Réunion houleuse et très tendue au Palais du Gouvernement à Alger
Une réunion très houleuse et tendue a eu lieu hier jeudi 21 janvier depuis le début de l’après-midi jusqu’à la fin de la journée vers 18 H 30 au Palais du Gouvernement en présence du Premier-ministre, Abdelaziz Djerad, et d’Abdelaziz Khelef, conseiller à l’économie et aux finances à la Présidence de la République, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes.
Abdelaziz Khelef a été dépêché par la Présidence de la République pour demander « des comptes et des bilans » à Abdelaziz Djerad à propos de trois dossiers précis :
En plus d’Abdelaziz Khelef et d’Abdelaziz Djerad, deux autres cadres dirigeants du gouvernement étaient également présents à cette réunion. Il s’agit de Brahim Bouzeboudjen et Mohamed Lamine Saoudi Mabrouk, de directeur de Cabinet et de chef de Cabinet, au Premier-Ministère.
Selon nos sources, au cours de cette réunion, Abdelaziz Khelef a fait part avec beaucoup de véhémence à Djerad et ses collaborateurs de la colère du Président Tebboune concernant les échecs successifs du gouvernement face aux problèmes qui ne cessent de s’accumuler à travers le pays et leurs conséquences malheureuses sur la stabilité économique et financière du pays.
Face à ces reproches, Abdelaziz Djerad a laissé éclater sa colère en affirmant qu’on lui avait imposé, depuis le départ, des ministres qui ne respectent pas son autorité !
Le Premier-ministre algérien se plaint lui-même des membres de son gouvernement et reconnaît ouvertement qu’il peine à les contrôler parce qu’il ne les a pas désignés à leurs postes de responsabilités. Terrible aveu d’impuissance.
Pis encore Abdelaziz Djerad a réclamé au représentant de la Présidence venue à sa rencontre des changements urgents dans la composante de l’actuelle du gouvernement. Djerad a explicitement affirmé que Ferhat Ait Ali, ministre actuel de l’Industrie, cause énormément problème et sa gestion très douteuse et opaque du dossier des agréments pour l’importation des véhicules neufs risque de finir par provoquer un gros scandale de malversations financières.
Quant à la crise sanitaire, Abdelaziz Djerad a fait savoir à Abdelaziz Khelef qu’il demeure difficile de gérer une telle épreuve avec un gouvernement miné par les incohérences, les contradictions et les luttes claniques.
En clair, Djerad n’en peut plus de diriger des ministres dont il n’approuve même pas leur présence au sein de son propre gouvernement !
Abdelaziz Djerad s’est plaint également à son interlocuteur du Palais Présidentiel d’El-Mouradia du comportement des Walis qui refusent d’appliquer rigoureusement ses instructions et consignes. D’après le Premier-ministre et ses collaborateurs, les Walis sont indisciplinés et préfèrent rendre compte uniquement à leur tutelle, le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud. Crise d’autorité, crise de confiance et profondes divergences sur la manière de gérer les affaires les plus sensibles de l’Etat, l’actuel gouvernement algérien souffre d’un dysfonctionnement majeur qui risque d’aggraver la fragilité de l’Algérie face aux chocs extérieurs provoqués par la pandémie de la COVID-19.
Algerie Part
Une réunion très houleuse et tendue a eu lieu hier jeudi 21 janvier depuis le début de l’après-midi jusqu’à la fin de la journée vers 18 H 30 au Palais du Gouvernement en présence du Premier-ministre, Abdelaziz Djerad, et d’Abdelaziz Khelef, conseiller à l’économie et aux finances à la Présidence de la République, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes.
Abdelaziz Khelef a été dépêché par la Présidence de la République pour demander « des comptes et des bilans » à Abdelaziz Djerad à propos de trois dossiers précis :
- - les retards dans le lancement de la vaccination contre la COVID-19 qui était promise par Tebboune au cours de ce mois de janvier,
- - la polémique qui ne cesse d’enfler autour de la délivrance des autorisations d’importation des véhicules neufs pour les futurs concessionnaires automobiles agréés
- - ainsi que les tensions et dysfonctionnements qui règnent en ce moment au sein du secteur de l’énergie et des hydrocarbures, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations.
En plus d’Abdelaziz Khelef et d’Abdelaziz Djerad, deux autres cadres dirigeants du gouvernement étaient également présents à cette réunion. Il s’agit de Brahim Bouzeboudjen et Mohamed Lamine Saoudi Mabrouk, de directeur de Cabinet et de chef de Cabinet, au Premier-Ministère.
Selon nos sources, au cours de cette réunion, Abdelaziz Khelef a fait part avec beaucoup de véhémence à Djerad et ses collaborateurs de la colère du Président Tebboune concernant les échecs successifs du gouvernement face aux problèmes qui ne cessent de s’accumuler à travers le pays et leurs conséquences malheureuses sur la stabilité économique et financière du pays.
Face à ces reproches, Abdelaziz Djerad a laissé éclater sa colère en affirmant qu’on lui avait imposé, depuis le départ, des ministres qui ne respectent pas son autorité !
Le Premier-ministre algérien se plaint lui-même des membres de son gouvernement et reconnaît ouvertement qu’il peine à les contrôler parce qu’il ne les a pas désignés à leurs postes de responsabilités. Terrible aveu d’impuissance.
Pis encore Abdelaziz Djerad a réclamé au représentant de la Présidence venue à sa rencontre des changements urgents dans la composante de l’actuelle du gouvernement. Djerad a explicitement affirmé que Ferhat Ait Ali, ministre actuel de l’Industrie, cause énormément problème et sa gestion très douteuse et opaque du dossier des agréments pour l’importation des véhicules neufs risque de finir par provoquer un gros scandale de malversations financières.
Quant à la crise sanitaire, Abdelaziz Djerad a fait savoir à Abdelaziz Khelef qu’il demeure difficile de gérer une telle épreuve avec un gouvernement miné par les incohérences, les contradictions et les luttes claniques.
En clair, Djerad n’en peut plus de diriger des ministres dont il n’approuve même pas leur présence au sein de son propre gouvernement !
Abdelaziz Djerad s’est plaint également à son interlocuteur du Palais Présidentiel d’El-Mouradia du comportement des Walis qui refusent d’appliquer rigoureusement ses instructions et consignes. D’après le Premier-ministre et ses collaborateurs, les Walis sont indisciplinés et préfèrent rendre compte uniquement à leur tutelle, le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud. Crise d’autorité, crise de confiance et profondes divergences sur la manière de gérer les affaires les plus sensibles de l’Etat, l’actuel gouvernement algérien souffre d’un dysfonctionnement majeur qui risque d’aggraver la fragilité de l’Algérie face aux chocs extérieurs provoqués par la pandémie de la COVID-19.
Algerie Part
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