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Me Ali Yahia Abdennour fête ses 100 ans

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  • Me Ali Yahia Abdennour fête ses 100 ans

    Maitre Ali Yahia Abdennour fête ses 100 ans aujourd’hui. Il est né le 18 janvier 1921.

    L'avocat Ali Yahia Abdennour a rejoint très tôt les rangs du Parti du peuple algérien (PPA), puis le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD).

    Il fut arrêté en sa qualité de membre du syndicat des enseignants après la grève à laquelle avait appelé le Front de libération nationale (FLN) jusqu'à sa remise en liberté en 1961.

    Après l'indépendance, il a présidé l'Union général des travailleurs algériens (UGTA) et fut élu membre de l'Assemblée constituante. En 1965, il a été nommé ministre des Travaux publics puis ministre de l'Agriculture avant de démissionner de son poste en 1968.

    En 1983, il a commencé à exercer la profession d'avocat et fonda en 1985 la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) reconnue officiellement en 1989.

    L'avocat Ali Yahia Abdennour fut un défenseur du choix de la réconciliation et de la non-exclusion politique. Il a soutenu le règlement pacifique de la crise de la décennie noire.

    Le 18 mai 2019, dans le contexte du Hirak, il appelle, conjointement avec Ahmed Taleb Ibrahimi et Rachid Benyelles, à reporter l'élection présidentielle algérienne de 2019, et à lancer un dialogue entre l'armée et les représentants des manifestants pour mettre en place une transition politique.

    Le message d'Ali Yahia Abdenour aux manifestants contre le 5e mandat. Vidéo du 03 mars 2019

    Dernière modification par shadok, 18 janvier 2021, 03h20.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Entretien très intéressant de Radio M avec Me Ali Yahia Abdennour en 2018. Quelle mémoire et quelle lucidité à 97 ans !

    Dernière modification par shadok, 18 janvier 2021, 04h38.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      L'avocat Ali Yahia Abdennour fut un défenseur du choix de la réconciliation et de la non-exclusion politique.
      L'Histoire est tacite sur ce plan, Ali yahia Abdennour était bel et bien ministre de Houari Boumediene quand Mohamed BOUDIAF était déjà séquestré et envoyé à Reggane. Boudiaf nous rappelle tout cela dans son livre ”Où va l’Algerie”. Ce grand avocat était également au pouvoir quand le colonel Mohamed Chaabani, qui avait à peine 25 ans, était exécuté au peloton d’exécution, et quand ses frères de Kabylie recevaient alors a l'époque, la plus atroce des répressions. Il nous faut donc rendre au débat politique, qui est l’hygiène, voire même l’oxygène de la vie publique, son sérieux, sa dignité et apprendre à concevoir et a se dire la vérité au-delà de nos propres idées. Bonne anniversaire pour notre cher centenaire, mais vérité oblige.
      A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
      Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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      • #4
        Ali yahia Abdennour était bel et bien ministre de Houari Boumediene quand Mohamed BOUDIAF était déjà séquestré et envoyé à Reggane
        Mohamed Boudiaf a été arrêté en 1963 par Ahmed Ben Bella, il a quitté l’Algérie en 1964

        Ali Yahia Abdennour était ministre de Boumédienne entre 1965 et 1968. Il faut rappeler que Ali Yahia Abdennour a démissionné de son poste de ministre en 1968.

        Après l’indépendance, Ali Yahia Abdennour était député dans l’assemblée constituante et SG de l’UGTA. Il a rejoint la rébellion d’Ait Ahmed en 1963.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          était exécuté au peloton d’exécution,
          Quel français !
          En fait, Chaabani Mohamed n'a pas été exécuté à l'âge de 25 ans, mais exactement, le jour anniversaire de ses 30 ans (je crois que c'est le 04 septembre 1964). Allah yarhem chouhadas.
          « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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          • #6
            L'Histoire est tacite sur ce plan, Ali yahia Abdennour était bel et bien ministre de Houari Boumediene quand Mohamed BOUDIAF était déjà séquestré et envoyé à Reggane. Boudiaf nous rappelle tout cela dans son livre ”Où va l’Algerie”. Ce grand avocat était également au pouvoir quand le colonel Mohamed Chaabani, qui avait à peine 25 ans, était exécuté au peloton d’exécution, et quand ses frères de Kabylie recevaient alors a l'époque, la plus atroce des répressions. Il nous faut donc rendre au débat politique, qui est l’hygiène, voire même l’oxygène de la vie publique, son sérieux, sa dignité et apprendre à concevoir et a se dire la vérité au-delà de nos propres idées. Bonne anniversaire pour notre cher centenaire, mais vérité oblige.
            Toujours à vouloir noircir ceux que tu ne peut atteindre en hauteur Said...

            Tu a tout faux dans ta noirceur, et c'est très facile à vérifier, mais comme toujours, tu n'est pas à une ignominie près.

