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Responsables US interdits d’entrer sur le territoire chinois

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  • Responsables US interdits d’entrer sur le territoire chinois

    Vingt-huit responsables américains liés à l’administration sortante se voient interdits d’entrer sur le territoire chinois. Un avertissement à peine voilé à Joe Biden.

    La mise en garde est claire, le geste précis. À peine le président sortant, Donald Trump, embarquait-il à bord de l’Air Force One pour quitter définitivement ses fonctions et rejoindre sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride, que la Chine dégainait un communiqué pour annoncer les sanctions prises contre 28 responsables américains liés à l’administration sortante. Parmi eux, les conseillers de la Maison-Blanche Peter Navarro, Robert O’Brien et Matthew Pottinger, le secrétaire d’État adjoint pour l’Asie de l’Est David Stilwell, le secrétaire à la Santé Alex Azar, la représentante des États-Unis à l’ONU Kelly Craft, mais aussi les anciens conseillers de Donald Trump, John Bolton et Steve Bannon. La liste n’aurait sans doute pas été complète sans le secrétaire d’État Mike Pompeo, qui n’a jamais eu de mots assez durs à l’encontre de la Chine et fut l’un des artisans du combat sur tous les fronts. L’ensemble de ces personnalités et leur famille sont désormais interdits d’entrée sur le territoire chinois et dans les régions administratives spéciales de Hong Kong et Macao.

    Les sanctions jusqu’au bout
    Dans un communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères, Pékin note que «  certains politiciens anti-Chinois, en raison de leurs intérêts politiques égoïstes, de leurs préjugés et de leur haine de la Chine (…) ont planifié, promu et exécuté une série de manœuvres folles qui ont gravement interféré dans les affaires intérieures du pays, sapé ses intérêts, offensé le peuple chinois et gravement perturbé (les) relations (entre les deux pays).  » Au-delà de la guerre commerciale, il est ici question des mesures de rétorsion à l’encontre de quatorze vice-présidents du comité permanent du Parlement chinois ayant voté la loi de sécurité intérieure relative à Hong Kong, ou du blocage des importations de produits issus « du travail forcé » des Ouïghours. Dans l’un de ses derniers oukases, Donald Trump a signé un décret visant à interdir,e d’ici quarante-cinq jours, toute transaction avec Alipay, WeChatPay et d’autres applications mobiles chinoises. Le géant des smartphones Xiaomi a également été placé sur la liste noire de la Défense américaine.

    Théorie du complot
    Du commencement de sa campagne en 2016 jusqu’au dernier jour de son mandat, Donald Trump a patiemment ciblé l’ennemi chinois, quitte à rendre caduques des heures de négociations pour aboutir à un accord commercial entre les deux puissances. Steve Bannon, l’idéologue du trumpisme, artisan de la théorie du complot autour de l’origine du Covid-19 et de sa création dans un laboratoire de Wuhan, espérait au printemps que la « menace chinoise » serait « le sujet clé de la présidentielle de 2020 ». En clair, les trumpistes ont poussé jusqu’au bout la future administration Biden à se positionner vis-à-vis de la Chine.

    « Supplanter la Chine »
    Avec la publication de la liste des 28 personnalités américaines sanctionnées, la Chine reprend la main et met en garde le nouveau président. Toutefois, Emily Horne, la porte-parole du Conseil de sécurité national de la Maison-Blanche, n’a pas tardé à donner les grandes lignes de la politique chinoise de Joe Biden : «  Imposer ces sanctions au jour de l’investiture semble une tentative de jouer sur les divisions partisanes. Les Américains des deux partis doivent critiquer cette mesure contre-productive et cynique. Le président Biden est impatient de travailler avec les chefs de file des deux partis pour placer l’Amérique en position de supplanter la Chine.  » La question de l’endiguement de la seconde puissance mondiale est donc toujours à l’ordre du jour, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières américaines. Le nouveau locataire entend, en effet, renouer avec le multilatéralisme détruit par Donald Trump afin de construire un pompeux « sommet pour la démocratie » digne du « monde libre » de la guerre froide afin d’assurer la pérennité du leadership américain. En l’instance, les premiers pas de Joe Biden ont donné un aperçu de la relation à venir en s’affranchissant du concept d’une « seule Chine ». Mercredi, la représentante de Taïwan aux États-Unis était officiellement invitée à la cérémonie d’investiture. Une première. (humanité)
    البعره تدل على البعير

    Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ
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