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Madrid 23 janvier 2021. - (ECSAHARAUI)
Par Haddamin Moulud Said / ECS
Le 21 janvier 2021, deux heures et demie après la publication du rapport de guerre n ° 70, le SPS a publié cette nouvelle: «Les unités de l'armée sahraouie atteignent El Wargziz et frappent à Labäaj et Taref Buhenda, dans le secteur de Twezgui» .
Où sont les domaines mentionnés dans les actualités? La zone attaquée est trop loin ou
très proche du Sahara Occidental? Comment nos unités sont-elles arrivées à cet endroit?
La généralisation des nouvelles technologies à l'échelle planétaire impose au Polisario la nécessité, au moins, de contextualiser les informations liées à la guerre. La très plaisante nouvelle de l'attentat sur le territoire marocain fait remonter le moral de notre peuple à plusieurs degrés, mais elle exige aussi une plus grande contextualisation des informations que nous voulons transmettre.
Surtout quand ce besoin de contextualisation vient de loin, il vient d'il y a longtemps. Depuis des années, nous entendons parler des actions du Polisario dans la lutte contre le trafic de stupéfiants en provenance du Maroc. En fait, la région de Buguerba, où s'est déroulée l'action militaire d'hier, est célèbre pour avoir accueilli un grand nombre d'actions du Polisario contre le trafic de drogue en provenance du Maroc.
Cependant, certains pourraient penser que cet endroit, Buguerba, est sur notre territoire ou, du moins, très proche de la frontière.
Par exemple, rien n'indique que les médias sahraouis aient expliqué que le Polisario contrôle une bande de territoire marocain dont la longueur atteint environ 110 km, une longueur qui est le double de celle des côtes de la péninsule du Cap Blanco, à l'extrême sud-ouest. du Sahara occidental, au-delà d'El Guerguerat. C'est la bande qui va du parallèle 27,40 (la ligne frontière) au mur marocain sur les sommets d'El Wargziz. Cette bande est très étroite. Dans les sections les plus étroites, elle peut atteindre treize kilomètres et, dans les plus larges, atteindre dix-huit.
Il n'a jamais été expliqué que le contrôle du Polisario couvre tout le territoire sahraoui, situé à l'extérieur du mur et, en même temps, qu'il couvre également une bande de territoire marocain qui a été à l'extérieur du mur. Une bande de plus de cent kilomètres de long du territoire marocain contigu au territoire sahraoui situé à l'extérieur du mur.
De son côté, l'opinion publique marocaine ignore qu'il existe une bande de son propre territoire sous le contrôle du Polisario. Il ne sait pas que le Buguerba avec ses palmiers, situé au nord-est de la ville marocaine de Zak et à 90 kilomètres au nord de la frontière sahraouie, est sous le contrôle du Polisario.
Héritage des années glorieuses de la guerre, la bande est passée sous le contrôle du Polisario, permettant à nos unités une certaine liberté de mouvement sur le territoire marocain.
Selon les informations publiées tard le jeudi 21 janvier, le Polisario avait attaqué à Lebäaj et Taref Buhenda, appartenant au secteur militaire marocain de Twezgui.
La base Lebäaj, ou T1, selon le nom marocain, est la première base du mur marocain. Il est situé sur le versant sud d'El Wargziz et certains de ses supports ou sous-bases se trouvent au sommet de la chaîne de montagnes elle-même et d'autres sont au pied de la chaîne, déjà dans la vallée orientale de Lebtana. De son côté, le Cerro de Buhenda, est une projection du versant nord de La Hamada, légèrement au nord de la base T 7.
Compte tenu du fait que le mur militaire marocain est une ligne continue avec des bases et des sous-bases tous les deux, trois ou quatre kilomètres, cette base T7 est située exactement à la pointe nord de La Hamada. En d'autres termes, c'est la dernière base marocaine, en direction du nord, située sur la plaine de La Hamada.
De là, le mur descend par le versant nord de La Hamada, parcourt une vingtaine de kilomètres dans l'est de la vallée de Lebtana et, à nouveau, remonte par El Wargziz, où se trouve le début, base T1, de ce particulier. et infamie. En d'autres termes, à partir de la base T7, l'orographie du terrain la rend impraticable pour nos unités dans des conditions de sécurité minimales.
Pourquoi, alors, une plus grande contextualisation de ce type d'actions armées est-elle nécessaire?
Parce que l'ignorance de la géographie de la zone réduit le poids et l'audace des actions de nos unités de combat mais, surtout, parce que l'énorme sensibilité géostratégique de l'ensemble de la zone rend indispensable une plus grande contextualisation de l'actualité.