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            • #7
              Allah ibarek maître !

              Ecoutez ce chien de journaliste et l'autre chien Saadi comment ils traitaient le grand maître Ali yahia Abdenour :


              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Quel français !
                Cher Saladin,
                C'est du très bon français.. On dit qu'untel a été exécuté au sabre, qu'il a été exécuté a l’écartèlement, a l'écrasement, a la crucifixion, a la décapitation etc.. etc... Vous m'avez surement compris, les méthodes d'exécution faisant suite à une décision prononçant la peine de mort sont nombreuses et très variées en fonction des époques, des cultures mais aussi de la qualité du condamné et de son crime. Pour le colonel Mohamed Chaabani, qui avait à peine 25 ans, il était exécuté au peloton d’exécution.
                Allah yarhem chouhadas.
                Amine ya rabb El Alamine, mais même si quelques parts la vérité reste très blessante contre l’un des symboles de la résistance au régime, transformer l'histoire ne sert a rien. Ce dernier a bel et bien été amené à collaborer avec le pouvoir dans les premières années de l’indépendance. En fait ce n'est point moi qui le dit, mais c'est lui-même qui s’en est expliqué à plusieurs reprises en développant comme toujours ses propres arguments. Ce n'est pas la peine de se mentir a soi-même, le militantisme sincère consiste à ne pas cautionner les dérives susceptibles de contrarier l’essor de la révolution et ce d'ou qu'elles viennent.
                Ecoutez ce chien de journaliste et l'autre chien Saadi comment ils traitaient le grand maître Ali yahia Abdenour :
                Cher sekrouf,
                Une telle réaction de votre part témoigne surtout d’une incapacité intellectuelle à prendre acte des évolutions du droit et pousse vers la démolition des traditions réellement républicaines. Je pense en mon âme et conscience que le concept de liberté et de justice tel que présenté par Said Saadi, reste jusqu'à nos jours totalement inégalable. Ceci bien sur, exception faite de certaines visions seulement libertines.
                Dernière modification par said2010, 21 janvier 2021, 20h02.
                A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                • #9
                  Cher Said 2010

                  Ceci bien sur, exception faite de certaines visions seulement libertines.
                  Moi pas comprendre cette phrase ! Tu peux expliquer ?
                  « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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                  • #10
                    Je pense en mon âme et conscience que le concept de liberté et de justice tel que présenté par Said Saadi, reste jusqu'à nos jours totalement inégalable. Ceci bien sur, exception faite de certaines visions seulement libertines.
                    Il ne faut pas perdre de vue que Said Saadi dans le contexte du moment était le seul responsable d'un parti politique (à l'exception des militants du PAGS qui faisaient dans une "opposition constructive" en soutient du pouvoir), à avoir soutenu l’annulation des législatives de Décembre 91, et que Maitre Ali Yahia est signataire du Contrat de Rome...

                    Faut-il rappeler que Saadi avec le RCD avait subit une cuisante défaite lors de ces élections ? ... Face à son éternel rival (ou motif de sa création) le FFS, avec Ait Ahmed un autre signataire de ce contrat de Rome? ...

                    Faut-il aussi rappeler qu'en tant qu'avocat Maitre Ali Yahia est tenu de défendre comme il l'a expliquer toutes les couleurs politiques de l'arc-en ciel ? ...

                    En ce qui concerne les crimes de la décennie noire (et pas seulement) en Algérie, le jour ou on va ouvrir la boite à pandore (comme celle de la corruption), le monde serait éberlué ...(et ce n'est pas parce que Saadi accuse le FIS que c' en est une vérité vraie) ...
                    Dernière modification par infinite1, 21 janvier 2021, 22h00.

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                    • #11
                      Faut-il rappeler que Saadi avec le RCD avait subit une cuisante défaite lors de ces élections ?
                      Cher infinité,
                      Je ne faisais pas nécessairement allusion au RCD en tant que parti politique, mais seulement et surtout a la personnalité imposante de Said Saadi ainsi que de ses positions personnelles contre l’obscurantisme politique d'ou qu'il vienne. Il fait partie de ceux qui font preuve d’intégrité, de sagesse, de sérénité et de clairvoyance, de ceux qui haussent le niveau du débat et s’élèvent au dessus des questions secondaires en s’écartant de la surenchère simpliste, car il s’agit de l’avenir du peuple et du destin de la nation.
                      Moi pas comprendre cette phrase ! Tu peux expliquer ?
                      Cher Saladin,
                      Certains points soutenus par Saadi relèvent tout simplement de la polémique même si cela doit être tolérée dans le cadre d'un débat démocratique. Elles pourraient même devenir contre-productives en révélant, à l’avance, le dessous des cartes aux observateurs les plus avertis.
                      A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                      Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                      • #12
                        Cher infinité,
                        Je ne faisais pas nécessairement allusion au RCD en tant que parti politique, mais seulement et surtout a la personnalité imposante de Said Saadi ainsi que de ses positions personnelles contre l’obscurantisme politique d'ou qu'il vienne.
                        Ses positions personnelles dans le conteste du moment (l’annulation des législatives de Décembre 91 qui ont vue le FIS majoritaire) reflètent celles du RCD un parti de pseudo démocratie créer dans les laboratoires du régime (ce n'est moi qui le dit, c'est les proches compagnons de Saadi, et fondateurs de son parti).

