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Que disent les savants sur l'euthanasie

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  • Que disent les savants sur l'euthanasie

    Salam a tous,
    Euthanasie : Mort douce, de laquelle la souffrance est absente, soit naturellement, soit par l'effet d'une thérapeutique dans un sommeil provoqué.

    Que disent les savants de l'Islam sur l'euthanasie ??

  • #2
    Salam Hakima45,

    l'euthanasie est un sujet important et merci de l'avoir soulevé. Voici ce que j'ai trouvé, pour ma part : l'article de :


    Tahar Mahdi
    Docteur en langue et civilisation arabes section droit musulman de PARIS 8, auteur de plusieurs ouvrages, Tahar Mahdi est détenteur d’une Licence en langue et civilisation arabo-islamique, de l’université des sciences islamiques Damas (Syrie), et d’une Maîtrise de Droit jurisprudence de cette même université. Il est également titulaire d’un D E A « Anthropologie et Histoire des Religions » Sorbonne E P H E section IV des sciences religieuses.


    Certaines personnes souffrent terriblement, et sans faire référence à l’idée eschatologique, elles demandent qu’on mette fin à leur vie du fait que ce qu’elle subissent dépasse leur capacité physique et intellectuelle.
    Devant cette réalité douloureuse, l’homme a donné son point de vue et proposé des solutions variantes et inconstantes selon les personnes et les circonstances de leur vie.
    L’islam, quant à lui n’est pas resté muet à ce propos et par l’intermédiaire d’imminents juristes a explicité la question. Mais avant de donner notre point de vue en tant que juriste musulman, nous essayons de définir l’euthanasie pour situer la question d’un point de vue réel et physique.

    Définition :
    L’euthanasie, c’est l’usage de l’ensemble des méthodes qui provoquent une mort sans souffrance, afin d’abréger une agonie très longue, ou une maladie douloureuse à l’issue fatale.

    Diagnostic :
    Un enfant atteint de la maladie de Crewsfield Jacob à un stade très avancé. L’on sait tous que cette maladie provoque la mort après une situation de paralysie générale impliquant une souffrance terrible.
    Devant cette situation, les médecins ont trois choix :
    Le premier consiste au fait de brancher l’enfant à des machines artificielles lui permettant de « vivre ».
    Le second lui injecter un produit mortel dans le dessein d’abréger ses souffrances.
    Le troisième débrancher les machines et le laisser mourir tranquillement.

    Commentaire


    • #3
      (SUITE)
      Analyse :
      On peut distinguer deux sortes d’euthanasies dans les procédés précédents :
      Une euthanasie active qui consiste à mettre fin à la vie d’un être humain.
      Une autre passive qui consiste à laisser le patient mourir sans lui donner des médicaments ni le brancher à des machines le maintenant en « vie ».

      Nous constatons que l’euthanasie active
      est interdite juridiquement (shar’an), car elle correspond à un meurtre commis par le médecin, même lorsqu’il agit à la demande du patient en ayant l’intention d’abréger la souffrance de ce dernier. En effet, quelle que soit la méthode avec laquelle l’on met fin à une vie, cet acte ne peut être décrit que par l’homicide. Selon nous la responsabilité du médecin est évidente, d’autant plus qu’il outrepasse ses prérogatives en agissant de la sorte. Et quelle que soit l’intention qui le motive, il ne peut pas être plus miséricordieux envers le patient que Dieu qui lui a donné la vie et qui la lui reprend dans les conditions qu’il veut.


      Quant à l’euthanasie passive
      et qui consiste à ne pas maintenir la vie du patient par des moyens artificiels et dérisoires, y compris des médicaments qui n’améliorent pas sa situation selon la règle de la causalité ou la cause à effet, c’est-à-dire sababiyya.
      Elle ne peut pas être interdite, dans ces cas précis, du fait que la majorité des juristes musulmans n’impose pas les soins médicaux même dans des cas où l’on espère la guérison.
      Ils ont considéré que se soigner, fait partie du permis, c’est-à-dire mubâh, et nullement de l’obligatoire et que ceux qui ont imposé les soins constituent une minorité de juristes selon certains savants shâfi’ites, hanbalites et certains autres.
      Ces mêmes savants ont engagé un débat consistant à situer hiérarchiquement les soins et l’endurance. Ceux qui soutenaient l’endurance ont étayé leur préférence juridique sur le hadîth d’Ibn ’Abbâs rapporté par Bukhâry dans lequel il dit : (Il y avait une servante atteinte d’épilepsie ou çara’ , un jour elle a demandé au prophète de prier pour qu’elle guérisse. Et le prophète de répondre : si tu patientes tu auras le paradis, sinon je prie immédiatement pour que Dieu te guérisse. La servante a dit : je préfère patienter, mais j’aimerais que Dieu adoucisse mon agitation pour que je ne me dévoile pas durant la crise. Et le prophète pria pour elle. (Voir chap. mardhâ de Bukhâry et Muslim, chap. birr wa çila, n° 2265).
      Ibn Taymiya dans ses Fatâwâ Kubrâ. Rapporte que plusieurs compagnons çahâba et successeur tâbi’în, ne se soignaient jamais et préféraient patienter et endurer pour gagner la récompense divine. Mais cela ne veut pas dire que le fait de se soigner constitue une désobéissance, c’est au contraire, puisque Dieu aime que son serviteur soit fort et en bonne santé pour pouvoir l’adorer convenablement.

