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Le Front Polisario demande à l'Espagne de reconnaître sa responsabilité au Sahara Occidental et de s'impliquer davantage dans la résolution du conflit.
Le Front Polisario espère que le nouveau président américain, Joe Biden, reculera et adoptera une position «conciliante» après la décision de Trump sur la reconnaissance du Sahara occidental.
Chahid Alhafed, 19 janvier 2021. - (ECSAHARAUI)
Par Lehbib Abdelhay / ECS - Agences
Le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Documentation de la RASD, Sidi Ougal, a averti ce mardi que les tensions ouvertes avec le Maroc en novembre dernier entraîneront de grandes tensions dans la région du Maghreb et menacent une guerre ouverte à tous. possibilités.
Lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui via la télématique, le chef du renseignement sahraoui a souligné que la guerre actuelle ira au-delà du mur défensif marocain.
«Toute la région est exposée à une scène de guerre ouverte», a-t-il affirmé avant de préciser que «l'action marocaine» au Sahara occidental affecte également la frontière des pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie.
Ougal a souligné que compte tenu de la politique «expansionniste» marocaine, «cela nous conduit au fait que tous les scénarios sont possibles dans cette guerre». "Le Maroc mène une politique expansionniste non seulement avec les Sahraouis mais aussi avec les pays voisins, qui sont menacés", a-t-il prévenu.
En ce sens, le SG de la sécurité et de la documentation de la RASD a indiqué que la Mauritanie a déjà subi des attaques de l'armée royale marocaine.
"Le Front Polisario avertit depuis longtemps la communauté internationale que cela conduirait à la guerre", a déclaré Ougal.
Le responsable sahraoui a assuré que les attaques de l'armée sahraouie se poursuivront jusqu'à la libération totale de tous les territoires de la République sahraouie.
Ougal a profité de l'occasion pour rappeler que le Maroc maintient un «silence médiatique» sur le conflit pour préserver ses intérêts, notamment économiques. "Nous sommes au début de la guerre, mais Rabat devra reconnaître tôt ou tard l'existence d'une guerre, et cela aura des résultats au niveau local et international", a-t-il conclu.
Un processus politique stagnant
Pour sa part, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, le Dr Sidi Omar, a dénoncé lors de cette conférence de presse télématique que le processus politique conduit par l'ONU est "totalement bloqué" et regrette qu'il ne puisse donc pas être parlent d'un «processus politique» au Sahara occidental, qui manque d'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la région.
«Nous sommes confrontés à une nouvelle situation marquée par l'acte d'agression du Maroc en novembre, qui a contraint le peuple sahraoui à revenir prendre les armes. (...) Personne, il n'y a toujours pas de résultats », a-t-il souligné avant de souligner que l'Espagne« pourrait faire beaucoup plus, en commençant par reconnaître sa responsabilité politique »dans la région.
Sidi Mohamed Omar, dans cette conférence de presse qu'il a offerte aujourd'hui à la Présidence de la République, offrant les dernières nouvelles sur le conflit sahraoui après la reprise de la lutte armée, a souligné que "le Front Polisario se réserve le droit de se défendre par tous des moyens légitimes, y compris la lutte armée », réitérant que le Front Polisario garde la porte ouverte à une solution pacifique. Cela garantit le plein respect du droit à la liberté et à l'indépendance du peuple sahraoui.
En réponse à une question du correspondant de l'agence de presse sahraouie SPS sur le rôle que l'ONU devrait adopter après la rupture marocaine du cessez-le-feu, Sidi Omar a répondu: "Le peuple sahraoui compte sur Dieu puis sur leur fermeté et volonté de réaliser pleinement leurs droits, indiquant que la question sahraouie est entrée dans une nouvelle phase. " Après le 13 novembre, la reprise de la lutte armée et la participation à tout processus de négociation dépendent de l'évolution des événements sur le terrain et de la gravité du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale.
En réponse à la question de l'Agence France-Presse AFP et à la possibilité de parler d'une solution au problème à l'heure actuelle, Sidi a déclaré: «La seule solution est de garantir le droit non négociable de notre peuple à la liberté et à l'indépendance. , ajoutant qu'il n'y a pas de processus de négociation pour le moment. "
Concernant le retard ou l'absence de nomination d'un nouvel envoyé du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, le représentant du Front Polisario aux Nations unies a confirmé que la raison en est la position de l'Etat d'occupation marocain.
En ce qui concerne la situation des droits de l'homme suite aux violations continues des droits de l'homme dans les villes occupées du Sahara Occidental et la nécessité de créer un mécanisme international pour les surveiller, Sidi Omar a expliqué que l'obstruction française au sein du Conseil de sécurité est ce qui l'empêche, malgré la connaissance de toutes les organisations internationales de la situation des droits de l'homme dans ce pays.