                        Il fait partie de ceux qui font preuve d’intégrité, de sagesse, de sérénité et de clairvoyance, de ceux qui haussent le niveau du débat et s’élèvent au dessus des questions secondaires en s’écartant de la surenchère simpliste, car il s’agit de l’avenir du peuple et du destin de la nation.
                        Soit! ... mais cette sérénité et clairvoyance, n' exonère en rien sa complicité avec le régime et son maintien au pouvoir ...

                        Pour ce qui est de l'intégrité, l'histoire a fini par prouver le contraire, c'est le même Saadi qui est conspué dans les marches (dans les fiefs de Kabylie) comme en tout azimutes...
                        Dernière modification par infinite1, 22 janvier 2021, 19h51.

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                        • #13
                          mais cette sérénité et clairvoyance, n' exonère en rien sa complicité avec le régime et son maintien au pouvoir ...
                          Cher infinité,
                          Il n'y a absolument aucune complicité collaboratrice ou de connivence a signaler de la part de Said Saadi avec le régime en place. Il a tout juste fait ce que doit le moment et là ou il pensait servir son pays et sa nation. Avec un esprit tellement indépendant et une pensée aussi engagée accuser Saadi de trahison, cela forme une atteinte a la démocratie. Cette vision plutôt rétrograde sur la valeur de Said Saadi ajoute une confusion insupportable sur le plan politique et jette le doute sur les vrais combattants politiques. Personne ne peut attribuer de reproche sur des liens qu'aurait eu ce leader du RCD avec le pouvoir algérien. Chercher à le discréditer, voire a l'abattre, n'a qu'une seule et même raison. Il s'est toujours opposé à toute négociation avec les islamistes alors que beaucoup de traîtres a la nation y sont encore favorables. Ensuite que certaines erreurs lui soient imputées, cela ne gâche rien a l'affaire.
                          A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                          Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                          • #14
                            Personne ne peut attribuer de reproche sur des liens qu'aurait eu ce leader du RCD avec le pouvoir algérien. Chercher à le discréditer, voire a l'abattre, n'a qu'une seule et même raison.
                            Des vidéos de ses proches et pas des moindres qui le mettent en accusation de connivence avec le pouvoir existent même sut ce site...

                            Alors de là à dire que Saadi est un chantre de l'opposition, c'est vite aller en besogne. Dés la création du RCD à sa tête Said Saadi, le but été la division de la Kabylie acquise au départ dans son ensemble au FFS d'Ait Ahmed.

                            Et d’ailleurs il n'est pas le seul dans ce cas, Nahnnah avec son Hamas devenu le MSP, le Nahdha n'eta3 Addami, le fond de commerce de Djablah, est pareil, c'est une manière de rivaliser, de contre-carrer le FIS et picétout du coté de la mouvance islamique, comme du coté des démocrates avec la profusion des pseudo partis qui n'ont de parti que de nom ...

                            En vérité, c'est des partis d'opposition; contre la réelle opposition. Le temps a fini par révéler l'imposture et à les discrédités dans leur ensemble...
                            Dernière modification par infinite1, 25 janvier 2021, 12h30.

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                            • #15
                              Dés la création du RCD à sa tête Said Saadi, le but été la division de la Kabylie acquise au départ dans son ensemble au FFS d'Ait Ahmed.
                              Cher infinité,
                              Il vous faut donc d’abord nous expliquer si ces deux partis, le Front des forces socialistes et le Rassemblement pour la culture et la démocratie, sont des partis nationaux ou kabyles et dans quelle mesure peuvent-ils dépasser le cadre régional et constituer une alternative démocratique viable pour tout le pays. De toute façon, c'est malheureux mais jusqu'à présent leurs force n'émane que de l’instrumentalisation de l’identité et de l’ethnicité berbère, et qui constitue une ressource politique pour ces organisations politiques concurrentes en lutte pour imposer chacune sa propre stratégie. La création du RCD ne visait point à supplanter le FFS de Hocine Aït Ahmed pour le contrôle de la Kabylie. Au contraire, il a toujours cherché un alliance visant à proposer une alternative démocratique au pouvoir algérien. Nous le savons maintenant, la volonté du RCD de collaborer avec les partis politiques et les tenants du pouvoir ne répondait qu'à une stratégie de légitimation et devenait nécessaire en vue de clouer le pouvoir au pilori.
                              A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                              Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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