Les avancées technologiques, disponibles en un clic, mettent à la portée de toute personne, ayant des connaissances de base sur internet, beaucoup de données qui gênent grandement les informations que le Polisario transmet, en relation avec ces actions armées sur le territoire marocain. Ou en d'autres termes, le Polisario sème une certaine confusion en ne contextualisant pas, dans sa juste mesure, les informations qu'il offre.
La carte ci-dessous reflète la bande de terre relativement grande qui n'a pas été couverte par les médias. En d'autres termes, la majorité de ceux qui reçoivent les nouvelles des attentats à l'intérieur du Maroc ignorent les détails de la géographie réelle sur le terrain, ignorant que le Polisario parcourt plus d'une centaine de kilomètres sur le territoire marocain proprement dit, ce qui le rend encore plus difficile à comprendre et à assimiler les informations transmises.
https://lh3.googleusercontent.com/-O...06175173-0.png
Mais il y a plus.
Pour que le Polisario puisse mener ses incursions en territoire marocain, il doit le faire en traversant un couloir étroit, ayant le mur marocain à l'ouest et la frontière marocaine algérienne à l'est.
Dit ainsi, il semble que les unités du Polisario, lors de leurs incursions, disposent d'une plus grande marge de manœuvre, le long de la marge orientale dudit corridor, puisqu'il s'agit d'une simple frontière d'un pays ami. Cependant, les choses ne sont pas comme ça.
D'où viennent les unités du Polisario pour faire leurs incursions au Maroc?
Venant de leurs bases, situées au-delà des limites sud d'Akuadim, dans la zone de Bir Lehlu, les unités du Polisario doivent se diriger vers le nord, en passant par un couloir étroit qui, du côté ouest, a le mur marocain et, du côté oriental, a le mur algérien.
En d'autres termes, sur plus de 180 kilomètres, les unités du Polisario parcourent un territoire avec d'énormes difficultés, risques et implications géostratégiques.
Ils doivent parcourir une longueur de 180 kilomètres à sens unique et autant de retour, ayant de part et d'autre, deux murs avec lesquels ils doivent maintenir une distance raisonnable, alors que dans certaines sections, la distance entre ces deux murs, dépasse à peine treize kilomètres.
Il faut rappeler que depuis des années, le Polisario dispose d'un poste de surveillance pour lutter contre la drogue marocaine, implanté dans le puits de Buguerba. Ce puits est situé au nord-est de la base T7.
Voici les photos des bases marocaines, dans les zones desquelles les attaques du Polisario ont eu lieu:
https://lh3.googleusercontent.com/-j...41735517-4.png
https://lh3.googleusercontent.com/-g...94389940-5.png
Par Haddamin Moulud Said / ECS
Le 21 janvier 2021, deux heures et demie après la publication du rapport de guerre n ° 70, le SPS a publié cette nouvelle: «Les unités de l'armée sahraouie atteignent El Wargziz et frappent à Labäaj et Taref Buhenda, dans le secteur de Twezgui» .
Où sont les domaines mentionnés dans les actualités? La zone attaquée est trop loin ou
très proche du Sahara Occidental? Comment nos unités sont-elles arrivées à cet endroit?
La généralisation des nouvelles technologies à l'échelle planétaire impose au Polisario la nécessité, au moins, de contextualiser les informations liées à la guerre. La très plaisante nouvelle de l'attentat sur le territoire marocain fait remonter le moral de notre peuple à plusieurs degrés, mais elle exige aussi une plus grande contextualisation des informations que nous voulons transmettre.
Surtout quand ce besoin de contextualisation vient de loin, il vient d'il y a longtemps. Depuis des années, nous entendons parler des actions du Polisario dans la lutte contre le trafic de stupéfiants en provenance du Maroc. En fait, la région de Buguerba, où s'est déroulée l'action militaire d'hier, est célèbre pour avoir accueilli un grand nombre d'actions du Polisario contre le trafic de drogue en provenance du Maroc.
Cependant, certains pourraient penser que cet endroit, Buguerba, est sur notre territoire ou, du moins, très proche de la frontière.
Par exemple, rien n'indique que les médias sahraouis aient expliqué que le Polisario contrôle une bande de territoire marocain dont la longueur atteint environ 110 km, une longueur qui est le double de celle des côtes de la péninsule du Cap Blanco, à l'extrême sud-ouest. du Sahara occidental, au-delà d'El Guerguerat. C'est la bande qui va du parallèle 27,40 (la ligne frontière) au mur marocain sur les sommets d'El Wargziz. Cette bande est très étroite. Dans les sections les plus étroites, elle peut atteindre treize kilomètres et, dans les plus larges, atteindre dix-huit.
Il n'a jamais été expliqué que le contrôle du Polisario couvre tout le territoire sahraoui, situé à l'extérieur du mur et, en même temps, qu'il couvre également une bande de territoire marocain qui a été à l'extérieur du mur. Une bande de plus de cent kilomètres de long du territoire marocain contigu au territoire sahraoui situé à l'extérieur du mur.
