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Importation des véhicules neufs : Ferhat Aït Ali signe quatre autorisations provisoires

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  • Importation des véhicules neufs : Ferhat Aït Ali signe quatre autorisations provisoires

    La liste des marques ou des concessionnaires agréés demeure toujours inconnue pour l’opinion publique, puisque le ministère refuse de les communiquer, lui-même estimant que «la loi prohibe la publication d’informations d’ordre professionnel privé à toute autre partie que celles intéressées par la procédure».

    En fin de compte, quatre agréments provisoires sont délivrés par le ministère de l’Industrie, au profit des concessionnaires pour l’importation de véhicules neufs.Cependant, la liste des marques ou des concessionnaires qui sont agréés demeure toujours inconnue pour l’opinion publique, puisque le ministère refuse de les communiquer, lui-même estimant que «la loi prohibe la publication d’informations d’ordre professionnel privé, à toute autre partie que celles intéressées par la procédure.» De ce fait, le ministère va procéder à la notification des décisions seulement pour les «intéressés».

    En effet, dans un communiqué d’une rare sévérité, le département de Ferhat Aït Ali a averti les médias et leur recommande «d’éviter toute surenchère et la publication de fausses informations ou de listes fictives qui visent l’orientation de l’opinion publique vers un dossier pris en charge», estimant que le sujet est «secondaire, au détriment de véritables priorités de l’économie nationale et de l’intérêt général».

    Par ailleurs, le comité technique chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de cette activité a notifié des levées de réserves pour quatre autres concessionnaires, et un avis défavorable pour deux concessionnaires ayant la possibilité de présenter une requête à la commission de recours dans les délais réglementaires, a indiqué le communiqué du ministère.

    Ledit comité poursuivra, par ailleurs, l’étude des dossiers déposés, à ce jour, par ordre d’arrivée et selon la catégorie de véhicules au titre desquels la demande est formulée.

    Les étapes pour l’agrément définitif

    «Tout comme seront traités tous les dossiers arrivés au ministère de l’Industrie, dans les mêmes règles et délais, au fur et à mesure de leur présentation sans autre restriction que la conformité aux lois et règlements, souligne le communiqué. Maintenant que les agréments provisoires sont délivrés pour les quatre concessionnaires, les étapes suivantes consistent en l’obtention d’un agrément définitif, car selon le décret qui régit l’activité du concessionnaire, l’autorisation provisoire qui a une durée de 12 mois ne constitue, en aucun cas, une autorisation d’exercice de l’activité. A défaut de prorogation ou, au-delà du délai supplémentaire accordé, le ministère de l’Industrie saisit automatiquement le ministère chargé du Commerce pour initier la procédure de retrait du registre du commerce de l’opérateur. La demande d’obtention de l’agrément définitif est déposée contre délivrance d’un récépissé de dépôt, auprès des services concernés du ministère chargé de l’industrie.» Selon le cahier des charges, l’agrément définitif est accordé dans un délai de trente (30) jours, à compter de la date de délivrance du récépissé de dépôt après avis du comité interministériel.

    «Préalablement à la notification de l’agrément définitif, indique la loi, des visites d’inspection sont effectuées par le directeur de la wilaya chargé de l’industrie, territorialement compétent, afin de vérifier la conformité des infrastructures existantes au regard des documents fournis.»

    Ainsi, «le directeur de wilaya chargé de l’industrie devra établir un rapport descriptif des lieux et des infrastructures, qui fera partie du dossier justifiant de l’attribution de l’agrément définitif».

    «Toute réserve éventuelle doit être notifiée au postulant dans les trente jours, à partir du dépôt du dossier afin que celui-ci puisse y remédier dans un délai de quinze jours.»

    Pour ceux dont les dossiers ont été refusés, ils peuvent introduire un recours auprès de la commission de recours, dans un délai de quinze jours, à partir de la date de notification de la décision.