      Parmi les compagnons, qui préféraient s’abstenir de se soigner l’on compte Abû Darr et Ubay b. Ka’b. L’ensemble des compagnons savaient cela et personne n’est venu protester devant eux pour les obliger à abandonner ce comportement. Ce qui prouvent selon les règles normatives de la pensée juridique que l’abstention de se soigner n’est pas interdite, car les compagnons n’acceptaient pas que l’on commette des interdits sans qu’ils réagissent.
      Dans revivification des sciences religieuses ou ihyâ ’ulûm al-dîn l’imâm Gazzâly dans le chapitre tawakkul réfute la thèse de celui qui prétend que l’abstention de se soigner est meilleure que le contraire. Donc, il existe les deux tendances dans l’islam.
      Dernière modification par absente, 06 mai 2007, 08h42. Motif: répétition de texte

      Commentaire


      • #4
        (Suite et fin)


        Conclusion
        Vu les différentes tendances des honorables compagnons à ce sujet en présence du prophète.
        Vu que le prophète n’a aucunement favorisé l’une des deux tendances des compagnons.
        Vu la divergence suscitée entre les savants musulmans à propos du fait de se soigner ou de s’abstenir.
        Vu les éléments scripturaires que nous avons avancés pour les deux tendances.
        Nous constatons que les juristes musulmans sont divisés en trois groupes :
        Un groupe considère que se prodiguer des soins relève du permis mubâh. Ceci est le point de vue de la majorité.
        Un groupe considère que se prodiguer des soins relève du recommandé mustahabb. Ce groupe est minoritaire par rapport au premier.
        Quant au troisième groupe, il considère que se prodiguer des soins relève de l’obligatoire, mais ceux-là sont minoritaire par rapport au second groupe.
        Par conséquent, se prodiguer des soins lorsqu’ils sont utiles constitue au minimum un recommandé.
        Nous avons constaté à la lumière de ces éléments que le maintien de la vie du patient artificiellement relève du non-sens ou du moins de l’erreur car de cette manière l’on abuse de notre savoir-faire scientifique en portant par là même atteint à la dignité de l’homme. Lequel devient une simple chose disposé quelque part dans un coin de l’hôpital à cause de ses pseudo-soins.
        Donc, l’euthanasie qu’on appelle passive est tout à fait légale juridiquement selon les éléments scripturaires avancés. Et qu’il est peut-être préférable de pratiquer ce genre de procédé que de maintenir les patients dans une vie artificielle et les empêcher de répondre à l’appel du seigneur gloire à lui !
        Quant à l’euthanasie active, elle est absolument interdite en islam selon notre recherche, car elle relève de l’homicide même lorsqu’on est devant une situation désespérée. La seule chose permise dans ces cas, c’est de laisser le patient mourir naturellement sans lui procurer un médicament dérisoire ou lui attribuer une vie éphémère.
        Cela ne concerne bien évidemment pas les médicaments qu’on prend pour alléger la douleur, ou pour calmer la crise.
        Et le sujet est ouvert au débat, dans les règles du débat, dans le bon sens et dans la fraternité.

        Références :
        1- Les fatâwâ kubrâ ; les consultations doctrinales majeures, Ibn Taymiya, volume 4, p. 260. Cdrom maktabat al-fiqh al-islamy, éd. Aris. Année 2000.
        2- Bukhâry, chap. maradh. Ibid.
        3- Muslim, birr wa çila, 2265. Ibid.
        4- Ihyâ ’ulûm al-dîn, volume 4 p. 290. Ibid.
        5- Zâd al-ma’âd, volume 3. chap. tadâwy. Ibid.
        6- Fatâwâ mu’âçira Qaradâwy. Volume 2, p. 525.
        7- Le Littré de la langue française. Cdrom.

        Commentaire


        • #5
          L'acharnement therapeutique est a proscrire, l'euthanasie active tout autant.

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          • #6
            le droit de mourir, mais à temps, attendre son tour qui est prescrit par Allah

            la demande de mourir, bon cela a un rapport dierect avec le suicide organisé, queqleu soit les raisons, le musulman ne doit pas aider au suicide!

