Tweet
Madrid, 20 janvier 2021. - (ECSAHARAUI)
Par Lehbib Abdelhay / ECS
Le Front Polisario a affirmé mardi sa volonté de reprendre les négociations onusiennes avec le Maroc sur le statut du Sahara occidental, même s'il exclut de déposer les armes après 30 ans sans progrès significatif.
«Par le passé, nous avons placé notre pleine confiance dans la communauté internationale et arrêté définitivement la lutte armée. Nous avons attendu 30 ans ... des promesses non tenues», a déploré Sidi Ougal, secrétaire général à la sécurité et à la documentation.
Nous sommes prêts à négocier, nous sommes prêts pour toute médiation, mais, en même temps, nous maintenons la lutte armée basée sur notre expérience », a ajouté le responsable.
Le Front Polisario se dit «en état de guerre légitime de défense» puisque le Maroc a envoyé ses troupes à l'extrême sud du territoire le 13 novembre pour expulser un groupe de militants sahraouis qui bloquaient la brèche illégale à El Guerguerat.
Les autorités militaires sahraouies ont mis 510 attentats à la bombe contre les positions marocaines depuis la reprise de la guerre. "Ce n'est que le début ... Cela va augmenter", a-t-il ajouté.
De son côté, Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario à l'ONU, lors d'une conférence de presse tenue hier à la Présidence de la République, offrant les dernières nouvelles sur le conflit sahraoui après la reprise de la lutte armée, a souligné que "la Le Front Polisario se réserve le droit de se défendre par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée », réitérant que le Front Polisario garde la porte ouverte à une solution pacifique. Cela garantit le plein respect du droit à la liberté et à l'indépendance du peuple sahraoui.
En réponse à une question du correspondant de l'agence de presse sahraouie sur le rôle attendu des Nations unies après la rupture marocaine du cessez-le-feu, Sidi Omar a répondu: "Le peuple sahraoui compte sur Dieu puis sur sa fermeté et volonté de réaliser pleinement leurs droits, indiquant que la question sahraouie est entrée dans une nouvelle phase ". Après le 13 novembre, la reprise de la lutte armée et la participation à tout processus de négociation dépendent de l'évolution des événements sur le terrain et de la gravité du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale.
Répondant à la question de l'Agence France-Presse et à la possibilité de parler d'une solution au problème à l'heure actuelle, Sidi a déclaré: "La seule solution est de garantir le droit non négociable de notre peuple à la liberté et à l'indépendance, et a ajouté qu'il n'y avait pas de processus de négociation pour le moment. "
Concernant le retard ou l'absence de nomination d'un nouvel envoyé du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, le représentant du Front Polisario aux Nations unies a confirmé que la raison en est la position de l'Etat d'occupation marocain.
En ce qui concerne la situation des droits de l'homme suite aux violations continues des droits de l'homme dans les villes occupées du Sahara Occidental et la nécessité de créer un mécanisme international pour les surveiller, Sidi Omar a expliqué que l'obstruction française au sein du Conseil de sécurité est ce qui l'empêche, malgré la connaissance de toutes les organisations internationales de la situation des droits de l'homme dans ce pays.
Par Lehbib Abdelhay / ECS
Le Front Polisario a affirmé mardi sa volonté de reprendre les négociations onusiennes avec le Maroc sur le statut du Sahara occidental, même s'il exclut de déposer les armes après 30 ans sans progrès significatif.
«Par le passé, nous avons placé notre pleine confiance dans la communauté internationale et arrêté définitivement la lutte armée. Nous avons attendu 30 ans ... des promesses non tenues», a déploré Sidi Ougal, secrétaire général à la sécurité et à la documentation.
Nous sommes prêts à négocier, nous sommes prêts pour toute médiation, mais, en même temps, nous maintenons la lutte armée basée sur notre expérience », a ajouté le responsable.
Le Front Polisario se dit «en état de guerre légitime de défense» puisque le Maroc a envoyé ses troupes à l'extrême sud du territoire le 13 novembre pour expulser un groupe de militants sahraouis qui bloquaient la brèche illégale à El Guerguerat.
Les autorités militaires sahraouies ont mis 510 attentats à la bombe contre les positions marocaines depuis la reprise de la guerre. "Ce n'est que le début ... Cela va augmenter", a-t-il ajouté.
De son côté, Sidi Mohamed Omar, représentant du Front Polisario à l'ONU, lors d'une conférence de presse tenue hier à la Présidence de la République, offrant les dernières nouvelles sur le conflit sahraoui après la reprise de la lutte armée, a souligné que "la Le Front Polisario se réserve le droit de se défendre par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée », réitérant que le Front Polisario garde la porte ouverte à une solution pacifique. Cela garantit le plein respect du droit à la liberté et à l'indépendance du peuple sahraoui.
En réponse à une question du correspondant de l'agence de presse sahraouie sur le rôle attendu des Nations unies après la rupture marocaine du cessez-le-feu, Sidi Omar a répondu: "Le peuple sahraoui compte sur Dieu puis sur sa fermeté et volonté de réaliser pleinement leurs droits, indiquant que la question sahraouie est entrée dans une nouvelle phase ". Après le 13 novembre, la reprise de la lutte armée et la participation à tout processus de négociation dépendent de l'évolution des événements sur le terrain et de la gravité du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale.
Répondant à la question de l'Agence France-Presse et à la possibilité de parler d'une solution au problème à l'heure actuelle, Sidi a déclaré: "La seule solution est de garantir le droit non négociable de notre peuple à la liberté et à l'indépendance, et a ajouté qu'il n'y avait pas de processus de négociation pour le moment. "
Concernant le retard ou l'absence de nomination d'un nouvel envoyé du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, le représentant du Front Polisario aux Nations unies a confirmé que la raison en est la position de l'Etat d'occupation marocain.
En ce qui concerne la situation des droits de l'homme suite aux violations continues des droits de l'homme dans les villes occupées du Sahara Occidental et la nécessité de créer un mécanisme international pour les surveiller, Sidi Omar a expliqué que l'obstruction française au sein du Conseil de sécurité est ce qui l'empêche, malgré la connaissance de toutes les organisations internationales de la situation des droits de l'homme dans ce pays.
Commentaire