Le Front Polisario espère que le nouveau président américain, Joe Biden, reculera et adoptera une position «conciliante» après la décision de Trump sur la reconnaissance du Sahara occidental.
Chahid Alhafed, 19 janvier 2021. - (ECSAHARAUI)
Par Lehbib Abdelhay / ECS - Agences
Le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Documentation de la RASD, Sidi Ougal, a averti ce mardi que les tensions ouvertes avec le Maroc en novembre dernier entraîneront de grandes tensions dans la région du Maghreb et menacent une guerre ouverte à tous. possibilités.
Lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui via la télématique, le chef du renseignement sahraoui a souligné que la guerre actuelle ira au-delà du mur défensif marocain.
«Toute la région est exposée à une scène de guerre ouverte», a-t-il affirmé avant de préciser que «l'action marocaine» au Sahara occidental affecte également la frontière des pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie.
Ougal a souligné que compte tenu de la politique «expansionniste» marocaine, «cela nous conduit au fait que tous les scénarios sont possibles dans cette guerre». "Le Maroc mène une politique expansionniste non seulement avec les Sahraouis mais aussi avec les pays voisins, qui sont menacés", a-t-il prévenu.
En ce sens, le SG de la sécurité et de la documentation de la RASD a indiqué que la Mauritanie a déjà subi des attaques de l'armée royale marocaine.
"Le Front Polisario avertit depuis longtemps la communauté internationale que cela conduirait à la guerre", a déclaré Ougal.
Le responsable sahraoui a assuré que les attaques de l'armée sahraouie se poursuivront jusqu'à la libération totale de tous les territoires de la République sahraouie.
Ougal a profité de l'occasion pour rappeler que le Maroc maintient un «silence médiatique» sur le conflit pour préserver ses intérêts, notamment économiques. "Nous sommes au début de la guerre, mais Rabat devra reconnaître tôt ou tard l'existence d'une guerre, et cela aura des résultats au niveau local et international", a-t-il conclu.
Un processus politique stagnant
Pour sa part, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, le Dr Sidi Omar, a dénoncé lors de cette conférence de presse télématique que le processus politique conduit par l'ONU est "totalement bloqué" et regrette qu'il ne puisse donc pas être parlent d'un «processus politique» au Sahara occidental, qui manque d'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la région.
«Nous sommes confrontés à une nouvelle situation marquée par l'acte d'agression du Maroc en novembre, qui a contraint le peuple sahraoui à revenir prendre les armes. (...) Personne, il n'y a toujours pas de résultats », a-t-il souligné avant de souligner que l'Espagne« pourrait faire beaucoup plus, en commençant par reconnaître sa responsabilité politique »dans la région.
Sidi Mohamed Omar, dans cette conférence de presse qu'il a offerte aujourd'hui à la Présidence de la République, offrant les dernières nouvelles sur le conflit sahraoui après la reprise de la lutte armée, a souligné que "le Front Polisario se réserve le droit de se défendre par tous des moyens légitimes, y compris la lutte armée », réitérant que le Front Polisario garde la porte ouverte à une solution pacifique. Cela garantit le plein respect du droit à la liberté et à l'indépendance du peuple sahraoui.
En réponse à une question du correspondant de l'agence de presse sahraouie SPS sur le rôle que l'ONU devrait adopter après la rupture marocaine du cessez-le-feu, Sidi Omar a répondu: "Le peuple sahraoui compte sur Dieu puis sur leur fermeté et volonté de réaliser pleinement leurs droits, indiquant que la question sahraouie est entrée dans une nouvelle phase. " Après le 13 novembre, la reprise de la lutte armée et la participation à tout processus de négociation dépendent de l'évolution des événements sur le terrain et de la gravité du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale.
En réponse à la question de l'Agence France-Presse AFP et à la possibilité de parler d'une solution au problème à l'heure actuelle, Sidi a déclaré: «La seule solution est de garantir le droit non négociable de notre peuple à la liberté et à l'indépendance. , ajoutant qu'il n'y a pas de processus de négociation pour le moment. "
Concernant le retard ou l'absence de nomination d'un nouvel envoyé du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, le représentant du Front Polisario aux Nations unies a confirmé que la raison en est la position de l'Etat d'occupation marocain.
En ce qui concerne la situation des droits de l'homme suite aux violations continues des droits de l'homme dans les villes occupées du Sahara Occidental et la nécessité de créer un mécanisme international pour les surveiller, Sidi Omar a expliqué que l'obstruction française au sein du Conseil de sécurité est ce qui l'empêche, malgré la connaissance de toutes les organisations internationales de la situation des droits de l'homme dans ce pays.
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