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            • #7
              A Menberline :

              En Islam, il est pas question d'aider au suicide, il existe 2 cas d'euthanasie

              Active : consiste à mettre fin à la vie
              Passive : consiste à laisser le patient mourir sans lui donner des
              médicaments ni le brancher à des machines le maintenant en
              « vie ».

              C'était pourtant clair :
              Par conséquent, se prodiguer des soins lorsqu’ils sont utiles constitue au minimum un recommandé.

              Nous avons constaté à la lumière de ces éléments que le maintien de la vie du patient artificiellement relève du non-sens ou du moins de l’erreur car de cette manière l’on abuse de notre savoir-faire scientifique en portant par là même atteint à la dignité de l’homme. Lequel devient une simple chose disposé quelque part dans un coin de l’hôpital à cause de ses pseudo-soins.

              Donc, l’euthanasie qu’on appelle passive est tout à fait légale juridiquement selon les éléments scripturaires avancés. Et qu’il est peut-être préférable de pratiquer ce genre de procédé que de maintenir les patients dans une vie artificielle et les empêcher de répondre à l’appel du seigneur gloire à lui !

              Quant à l’euthanasie active, elle est absolument interdite en islam selon notre recherche, car elle relève de l’homicide même lorsqu’on est devant une situation désespérée. La seule chose permise dans ces cas, c’est de laisser le patient mourir naturellement sans lui procurer un médicament dérisoire ou lui attribuer une vie éphémère.

              Cela ne concerne bien évidemment pas les médicaments qu’on prend pour alléger la douleur, ou pour calmer la crise.
              Encore une fois l'Islam reste juste et en parfaite coordination avec la science

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              • #8
                sharize

                En Islam, il est pas question d'aider au suicide, il existe 2 cas d'euthanasie

                Active : consiste à mettre fin à la vie
                Passive : consiste à laisser le patient mourir sans lui donner des
                médicaments ni le brancher à des machines le maintenant en
                « vie ».
                sorry, l euthanasie en Islam??, comment ?et où ? , stp. la source, la reference dans le Coran ou dans la Souna!

                sino, il s agit bien d un suicide, et c est haram!
                merci

                Commentaire


                • #9
                  Encore une fois l'Islam reste juste et en parfaite coordination avec la science
                  oui, d accord, mais dans les limites du Coran et de la Souna!
                  mais pas n importe comment: la science permet aujourdh hui de changer son sexe du mal eu femelle ou vice versa, ! doit on se demander si l Islam le permet ou pas!? l Islam doit il là aussi s aligner sur le developpement de chirurgie!

                  Commentaire


                  • #10
                    sorry le lien au rejeté

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                    • #11
                      A MenBerline

                      Il faut absolument lire ou relire ce que j'ai posté tu as les références des savants et ce sur quoi ils se sont appuyés.

                      Il faut réactualiser le language surtout à l'époque du prophète le mot euthanasie et sous cette dimension n'existait pas.

                      C'est ce qu'on apelle le consensus - ou l'Ijmâ des savants concernant des cas nouveaux qui se présentent et ils font un effort de réflexion "ijtihâd" pour traiter des nouveaux sujets en les comparant à ceux existants à l'époque de la révélation, ils s'appuient bien sûr sur le Coran et la sounna.

                      Et c'est pour cette raison que Dieu enjoint les musulmans à s'en référer à l'autorité des savants :

                      "Croyants ! obéissez à Dieu, obéissez au Prophète et à ceux d'entre vous qui détiennet l'autorité. En cas de désaccord entre vous, référez-en à Dieu et au Prophète," (Sourate 4 verset 59)

                      Dans ce verset, l'injonction d'obéir à Dieu et à son Prophète est une injonction de suivre le Coran/sounna.
                      L'ordre d'obéir à ceux exercant l'autorité parmi les musulmans enjoint de suivre les avis des moujtahids car ce sont eux qui exercent l'autorité en matièrre juridique (fiqh).dans ce cas là précisément

                      Quant à l'ordre qui préconie de se référer à Dieu et au Prophète en cas de désaccord c'est une injonction de pratiquer le Qyâs, lorsque les textes ne prévoient pas le cas en question et que l'ijmâ fait défaut.

                      Il y a aussi le hâdit de mou'âdh Ibn Jabal pour aussi justifier ce procédé.

                      mais il faut lire ce que j'ai déjà posté, c'est très clair et tu te rendras compte que il n'y a aucune innovation ni permis de suicide, il existe 2 cas nouveaux à l'Islam et il faut bien trancher les cas nouveaux selon la jurisprudence islamique, et le processus du qyâs

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                      • #12
                        Le sujet m'interesse car je suis médecin et j'ai quelques vacations auprès de personnes handicapés lourds parfois en fin de vie.
                        Ma déontologie médicale (Qui n'engage que moi) m'oblige à prodiguer des soins jusqu'au bout. La médecine est la pour procurer des soins et sauver des vies et non pas pour la détruire ou de l'abréger. Je me refuse activement ou passivement de mettre fin à une vie.
                        Du point de vue religieux, je sais qu'une des principale régle de l'islam (corrrigez moi si je me trompe) est de protéger la vie et non pas la détruire, ce qui me réconforte dans mon opinion.
                        Je suis donc contre l'euthénasie.

