Il est regrettable que le journal algérien l'Expression ne mentionne pas les affres du haschich sur le peuple marocain et les conséquences que 48,9% de Marocains sont atteints de troubles psychiques
- Des liens intrinsèques sont tissés entre les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé qui collaborent pour faire prospérer leurs affaires.
Haschich, maâjouna, karkoubi, khardala, ktami du Rif ou le kif du Souss, beldiya, critikal,...etc. Des noms, des variétés et des appellations...de drogue.
Au Maroc, pays du paradis artificiel, la vente de la drogue se fait à la criée. Au choix du consommateur et surtout du cultivateur. Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc: United Nations Office on Drugs and Crime), le Maroc est le premier producteur et exportateur de haschich au monde. Une culture et des exportations au vu et au su de la communauté internationale. Cette économie illicite, cultivée sur 50 000 hectares, représente une rente de plus pour le Makhzen.
La plus grande production se fait dans la région du Rif. Le maintien et même le développement de la culture du cannabis dans le Rif n'ont pu se faire que grâce à l'accord tacite du Makhzen et de ses relais locaux. Dans cette région, le cannabis na jamais été un tabou pour les partis politiques. Au contraire, il figure parmi leurs principales préoccupations électorales, notamment du PAM (Parti authenticité et modernité) et du parti Istiqlal, le «plus vieux parti marocain» conservateur.
En 2019, le conseil de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, principale ville du Rif, a voté en faveur de la commande d'une étude sur les opportunités de cultiver du cannabis dans la région.
(...).
Au Rif, le kif fait partie du patrimoine local. En mars 2017, le Département d'État américain avait estimé que les revenus de la récolte de cannabis correspondaient à 23% du Produit intérieur brut (PIB) du Royaume du Maroc. Une manne financière réinjectée dans le système bancaire à travers des réseaux de blanchiment d'argent impliquant de nombreux notables, officiers de l'armée et autres fonctionnaires marocains au service du Makhzen.
Quand on sait que ce PIB avoisinait en 2018, les118 milliards de dollars, on ne peut qu' être effaré...devant le danger que représente cette économie illicite sur la sécurité des pays voisins et la vie de millions de gens dont font, malheureusement, partie les Algériens, d'autant que des liens intrinsèques sont tissés entre les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé qui collaborent pour faire prospérer leurs affaires. Preuve en est: les saisies opérées par les différents services algériens de sécurité (Gendarmerie nationale, Dgsn et douanes)-.
L'Expression.dz
- Des liens intrinsèques sont tissés entre les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé qui collaborent pour faire prospérer leurs affaires.
Haschich, maâjouna, karkoubi, khardala, ktami du Rif ou le kif du Souss, beldiya, critikal,...etc. Des noms, des variétés et des appellations...de drogue.
Au Maroc, pays du paradis artificiel, la vente de la drogue se fait à la criée. Au choix du consommateur et surtout du cultivateur. Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc: United Nations Office on Drugs and Crime), le Maroc est le premier producteur et exportateur de haschich au monde. Une culture et des exportations au vu et au su de la communauté internationale. Cette économie illicite, cultivée sur 50 000 hectares, représente une rente de plus pour le Makhzen.
La plus grande production se fait dans la région du Rif. Le maintien et même le développement de la culture du cannabis dans le Rif n'ont pu se faire que grâce à l'accord tacite du Makhzen et de ses relais locaux. Dans cette région, le cannabis na jamais été un tabou pour les partis politiques. Au contraire, il figure parmi leurs principales préoccupations électorales, notamment du PAM (Parti authenticité et modernité) et du parti Istiqlal, le «plus vieux parti marocain» conservateur.
En 2019, le conseil de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, principale ville du Rif, a voté en faveur de la commande d'une étude sur les opportunités de cultiver du cannabis dans la région.
(...).
Au Rif, le kif fait partie du patrimoine local. En mars 2017, le Département d'État américain avait estimé que les revenus de la récolte de cannabis correspondaient à 23% du Produit intérieur brut (PIB) du Royaume du Maroc. Une manne financière réinjectée dans le système bancaire à travers des réseaux de blanchiment d'argent impliquant de nombreux notables, officiers de l'armée et autres fonctionnaires marocains au service du Makhzen.
Quand on sait que ce PIB avoisinait en 2018, les118 milliards de dollars, on ne peut qu' être effaré...devant le danger que représente cette économie illicite sur la sécurité des pays voisins et la vie de millions de gens dont font, malheureusement, partie les Algériens, d'autant que des liens intrinsèques sont tissés entre les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé qui collaborent pour faire prospérer leurs affaires. Preuve en est: les saisies opérées par les différents services algériens de sécurité (Gendarmerie nationale, Dgsn et douanes)-.
L'Expression.dz
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