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Depuis novembre 2020, les avoirs en devises de toutes les banques algériennes ne dépassent pas l’équivalent de 8,3 milliards de dollars
Les banques algériennes manquent cruellement de devises. Les statistiques officielles de la Banque d’Algérie, à savoir la banque centrale algérienne, indiquent qu’au mois de novembre 2020, les avoirs en devises de toutes les banques et établissements financiers agréés en Algérie ne dépassent pas l’équivalent de 8,3 milliards de dollars.
Cela signifie qu’il y à peine 200 dollars pour chaque habitant en Algérie en termes d’avoir de devises. Une réserve très dérisoire pour un pays de près de 45 millions d’habitants situé au centre de la Méditerranée, à une demi-heure des côtes européennes et considéré comme la porte du continent africain. Il faut savoir que ces avoirs en devises n’ont pas de lien avec les réserves de changes qui sont des fonds en devises placés par la Banque d’Algérie à l’étranger.
Les avoirs en devises comprennent les créances des autorités monétaires sur les non-résidents sous les formes suivantes: monnaies, écus, dépôts bancaires, effets publics, obligations et autres titres d’emprunt, instruments du marché monétaire, produits financiers dérivés, titres de participation ou créances non négociables nées d’accords entre les banques centrales ou les gouvernements.
Les réserves de change sont des réserves en monnaies étrangères ou en or détenues par les banques centrales. Il s’agit d’une épargne permettant à un pays de continuer à importer malgré les aléas du commerce international.
Généralement, les pays financent leurs importations avec les avoirs en devises disponibles dans les caisses de leurs banques et les réserves de changes ne sont utilisées que pour combler des déficits budgétaires ou financer des besoins urgents car les réserves de changes constituent des épargnes sécurisées permettent de prémunir un pays contre les chocs extérieurs lors d’une crise mondiale comme celle que nous vivons aujourd’hui avec la pandémie de la COVID-19.
Or, en Algérie, les avoirs en devises des banques comme les réserves de changes sont en net recul et exposent ainsi le pays à une fragilité dangereuse. Les réserves de changes de l’Algérie ont baissé à moins de 30 milliards de dollars en décembre 2020. Et dés le premier trimestre de l’année 2021, elles devront baisser encore pour atteindre les 27, voire 26 milliards de dollars. A ce rythme, l’Algérie se dirige tout droit vers une situation de pré-faillite financière.
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Les banques algériennes manquent cruellement de devises. Les statistiques officielles de la Banque d’Algérie, à savoir la banque centrale algérienne, indiquent qu’au mois de novembre 2020, les avoirs en devises de toutes les banques et établissements financiers agréés en Algérie ne dépassent pas l’équivalent de 8,3 milliards de dollars.
Cela signifie qu’il y à peine 200 dollars pour chaque habitant en Algérie en termes d’avoir de devises. Une réserve très dérisoire pour un pays de près de 45 millions d’habitants situé au centre de la Méditerranée, à une demi-heure des côtes européennes et considéré comme la porte du continent africain. Il faut savoir que ces avoirs en devises n’ont pas de lien avec les réserves de changes qui sont des fonds en devises placés par la Banque d’Algérie à l’étranger.
Les avoirs en devises comprennent les créances des autorités monétaires sur les non-résidents sous les formes suivantes: monnaies, écus, dépôts bancaires, effets publics, obligations et autres titres d’emprunt, instruments du marché monétaire, produits financiers dérivés, titres de participation ou créances non négociables nées d’accords entre les banques centrales ou les gouvernements.
Les réserves de change sont des réserves en monnaies étrangères ou en or détenues par les banques centrales. Il s’agit d’une épargne permettant à un pays de continuer à importer malgré les aléas du commerce international.
Généralement, les pays financent leurs importations avec les avoirs en devises disponibles dans les caisses de leurs banques et les réserves de changes ne sont utilisées que pour combler des déficits budgétaires ou financer des besoins urgents car les réserves de changes constituent des épargnes sécurisées permettent de prémunir un pays contre les chocs extérieurs lors d’une crise mondiale comme celle que nous vivons aujourd’hui avec la pandémie de la COVID-19.
Or, en Algérie, les avoirs en devises des banques comme les réserves de changes sont en net recul et exposent ainsi le pays à une fragilité dangereuse. Les réserves de changes de l’Algérie ont baissé à moins de 30 milliards de dollars en décembre 2020. Et dés le premier trimestre de l’année 2021, elles devront baisser encore pour atteindre les 27, voire 26 milliards de dollars. A ce rythme, l’Algérie se dirige tout droit vers une situation de pré-faillite financière.
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