                        Commentaire


                        • #13
                          sharize

                          dan ton message du "Aujourd'hui 22h01" tu ne m apprends rien et tu ne me reponds pas à ma question!
                          Pour etre plus clair: dans l l'euthanasie (passive ou pas,) s agit il d un suicide organisé ou pas? passif ou pas, il s agit d un suicide, puisque ce n est pas la volonté de Dieu, mais la demande du patient et/ou de ses proches de vouloir s infliger la mort!

                          où est la dieffrence entre ces cas et quelqu un qui est despressif et qui se jete du 20 eme etage ou qui se jete devant un TGV en marche !

                          je ne prierai jamais pour quelqu un qui se fait donné la mort!

                          Commentaire


                          • #14
                            Menberline écrit :
                            dan ton message du "Aujourd'hui 22h01" tu ne m apprends rien et tu ne me reponds pas à ma question!
                            Pour etre plus clair: dans l l'euthanasie (passive ou pas,) s agit il d un suicide organisé ou pas? passif ou pas, il s agit d un suicide, puisque ce n est pas la volonté de Dieu, mais la demande du patient et/ou de ses proches de vouloir s infliger la mort!
                            je crois que c'est la 3ème fois que je réponds : il faut lire attentivement l'article (même si j'admet que c'est pas facile)


                            L'Islam lorsque un être humain doit subir des atroces souffrances et qu'il est sûr qu'il mourra et dans le cas où se sont des machines qui le tiennent en vie, à ce moment là il est mieux de le laisser mourrir de mort naturelle et de ne plus lui prodiguer des médicaments (seulement si ils ne lui servent à rien) bien evidemment les médicaments pour soulager ou atténuer la douleur restent très fortements recommandé !

                            Le processus naturel au lieu du maintien de vie artificiel qui enlève toute dignité à l'être humain, puisque sans cette machine, il arrête de souffrir et meurt, c'est naturel et c'est cela que l'euthanasie passive que l'Islam autorise.

                            mais si la vie n'est pas menacé et que l'être humain vit sans aide artificiel, il est interdit par l'Islam car ce serait un homicide.
                            Saoura écrit
                            Le sujet m'interesse car je suis médecin et j'ai quelques vacations auprès de personnes handicapés lourds parfois en fin de vie.
                            Ma déontologie médicale (Qui n'engage que moi) m'oblige à prodiguer des soins jusqu'au bout. La médecine est la pour procurer des soins et sauver des vies et non pas pour la détruire ou de l'abréger. Je me refuse activement ou passivement de mettre fin à une vie.
                            Du point de vue religieux, je sais qu'une des principale régle de l'islam (corrrigez moi si je me trompe) est de protéger la vie et non pas la détruire, ce qui me réconforte dans mon opinion.
                            Je suis donc contre l'euthénasie.
                            Voici la réponse, qui était déjà dans le sujet.


                            Nous constatons que l’euthanasie active
                            est interdite juridiquement (shar’an), car elle correspond à un meurtre commis par le médecin, même lorsqu’il agit à la demande du patient en ayant l’intention d’abréger la souffrance de ce dernier. En effet, quelle que soit la méthode avec laquelle l’on met fin à une vie, cet acte ne peut être décrit que par l’homicide. Selon nous la responsabilité du médecin est évidente, d’autant plus qu’il outrepasse ses prérogatives en agissant de la sorte. Et quelle que soit l’intention qui le motive, il ne peut pas être plus miséricordieux envers le patient que Dieu qui lui a donné la vie et qui la lui reprend dans les conditions qu’il veut.
                            Donc l'Islam rejoint complètement ton avis sur cette question et ta position en tant que médecin et ton éthique et c'est tout à ton honneur

                            Commentaire


                            • #15
                              Et l'euthanasie passive, n'est pas un homicide que l'Islam autorise car maintenir l'être humain dans des souffrances vaines et inutiles sachant pertinememnt qu'il sera toute sa vie impotent c'est dégradant pour la condition humaine et ça atteinte la dignité de l'homme, je ne comprends pas pourquoi on maintiendrait en vie des gens qui n'aspirent qu'à mourrir de mort naturelle et j'insiste de mort naturelle, pourquoi ne pas laisser Dieu les accueillir, au leiu de les livrer à des souffrances inutiles qui ne feront ni avancer, ni reculer ?

                              C'est le droit à la mort naturelle que l'euthanasie passive et pas un suicide !

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