magasins, pneus brûlés, caillassage et affrontements avec les forces de l’ordre ont duré jusqu’au petit matin.
En raison du confinement, imposé du 14 au 17 janvier, les rues des villes tunisiennes auraient dû être vides dans la soirée du samedi 16 janvier. Pourtant, comme s’ils répondaient à un mot d’ordre, des centaines de jeunes, très souvent mineurs et issus des quartiers les plus défavorisés de plusieurs villes, se sont rassemblés, prêts à en découdre.
Les heurts avec les forces de l’ordre n’ont pas tardé, raconte Realites Online. Des violences “inouïes”, commente même le site, qui ont duré jusqu’au petit matin. Ces échauffourées, rapportait Realites Online un peu plus tôt, ont éclaté de manière “simultanée dans diverses régions à l’instar de Sousse, Kef, Bizerte et Tunis”.
Des scènes qui rappellent étrangement celles observés il y a dix ans, lorsque la jeunesse tunisienne des quartiers pauvres s’est soulevée contre le régime autoritaire de Ben Ali. “Certains commentateurs ont même parlé d’une seconde Révolution”, reprend Realites Online.
Toutefois, nombreux ont été les actes de vandalisme, et c’est sans compter les pillages qui ont ruiné toute une vie de labeur et de lutte pour certains commerçants.”
De fait, sur la Toile, les internautes sont divisés. Entre ceux qui condamnent les actes d’une poignée de délinquants qui, selon eux,
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Malik Ben Salem
Courrier International
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