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L'argent «halal» a de plus en plus d’adeptes

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  • L'argent «halal» a de plus en plus d’adeptes

    30 ans après la naissance de ce marché, une nouvelle génération de banquiers halal reproduit les services bancaires occidentaux les plus sophistiqués.

    Les actifs du secteur s’élèvent à 500 milliards de dollars

    LA finance dite islamique, car respectueuse de la charia qui proscrit l’usure, est promise à un bel avenir dans le monde grâce à l’afflux de pétrodollars et à l’intérêt grandissant que lui portent les banques traditionnelles, affirment des experts.

    Selon l’agence américaine Standard and Poor’s, les actifs du secteur s’élèvent désormais à 500 milliards de dollars, grâce à une croissance supérieure à 10% par an depuis une décennie. Alimentée par la flambée des prix de l’or noir, elle bénéficie aussi d’un succès croissant dans le public comme dans les milieux d’affaires orientaux et occidentaux. «La hausse de la demande dans le monde pour des produits et des services financiers respectueux de la charia alimente une rapide expansion du secteur de la finance islamique», constate Anouar Hassoune, analyste de SP.

    Cette dernière, apparue dans sa forme moderne au milieu des années 1970 avec la fondation de la Dubaï Islamic Bank et de l’Islamic Development Bank, s’oppose au caractère fixe et prédéterminé du taux d’intérêt. Son principe de base est la rémunération de l’argent prêté via le partage des pertes et profits d’actifs tangibles, sur lesquels toute transaction financière doit donc être fondée. Elle interdit aussi d’investir dans certains secteurs comme l’alcool, le jeu ou l’armement. Standard and Poor’s estime que la part de marché des banques «halal» est de 12% en Malaisie et de 17% dans les 6 Etats du Golfe que sont l’Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn, le Qatar, les Emirats arabes unis et le sultanat d’Oman. La demande se développe aussi en Tunisie et au Maroc.

    Ces pays sont aussi leaders pour les «sukuks», obligations qui, à la différence des bons du Trésor classiques, ne portent pas intérêt. Selon le fournisseur de données Dealogic, le gouvernement et les entreprises de la Malaisie ont émis pour 8,5 milliards de dollars de sukuks en 2006 et pour 2,9 milliards depuis le début de l’année, soit environ 80% du marché, devant les Emirats arabes unis et le Pakistan.

    Synthèse l’Economiste
    4/5/2007
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    J'ai déjà entendue parler de ses banques; certains essayent juste de détourner la charia,


    Par exemple si tu veux faire un prêt pour acheter une maison, comme les intérêts sont "haram" dans la charia, la banque te fais le prêt et devient propriétaire avec toi dans ce que t'achète, une fois que tu as remboursé ton prêt elle te vend sa part et donc c'est comme si tu fais un prêt avec intérêts !!!


    c'est ce qu'on m'a dit, mais j'ai jamais vérifié est ce qu'il y'a quelqu'un qui connait comment ça marche ?
    Partout où se dirigent ses montures ; L’amour est ma religion et ma foi.
    Ibn Arabi

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