    Selon la même source, «la commission de recours doit répondre dans les trente jours qui suivent la réception du recours formulé par le postulant».

  • #2
    Donc ici ce Ferhat Aït Ali fait des déclarations sans queues ni tête, puis déclare qu'il n'a pas à s'expliquer, et menace même les journalistes qui oseraient critiquer ses décisions unilatérales.

    Il dit: «la loi prohibe la publication d’informations d’ordre professionnel privé à toute autre partie que celles intéressées par la procédure».

    Il recommande aussi à la presse de ne pas commenter ses décisions: «d’éviter toute surenchère et la publication de fausses informations ou de listes fictives qui visent l’orientation de l’opinion publique vers un dossier pris en charge», estimant que le sujet est «secondaire, au détriment de véritables priorités de l’économie nationale et de l’intérêt général».

    Et enfin il menace même de procès ceux qui oseraient critiquer ses décisions.

    Mais de quoi ce stupide ministre a-t-il peur? Pourquoi n'aurait-on pas le droit de lui demander des précisions sur ses déclarations?

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    • #3
      les ambassadeurs d'allemagne et de france defendent leurs parts de marché

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      • #4
        Oumbar

        Le régime algérien semble avoir abandonné toute volonté de développer une industrie automobile en Algérie, le hirak a tellement affaibli ce régime qu'il est obligé de céder aux exigences des européens sur les sujets économiques d'importance pour ne pas être mis au banc des nations méditerranéennes. Les usines automobiles des oligarques qu'on qualifiait de "hangar" constituaient en fait peut-être une menace sérieuse pour les intérêts en Algérie constructeurs automobiles européens, car ces hangars auraient pu constituer une base pour une industrie automobile locale. C'est d'ailleurs peut être sur suggestion des français et des allemands que les oligarques algériens ont étés emprisonnés, afin de laisser le champs libre aux importateurs.
        Dernière modification par Hallaj, 21 janvier 2021, 10h54.

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        • #5
          Envoyé par Hallaj Voir le message
          Oumbar

          Le régime algérien semble avoir abandonné toute volonté de développer une industrie automobile en Algérie,
          la volonté n'existait pas. il faisait juste semblant alors qu'en réalité il se partageait les subventions

          le hirak a tellement affaibli ce régime qu'il est aujourd'hui obligé de céder à toutes les exigences des européens sur les sujets économiques d'importance.
          le hirak n'y est pour rien, le marché a toujours été partagé entre français et allemands, et un peu pour les asiatiques

          Les usines automobiles des oligarques qu'on qualifiait de "hangar" constituaient en fait une menace sérieuse pour les constructeurs automobiles européens,
          tu reves, ces "hangar" constructeurs locaux faisaient leur commandes chez les vrais constructeurs europeens, il ne peuvent contituer une menace pour eux mais une menace pour les reserves en devise , les taxes douanieres de l'algerie.

          c'est d'ailleurs peut être sur suggestion des français et des allemands que les oligarques algériens ont étés emprisonnés, afin de laisser le champs libre aux importateurs.
          non, pour calmer le hirak, il fallait une operation mains propores. normal que ça tombe sur les faux constructeurs

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          • #6
            Oumbar,

            A partir du moment ou l'état algérien a dit verbalement qu'il avait la volonté de créer une industrie automobile en Algérie, c'est que la volonté existait. Sinon elle n'aurait pas été formalisée. Déterminer si cette volonté était sincère ou non relève du jugement de valeur. Que les oligarques se soient lancés dans cette aventure par opportunisme, n'enlève en rien au fait qu'il y'avait bien une volonté en Algérie de créer une industrie automobile.

            Ensuite, que ces "hangar" ou "constructeurs locaux" faisaient leur commandes chez les vrais constructeurs européens, n'enlève en rien à la qualité de la menace qui pesaient sur les intérêts des constructeurs automobiles européens en Algérie, car à partir du moment ou la volonté de créer une industrie automobile existait, ces "hangars" se positionnaient en concurrents direct des importateurs. il faut bien comprendre que tout ce qui n'est pas construit ou monté en Europe mais en local, constitue un manque à gagner en Europe car c'est toujours un élément en moins dans leur chaîne de valeur.

