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MAROC : la trahison est-elle inscrite dans l'ADN du Makhzen?

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  • MAROC : la trahison est-elle inscrite dans l'ADN du Makhzen?

    Il faut reconnaître que la dictature marocaine n'a pas trahi uniquement l'Algérie, mais également l'Espagne lors de l'invasion suicidaire- en 2002- des FARces de l'ilot à chèvres ibérique de Persil.

    - Le recours de Mohammed VI à la diplomatie transactionnelle qui lui a permis de troquer l’établissement de relations diplomatiques officielles avec Israël contre une reconnaissance hypothétique par le Président sortant US de l’annexion du Sahara Occidental n’est que l’ultime expression de la propension naturelle de la monarchie alaouite à la traîtrise. La trahison est inscrite dans l’ADN historique du Makhzen, notamment à l’endroit de l’Algérie. Les faits historiques, qui en sont autant de jalons déshonorants, sont implacables.

    Les racines de la félonie du Makhzen à l’égard de son voisin maghrébin remontent d’abord au Traité de Tanger du 10 septembre 1844, et qui a constitué, de prime abord, un revirement important dans la relation politique franco-marocaine. À la suite de la défaite cinglante des troupes marocaines qui soutenaient l’Émir Abdelkader à la bataille d’Isly (14 août 1844), le sultan Abderrahmane Ibn Hicham demanda alors la paix. Le Traité de Tanger, signé le 10 septembre 1844, oblige le Maroc à reconnaître la colonisation de l’Algérie. Et, de ce fait, le roi alaouite cessait tout soutien officiel à l’Emir Abdelkader, déclaré par les deux parties contractantes hors-la-loi au Maroc et en Algérie. Dans un élan de soumission zélée, le Sultan s’est même engagé à interner l’Émir s’il tombait entre ses mains !
    (...).
    La déloyauté et la scélératesse royales se manifesteront de nouveau, à la faveur de ce qui aura constitué le premier acte de piraterie aérienne et de terrorisme spatial dans l’histoire de l’humanité, commis par la France. Ce sera à l’occasion du détournement du DC-3 de la compagnie chérifienne Air-Atlas devant transporter cinq dirigeants historiques. Nous sommes alors en octobre 1956. Le poste du SDECE à Rabat, informé discrètement par des sources au cabinet royal dirigé alors par le prince héritier Hassan II, informe sa hiérarchie que Ben Bella, Khider, Boudiaf, Lacheraf et Aït Ahmed vont, sous de fausses identités, se rendre de Rabat à Tunis. Les services spéciaux français s’assurent alors de la collaboration du pilote de l’avion et du reste de l’équipage, appuyé notamment par l’hôtesse principale qui était une honorable correspondante du SDECE. Le plan de vol initial est modifié pour permettre à l’avion de se poser finalement à Alger, après avoir été escorté par un chasseur de l’armée française qui avait décollé de Blida.
    (..).
    Le Maroc, dont le parti ultra-nationaliste et expansionniste de l’Istiqlal avait déjà sorti sa fameuse carte du Grand Maroc qui s’étend jusqu’au fleuve Sénégal et englobe un quart du Sahara algérien à l’Ouest, viole ainsi le Traité frontalier de Maghnia et attaque l’Algérie, dans l’espoir de récupérer les territoires de Tindouf et de Béchar.

    Il viole en même temps le protocole signé le 6 juillet 1961 entre le gouvernement du Maroc et le GPRA. Cet accord prévoit que le Maroc soutient le GPRA dans ses négociations avec la France sur la base du respect et de l’intégrité du territoire algérien ; et le GPRA reconnaît, pour sa part, le problème territorial posé par la délimitation imposée par la France coloniale entre les deux pays. À la condition sine qua non, que ce problème trouvera ultérieurement sa solution dans des négociations entre les deux gouvernements, la création d’une commission algéro-marocaine ayant été prévue à cet effet.
    (...).
    La fourberie du palais royal s’illustrera encore à travers un épisode retentissant d’espionnage au profit d’Israël et dont l’agent exécutant numéro un ne fut autre que le roi Hassan II lui-même ! Selon les témoignages des plus hauts responsables du Mossad et du Shin-Bet israéliens de l’époque, publiés dans la presse israélienne, le monarque chérifien avait alors fourni des enregistrements top secrets des discussions à huis clos à Casablanca entre les dirigeants arabes avant la guerre de 1967. Israël avait largement remercié à la suite Hassan II d’avoir grandement contribué à la victoire militaire contre ses ennemis arabes pendant la guerre de 1967. En 1965, le roi Hassan II avait en effet transmis tous les enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes qui discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël. Meir Amit, chef du Mossad à l’époque, avait décrit l’opération marocaine comme « l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien » dans un mémo adressé à Levi Eshkol, Premier ministre-.

    Maghreb online

  • #2
    Et quid de la trahison marocaine envers l'Afrique du Sud en lutte contre l'apartheid?

    - Enfin, une troublante rumeur pourrait sérieusement constituer le point de rupture entre les ennemis de l’Apartheid et le Maroc. Selon notre deuxième source, le Polisario aurait saisi en 1979 un étrange butin de guerre suite à un raid contre les Forces armées royales (FAR). Il s’agirait de plusieurs automitrailleuses AML Panhard équipées de canons de 60 et 90 mm. Ces véhicules blindés porteraient des inscriptions rédigées dans une langue proche du néerlandais. Le représentant à l’époque de l’ANC à Alger, Thami Sindelo, aurait formellement reconnu l’origine sud-africaine de ces équipements. Si ces informations se révèlent exactes, le Maroc aurait violé l’embargo sur les armes imposé au régime de l’Apartheid par l’OUA et l’ONU.

    Si tel est le cas, la fracture avec les futurs hommes forts de l’Afrique du Sud est quasiment irrémédiable.

    Zamane.ma

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    • #3
      نتنياهو يضغط على ملك المغرب لزيارة إسرائيل لاستخدامه كورقة في حملته الانتخابية

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