De son côté, l'opinion publique marocaine ignore qu'il existe une bande de son propre territoire sous le contrôle du Polisario. Il ne sait pas que le Buguerba avec ses palmiers, situé au nord-est de la ville marocaine de Zak et à 90 kilomètres au nord de la frontière sahraouie, est sous le contrôle du Polisario.
Héritage des années glorieuses de la guerre, la bande est passée sous le contrôle du Polisario, permettant à nos unités une certaine liberté de mouvement sur le territoire marocain.
Selon les informations publiées tard le jeudi 21 janvier, le Polisario avait attaqué à Lebäaj et Taref Buhenda, appartenant au secteur militaire marocain de Twezgui.
La base Lebäaj, ou T1, selon le nom marocain, est la première base du mur marocain. Il est situé sur le versant sud d'El Wargziz et certains de ses supports ou sous-bases se trouvent au sommet de la chaîne de montagnes elle-même et d'autres sont au pied de la chaîne, déjà dans la vallée orientale de Lebtana. De son côté, le Cerro de Buhenda, est une projection du versant nord de La Hamada, légèrement au nord de la base T 7.
Compte tenu du fait que le mur militaire marocain est une ligne continue avec des bases et des sous-bases tous les deux, trois ou quatre kilomètres, cette base T7 est située exactement à la pointe nord de La Hamada. En d'autres termes, c'est la dernière base marocaine, en direction du nord, située sur la plaine de La Hamada.
De là, le mur descend par le versant nord de La Hamada, parcourt une vingtaine de kilomètres dans l'est de la vallée de Lebtana et, à nouveau, remonte par El Wargziz, où se trouve le début, base T1, de ce particulier. et infamie. En d'autres termes, à partir de la base T7, l'orographie du terrain la rend impraticable pour nos unités dans des conditions de sécurité minimales.
Pourquoi, alors, une plus grande contextualisation de ce type d'actions armées est-elle nécessaire?
Parce que l'ignorance de la géographie de la zone réduit le poids et l'audace des actions de nos unités de combat mais, surtout, parce que l'énorme sensibilité géostratégique de l'ensemble de la zone rend indispensable une plus grande contextualisation de l'actualité.
Les avancées technologiques, disponibles en un clic, mettent à la portée de toute personne, ayant des connaissances de base sur internet, beaucoup de données qui gênent grandement les informations que le Polisario transmet, en relation avec ces actions armées sur le territoire marocain. Ou en d'autres termes, le Polisario sème une certaine confusion en ne contextualisant pas, dans sa juste mesure, les informations qu'il offre.
La carte ci-dessous reflète la bande de terre relativement grande qui n'a pas été couverte par les médias. En d'autres termes, la majorité de ceux qui reçoivent les nouvelles des attentats à l'intérieur du Maroc ignorent les détails de la géographie réelle sur le terrain, ignorant que le Polisario parcourt plus d'une centaine de kilomètres sur le territoire marocain proprement dit, ce qui le rend encore plus difficile à comprendre et à assimiler les informations transmises.
https://lh3.googleusercontent.com/-O...06175173-0.png
Mais il y a plus.
Pour que le Polisario puisse mener ses incursions en territoire marocain, il doit le faire en traversant un couloir étroit, ayant le mur marocain à l'ouest et la frontière marocaine algérienne à l'est.
Dit ainsi, il semble que les unités du Polisario, lors de leurs incursions, disposent d'une plus grande marge de manœuvre, le long de la marge orientale dudit corridor, puisqu'il s'agit d'une simple frontière d'un pays ami. Cependant, les choses ne sont pas comme ça.
D'où viennent les unités du Polisario pour faire leurs incursions au Maroc?
Venant de leurs bases, situées au-delà des limites sud d'Akuadim, dans la zone de Bir Lehlu, les unités du Polisario doivent se diriger vers le nord, en passant par un couloir étroit qui, du côté ouest, a le mur marocain et, du côté oriental, a le mur algérien.
En d'autres termes, sur plus de 180 kilomètres, les unités du Polisario parcourent un territoire avec d'énormes difficultés, risques et implications géostratégiques.
Ils doivent parcourir une longueur de 180 kilomètres à sens unique et autant de retour, ayant de part et d'autre, deux murs avec lesquels ils doivent maintenir une distance raisonnable, alors que dans certaines sections, la distance entre ces deux murs, dépasse à peine treize kilomètres.
Il faut rappeler que depuis des années, le Polisario dispose d'un poste de surveillance pour lutter contre la drogue marocaine, implanté dans le puits de Buguerba. Ce puits est situé au nord-est de la base T7.
Voici les photos des bases marocaines, dans les zones desquelles les attaques du Polisario ont eu lieu:
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