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France : Un chercheur algérien dans une équipe qui a développé une prothèse intelligente

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  • France : Un chercheur algérien dans une équipe qui a développé une prothèse intelligente

    ObservAlgérie Par Azzedine Derrad 21 janvier 2021

    Un chercheur algérien fait partie d’une équipe de scientifiques qui ont réussi à mettre au point une prothèse intelligente. Cette innovation révolutionnaire a permis de développer une main mécanique en une main myoélectrique, et qui représente aujourd’hui l’avenir des prothèses.

    Le chercheur algérien Djaffar Ould Abdeslam avec d’autres chercheurs de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Mulhouse, en France, ont développé une prothèse intelligente. Une invention qui changera désormais la médecine de prothèses. C’est donc une petite fille de sept ans, qui a perdu l’usage de sa main gauche, qui est la première à avoir profité de cette découverte.

    L’objectif de la recherche était de développer plusieurs degrés de liberté et de fonctionnalités. Ainsi, tout en profitant de l’intelligence artificielle, c’est la prothèse qui s’adapte au corps et non l’inverse. Djaffar Ould Abdeslam a précisé aux médias français qu’il existe dans cette main intelligente « 26 degrés de liberté » et ajoute que son rêve est « d’arriver à créer une main capable de jouer du piano ! Alors, tout sera possible ».

    Comment fonctionne la prothèse intelligente ?

    Les scientifiques expliquent que pour faire bouger les muscles le cerveau leur envoie des signaux, qui sont en réalité des impulsions électriques. Dans le cas de la main myoélectrique, l’intelligence artificielle, grâce à des algorithmes développés par l’équipe de chercheurs, va traduire ces signaux en mouvements.

    Par ailleurs, Djaffar Ould Abdeslam fait savoir que l’ensemble des développements de cette main intelligente « sont open source ». Donc, il n’y aura pas de dépôt de brevet et la main ne va pas être commercialisée. « Nous voulons partager les connaissances acquises et laisser le champ libre à l’amélioration de la prothèse. C’est un travail collaboratif. Nous le faisons pour aider, c’est indiscutable », assure le chercheur algérien.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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