            Le pouvoir algérien s'en tape de calmer le hirak, il ne raisonne pas comme cela. Il n'y'a pas de hasard en politique, cette opération mains propres qui a visé spécifiquement les oligarques algériens était bel et bien une des conditions du soutien politique des européens au nouveau régime algérien post Bouteflika dans sa lutte contre son peuple, car les européens ne veulent pas de l'émergence d'une bourgeoise productive en Algérie qui lorgnerait à terme sur leurs parts de marché.

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            • #7
              Envoyé par Hallaj Voir le message
              Oumbar,

              A partir du moment ou l'état algérien a dit verbalement qu'il avait la volonté de créer une industrie automobile en Algérie, c'est que la volonté existait. Sinon elle n'aurait pas été formalisée.
              le "verbalement" ne prouve pas la volonté. je parle biensur de l'equipe sellal qui a lancé le projet

              Déterminer si cette volonté était sincère ou non relève du jugement de valeur. Que les oligarques se soient lancés dans cette aventure par opportunisme, n'enlève en rien au fait qu'il y'avait bien une volonté en Algérie de créer une industrie automobile.
              ça devient juste une volonté de créer une fausse industrie.
              transformer un concessionnaire en constructeur est ce sinceres?
              un cahier de charges sur 2 pages est ce sincere?
              des usines qui germent en 6 mois est ce sincere?
              un des objectifs de cette fausse industrie a été révélé par sellal devant les tribunaux. tu appelles ça une volonté?




              Ensuite, que ces "hangar" ou "constructeurs locaux" faisaient leur commandes chez les vrais constructeurs européens, n'enlève en rien à la qualité de la menace qui pesaient sur les intérêts des constructeurs automobiles européens en Algérie, car à partir du moment ou la volonté de créer une industrie automobile existait, ces "hangars" se positionnaient en concurrents direct des importateurs.
              concurents directs? mais tu reves. tu lui achetes tout et tu veux etre son concurrent?

              il faut bien comprendre que tout ce qui n'est pas construit ou monté en Europe mais en local, constitue un manque à gagner en Europe car c'est toujours un élément en moins dans leur chaîne de valeur.
              pas quand la voiture est monté en europe puis demonté puis exporté en piece skd. pire encore ces faux constructeurs ont meme importé des voitures entieres sans les roues

              tu dois savoir tout cela, j'ai aucune envie de refaire cette discussion

              Le pouvoir algérien s'en tape de calmer le hirak, il ne raisonne pas comme cela.
              moi je crois que tout ce cinema c'est pour laisser passer la tempete du hirak. je ne peut mesurer sa sincérité mais c'est c'est un presentiment

              Il n'y'a pas de hasard en politique, cette opération mains propres qui a visé spécifiquement les oligarques algériens était bel et bien une des conditions du soutien politique des européens au nouveau régime algérien post Bouteflika dans sa lutte contre son peuple, car les européens ne veulent pas de l'émergence d'une bourgeoise productive en Algérie qui lorgnerait à terme sur leurs parts de marché.

              je reste un peu perplexe par rapport à ta logique. le "verbalement" suffisait pour justifier la volonté de créer une industrie auto puis dans ce paragraphe les promesse verbales de tebbone et du regime d'une algerie nouvelle ne vallent plus rien? comment??

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              • #8
                Laisse moi te résumer ses positions :

                L'union européenne s'est sentie menacée par la déclaration officielle du régime algérien de sa volonté de lancer une industrie automobile.

                Les hangars du cellophane auraient pu être des vrais concurrents aux constructeurs VW, Renault et Fiat

                Le Hirak est responsable de l'échec de cette stratégie.

