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Chakib Khelil en visite aux États-Unis

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  • Chakib Khelil en visite aux États-Unis

    Le ministre de l'Énergie et des Mines, Chakib Khelil, se rendra du 8 au 15 mai aux États-Unis. Dans un communiqué de presse du ministère de l’Énergie, rendu public hier, ce long séjour sera consacré à plusieurs réunions relatives au secteur énergétique. M. Khelil sera accompagné de certains de ses proches collaborateurs, ainsi que de dirigeants d'entreprise du secteur. Il compte participer à la deuxième session du “Dialogue producteurs-consommateurs de gaz”, qui se tiendra le 8 mai à Washington, avant de rejoindre à New York, pour prendre part du 9 au 11 mai, aux travaux de la 15e session de la commission des Nations unies pour le développement durable (CCD-15), qui traitera de “l'énergie pour le développement durable, le développement industriel, la pollution atmosphérique et les changements climatiques”. Le 15 mai, la délégation algérienne achèvera son séjour à Washington par une participation au symposium de l'énergie qu'organise périodiquement l'US Algeria Business Council (USABC).

    Mais, d’emblée, le communiqué du ministère a fait savoir que Chakib Khelil mettra à profit son voyage aux États-Unis pour discuter avec son homologue américain, le secrétaire d’État à l'Énergie Samuel Bodeman, et rencontrer des dirigeants de compagnies pétrolières US et canadiennes. La prochaine visite du ministre de l’Énergie et des Mines est la première depuis au moins l’adoption, en avril 2006, de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui a été amendée par ordonnance présidentielle en juillet de la même année, après avoir été endossée par le Conseil de gouvernement. Une loi venue fixer des lignes à ne pas dépasser dans un contexte mondial à la fois de libéralisation du secteur des hydrocarbures et de restructuration des relations internationales, et qualifiée d’“acte politique” par M. Khelil.

    Ce dernier, membre de l’Exécutif et un des ministres qui, dit-on, est apprécié par le président Bouteflika, s’est alors plié à la “discipline” gouvernementale, sans pour autant taire ses “craintes de la colère des compagnies pétrolières” suite à cette révision qui, faut-il souligner, est intervenue quelques jours avant la ratification, par l’Algérie, de l’accord d’association avec l’Union européenne. Autrement dit, le séjour du ministre de l’Énergie pourrait servir à ce dernier à reprendre langue avec les compagnies américaines, surtout à les convaincre du bien-fondé d’une telle loi aux yeux des Algériens et du respect des intérêts mutuels des deux parties, dans le cadre d’un partenariat politiquement correct.

    Pourtant, on ne saurait clore le sujet sans rappeler que la visite de la délégation algérienne survient au lendemain de deux évènements importants. Il y a d’abord l’attitude de l’ambassade des États-Unis à Alger, adoptée au lendemain du double attentat terroriste (du 11 avril) dans la capitale algérienne, qui a publié une note alarmiste sur l’imminence d’un nouvel attentat terroriste à Alger. Cette “manière d’agir” a été récemment dénoncée par le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. L’autre événement se rapporte aux positions défendues, au Conseil de sécurité des Nations unies, par les représentants américains sur la question du Sahara occidental. Soit un mois seulement après la mise en garde faite par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Bejaoui, aux pays membres du Conseil de sécurité “s’ils venaient à sortir de la légalité internationale en avalisant le projet d’autonomie interne”.

    Même après l’adoption à l’unanimité, par ce conseil, de la résolution 1754 du 30 avril qui réaffirme son soutien aux droits du peuple sahraoui à “l’autodétermination”, l’alignement des États-Unis aux propositions d’autonomie du Maroc et le rôle joué par leurs représentants, y compris dans l’élaboration d’un projet de résolution voulant donner plus d’importance aux thèses marocaines, continue de susciter des interrogations. Quels sont les véritables mobiles pouvant justifier ces partis pris ? La révision de la loi algérienne sur les hydrocarbures ou la prétendue nouvelle vision US au Maghreb, qui piétinerait sur le principe de souveraineté nationale et celui des droits des peuples à disposer de leur destin ? On en saura certainement plus après le séjour de Chakib Khelil aux États-Unis.

    source : Liberté

  • #2
    No comment, le minsitre de l'energie qui s'en va aux etats unis pour participer a des entretiens sur l'energie et le journaliste estime qu'il faut parler dans le meme article du sahara marocain je pense que tout le monde, y compris les journalistes commencent a realiser que ca ne sert plus a rien de se cacher derriere des slogans de neutralite et qu'il faut dire les choses comme elles sont, c'est ma foi positif pour le Maroc, on avance.

    Quant a "la mise en garde faite par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Bejaoui, aux pays membres du Conseil de sécurité “s’ils venaient à sortir de la légalité internationale en avalisant le projet d’autonomie interne”. , personnelement ce genre de phrases me fait rire, ca revient a dire : apres que l'algerie a mis en garde les etats-unis, la france, l'espagne, et tous les pays du monde qui ont vote de ne pas sortir de la legalite internationale... il faut comprendre la legalite internationale version palais el mouradia, parce qu'une resolution votee internationalement n'est pas internationale pour Alger quand elle ne va pas avec ce qu'elle pense

    Quand au dernier paragaphe c'est tout simplement un aveu d'echec ou un lapsus revelateur du journal Liberte qui reconnait que la resolution de l'ONU s'aligne sur les positions marocaines.

