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Un camp d’entraînement d’al-Qaïda découvert à El-Oued

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  • Un camp d’entraînement d’al-Qaïda découvert à El-Oued

    Bonjour


    Selon la Sûreté nationale, les forces combinées viennent de mettre la main sur plusieurs cellule de “recrutement” pour l’Irak.

    Le spectaculaire coup de filet que viennent de réussir les services de sécurité à El-Oued révèle l’horreur d’un nouveau redéploiement de l’internationale terroriste dans la région. Des candidats aux attentats suicide ont déjà enregistré leurs derniers testaments sur des CD-ROM. Actuellement, au moins 5 salafistes djihadistes surendoctrinés et bien entraînés ont rejoint les maquis terroristes.
    En effet, selon une fetwa d’un certain Abu Amr, installé en Irak, les salafistes algériens, marocains et tunisiens peuvent recourir à des attentats kamikazes et avoir la “chahada” dans leurs pays respectifs, alliés aux Américains, sans se déplacer en Irak.
    Une fetwa, subterfuge qui permet à al-Qaïda de tisser sa toile à travers le maximum des pays musulmans et au moindre coût, si ce n’est celui des centaines de victimes innocentes.
    Désormais, des spécialistes de la question sécuritaire, selon lesquelles ce sont les mêmes réseaux logistiques qui recrutent pour al-Qaïda en Irak et al-Qaïda au pays du Maghreb, sont devenus une certitude.
    Cette connexion n’est plus au stade stratégique, elle est opérationnelle. C’est ce qu’a révélé, hier, un cadre des services de sécurité à El-Oued.
    Selon le représentant des services de la Sûreté nationale, les forces combinées engagées dans la lutte antiterroriste viennent de mettre la main sur plusieurs cellules de recrutement pour l’Irak et les maquis terroristes en Algérie. Toujours, selon cette même source, cette tâche incombe essentiellement à la phalange katibat Essouafa dont le quartier général est localisé dans les maquis de Tébessa. Elle a réussi à enrôler plusieurs jeunes dont on ignore le nombre exact. Des recoupements permettent d’avancer le chiffre d’une soixantaine durant les 3 dernières années.
    Ladite phalange, plusieurs sections ou seriate, est dirigée par un certain Abou El-Khettab, lui-même originaire de la région d’El-Oued. Dans sa macabre mission, ce démembrement de l’ex-GSPC a utilisé différentes tribunes telles que les cybercafés, les mosquées et les librairies pour atteindre un public fragile composé de jeunes chômeurs et étudiants.
    Les mêmes services ont saisi des films audiovisuels, des micro-ordinateurs, des CD, des flashdiscs, des MP4 et autres documents subversifs réalisés à la façon d’al-Qaïda.
    Ainsi, neuf personnes ont été présentées, hier, au procureur de la République près le tribunal d’El-Oued pour appartenance à une organisation terroriste activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays. La connexion, pour ne pas dire le passage du GSPC, al-Qaïda au pays du Maghreb, sous la coupe d’al-Qaïda est donc une réalité. Les personnes impliquées, âgées entre 20 et 30 ans, sont aussi poursuivies pour recrutement, financement, incitation au terrorisme et diffusion de littérature subversive. On y trouve l’enseignant universitaire, l’étudiant, le tâcheron journalier et le chômeur. Sept autres personnes impliquées dans cette affaire sont toujours en fuite. Les services de sécurité ont la conviction qu’au moins deux d’entre elles, des étudiants universitaires, ont rejoint l’Irak. Une conclusion tirée par l’analyse des flux de communications téléphoniques faites entre les réseaux d’El-Oued et ceux d’Irak. Selon les mêmes services, les 5 autres jeunes ont, quasi probablement, déjà rejoint les maquis terroristes algériens. Ce sont 5 menaces sérieuses contre la sécurité tant qu’ils ne sont pas neutralisés. La menace découle du fait que les éléments du réseau sont tous des salafistes radicaux appartenant à la salafia Djihadia.
    Ils avaient reçu, outre un endoctrinement de rigueur, une instruction paramilitaire très poussée. Nos sources précisent qu’ils ont participé, dernièrement, à des essais d’attentats à la bombe dans une palmeraie située dans la localité de S’hine, dans la commune de Trifaoui, 10 kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya d’El-Oued.
    Ces faits ont été reconnus par les 9 membres arrêtés et dont certains ont pris part.
    Selon eux, ces “manœuvres en grandeur nature” ont été effectuées pour parfaire leur “instruction théorique” et se préparer à faire face à des situations similaires, soit des attentats à la bombe en Algérie et ou en Irak. Pour expliquer le degré d’endoctrinement, nos sources évoquent le cas de ce salafiste radical arrêté parmi les 9 accusés, qui a laissé chez lui une wassia (un testament) gravé sur un CD explicitant la façon de distribuer son héritage après sa mort.
    Le candidat à l’attentat-suicide est allé jusqu’à désigner ceux autorisés ou pas à assister à ses obsèques après l’exécution d’une éventuelle opération kamikaze soit en Algérie, soit en Irak.
    Aujourd’hui, les services de sécurité disposent de précieux indices sur la filière. En effet, les nouveaux recrutés pour l’Irak passent par la Syrie, via Alger, selon les aveux recueillis.
    Les réseaux activent discrètement depuis plus d’un an et sont répartis entre les régions de Reghiba, Guemar, Trifaoui et le quartier du 7-Octobre de la ville d’El-Oued. Reste à savoir que sans une forte mobilisation de l’ensemble des citoyens, une révolution contre le terrorisme, il est impossible d’empêcher un jeune de se faire exploser alors que pour lui il s’agit de l’extrême consécration.

    Liberté
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