                Il lui manque juste d'établir le lien entre le Hirak et la main de l'étranger: le G4 algerien (France, Etats Unis, Maroc, Israël) et la boucle sera bouclée.

                Donc non, il ne rêve pas, il est juste en phase avec son statut de "cachiriste".

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                • #9
                  Oumbar,

                  Tu mènes une réflexion partisane qui biaise ton raisonnement, car tu pars d'un présupposé pour justifier ta conclusion. Ce n'est pas comme cela qu'on mène une réflexion, car tu n'analyses rien, tu n'as fais que te conforter dans tes croyances.

                  Oublies tes présupposés et ton ressentiment contre le régime algérien et revient à des notions de base, en lui donnant au moins le crédit de ses intentions. Le désir d'avoir une industrie automobile en Algérie remonte à loin, au moins jusqu'à Boumedienne. Le régime a essayé de concrétiser cette volonté et ca s'est transformé en échec par maque de préparation mais la volonté était bien la.

                  Tu as sans doutes raison sur les détails techniques et je n'en disconviens pas, mais il faut savoir qu'un oligarque est avant tout un homme d'affaire, il y'avait de l'argent à se faire dans l'automobile en Algérie, les cafouillages et bidouillage du début aurait à terme laissé la place à une gestion plus professionnelle, par la force des choses tout simplement. Aussi ridicule ou minime qu'était ce projet, il se positionnait bien en concurrent des firmes automobiles européennes en Algérie et c'est cela qu'il faut retenir.

                  Pour Tebboune, la différence entre des déclarations creuses non suivies d'effets et des déclaration suivies d'effets s'appel la volonté: qu'on l'accepte ou non, les discours de Sellal sur l'industrie automobile avaient bien étés suivis d'effets sur le terrain. Et encore une fois ce n'est pas un hasard si c'est justement cette équipe qui s'est retrouvée en taule, car à terme ils auraient pu poser les bases d'une bourgeoisie en Algérie, qui aurait lorgné sur les intérêts des importateurs et de leurs patrons occidentaux.

                  PS: Maurice 94, ne penses à ma place STP, surtout en faisant des raccourcis aussi grossiers.

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                  • #10
                    @Hallaj

                    Ne te vexe pas mais Maurice_94 a bien résumé ta pensée.

                    Il fallait quand même oser affirmer:

                    Envoyé par Hallaj
                    Les usines automobiles des oligarques qu'on qualifiait de "hangar" constituaient en fait une menace sérieuse pour les constructeurs automobiles européens
                    Et tu as osé !

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                    • #11
                      Hakim Casa,

                      Toi aussi tu verses dans le jugement de valeur. Vous n'arriverez pas à analyser l'échec de l'industrie automobile algérienne avec votre œil partisan. Un regard neutre sur le sujet aurait au moins exigé qu'on accorde au régime algérien le crédit de ses intentions: il y'a peut être eu une réelle volonté de se lancer dans l'automobile en Algérie.

                      Quant à la question de l'emprisonnement des oligarques algériens, ca me semble en effet très étrange que les seuls oligarques qui ont étés emprisonnés sont ceux qui ont menacé les intérêts des importateurs.

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                      • #12
                        hallaj

                        une réflexion partisane?

                        je crois que tu doit consacrer du temps convaincre tes compatriotes.

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                        • #13
                          il y'a peut être eu une réelle volonté de se lancer dans l'automobile en Algérie.
                          Les pays et leurs economies avancent sur les realisations, pas sur les intentions.
                          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                          • #14
                            Importation de véhicules neufs : Djerad désavoue Ferhat Ait Ali
                            Le retour de l’Algérie à l’importation des véhicules neufs se déroule sur fond de polémiques. Alors que les critiques se multiplient contre le gouvernement sur la gestion de ce dossier, Abdelaziz Djerad est intervenu ce mercredi pour la première fois pour rappeler à l’ordre le ministre de l’Industrie.

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