    Mais ma phrase preferee c'est celle la:

    Quels sont les véritables mobiles pouvant justifier ces partis pris ? La révision de la loi algérienne sur les hydrocarbures

    Conclusion: la diplomatie des petrodollars mise a nue... Le journaliste dit sans encombres et sans se relire que l'une des raisons qui auraient pousse washington a s'aligner sur le Maroc est la revision de la loi des hydrocarbures algeriennes, on sait que c'est du pipo, mais ca montre l'etat d'esprit et les manieres de travail de la diplomatie des "principes"...
    Dernière modification par ayoub7, 07 mai 2007, 04h50.

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    • #3
      l’alignement des États-Unis aux propositions d’autonomie du Maroc et le rôle joué par leurs représentants, y compris dans l’élaboration d’un projet de résolution voulant donner plus d’importance aux thèses marocaines, continue de susciter des interrogations.


      peut on dire que ca prouve l'echec de la diplomatie marocaine ou ca contredit ce que la presse veut faire croire. donc on retiend que
      Le motif essentiel du voyage est le dossier du conflit au sahara

      L'accessoire est l'interet economique de l'algerie

      Mais au fonds peut etre que le sahara marocain releve meme de la strategie economique de l'algerie

      Just wait and see
      Dernière modification par redouan, 07 mai 2007, 05h33.

      Commentaire


      • #4
        redouan

        l’alignement des États-Unis aux propositions d’autonomie du Maroc et le rôle joué par leurs représentants, y compris dans l’élaboration d’un projet de résolution voulant donner plus d’importance aux thèses marocaines, continue de susciter des interrogations.
        Quand on ne peu pas justifier une position l'argent peu garantir un pseudo soutien

        Auteur: RoZzario
        Date: le 04 mai 2007 à 20h59

        Le Maroc aurait investi plusieurs dizaines de millions de dollars dans le lobbying aux Etats-Unis pour promouvoir son plan d’autonomie du Sahara Occidental selon The Guardian.
        jeudi 3 mai 2007.
        Le Maroc a fait appel à des lobbyistes aux Etats-Unis (JPEG) Dans une analyse intitulée "sauvez Freedonia" (allusion faite au pays imaginaire sujet du film qui a fait la renommée des frères Marx), The Guardian estime que les changements de la position américaine ces derniers temps et son alignement sur la position du Maroc, "est le fait de groupes de pression composés notamment de descendants de cubains dirigés par Alberto Cardenas, mais également d’autres groupes de pression partisans d’Israël conduits par le numéro deux du conseil national américain de sécurité, Eliot Abrams. "Le régime marocain, a ajouté le journal, a dépensé près de 30 millions de dollars destinés à acheter les positions des membres du Congrès américain pour soutenir son plan relatif au Sahara Occidental, territoire qu’ils ne connaissent même pas, et aussi pour mener une campagne de dénigrement du Front Polisario qu’ils présentent, tantôt comme un allié de Castro, pour gagner le soutien de Cardenas, et tantôt comme "un danger terroriste potentiel", pour gagner les partisans d’Israël, représentés par Abrams, dont le nom est lié aux scandales du marché d’armements du Congrès ou de celui de l’Irangate".
        Pour le journal, les Etats-Unis et la France ont voulu adapter le droit international en faveur du "plan marocain" qui propose "l’autonomie" aux Sahraouis "après le refus par le Maroc du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination" auquel avaient appelé les Nations unies et la Cour internationale de justice, et que le Maroc avait accepté avant de se rétracter, car ayant pris conscience que l’autodétermination n’était pas dans son intérêt. Cette démarche a échoué, a poursuivi The Guardian, le Conseil de sécurité ayant adopté une résolution "consensuelle" qui ne soutient pas le plan marocain et appelle à des négociations entre le Maroc et le Front Polisario "dans le but d’aboutir à une solution politique juste, durable et acceptable par les deux parties de manière à garantir au peuple du Sahara Occidental le droit à l’autodétermination".

        Critique envers la position instable des USA, le journal souligne que "la nouvelle politique américaine en faveur du Maroc est apparue une semaine avant le vote par le Conseil de sécurité de la résolution 1754 sur le Sahara Occidental, durant lequel des membres du Congrès ont adressé une lettre de soutien au plan marocain alors qu’ils ne connaissent rien de l’affaire", affirmant que "l’on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que tous les signataires de la lettre n’ont jamais entendu parler du Sahara Occidental". Le journal n’a pas manqué de relever le rôle suspect de Abrams connu pour être l’un des plus grands amis d’Israël impliqués dans la planification de la guerre contre l’Irak et l’un des architectes de "la guerre contre le terrorisme", une doctrine des néoconservateurs dont fait partie Paul Wolfowitz et Dick Cheney.

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