L'Expression
Oran
La sardine est d'autant plus devenue un produit de luxe qui commence à disparaître des tables des ménages.
Le pays où la sardine peut volerLe pays où la sardine peut voler
La sardine ou encore le poisson du pauvre n'est plus à la portée du pauvre. Elle n'est pas non plus accessible à la classe moyenne. Son prix a atteint le pic, dépassant tous les seuils de l'entendement à telle enseigne que les péniches boudent le carré poissonnier du marché de la Bastille. 1400 DA/ le kg. Tel est le prix fixé par ces petits vendeurs du marché de la Bastille, dans le centre-ville. À qui incombe cette hausse inexpliquée de cet aliment qui est devenu un luxe à telle enseigne qu'il commence à disparaître des tables des ménages. Les explications ne manquent pas. Les poissonniers de la Bastille mettent à l'index les spéculateurs les accusant d'avoir mis le feu au marché déjà déséquilibré. «Faites un tour à la Pêcherie et vous aurez la réponse à votre question», dira un marchand expliquant que «les grossistes saisissent la moindre occasion pour sévir en accaparant le peu de baraques qui rentrent avec une maigre recette». À la Pêcherie, aucune trace de ces grossistes n'est perceptible, hormis quelques pêcheurs arrangeant leurs filets tout en discutant de leur misère qu'ils subissent des nuits entières avant d'être traités de tous les noms d'oiseaux par des clients, notamment ceux connaissant peu la chaîne de production. «Nous vendons aux premiers offrants. Ces derniers ne viennent plus», dira un pêcheur, d'où le monopole orchestré par ces charognards; ces derniers sont convaincus que «si nous ne vendons pas, nous serons obligés de jeter notre production». À cela, s'ajoute, explique un autre pêcheur, la disette. «Les prises ne sont plus abondantes comme dans le bon vieux temps», a-t-il ajouté soulignant que «la pêche est dangereuse par ces temps de mauvais temps, en plus de la vétuste des moyens de pèche». «Nous ne pouvons pas nous aventurer au large pour rendre service aux grossistes qui monopolisent le marché», dira le pêcheur. La disette et la spéculation font que ce poisson du pauvre soit désormais hors de la portée du riche. Le ministre de la Pêche et les Ressources halieutiques Sid Ahmed Ferroukhi a tout récemment souligné que «le problème les prix de la sardine en Algérie est posé depuis près de 10 ans, précisant que c'est le cas dans plusieurs autres pays», expliquant que «la flambée qu'a connue le marché de le sardine en cette période de l'année revient essentiellement à des facteurs naturels et environnementaux visant à préserver les ressources halieutiques, qui sont à leur limite, notamment au niveau de littoral». Pour prévenir cette hausse des prix, le premier responsable de secteur préconise les solutions alternatives à la pêche sur le littoral en élargissant l'activité au large. Cela permettra, selon le ministre, de fournir d'autres variétés de poissons, notamment le poisson bleu errant». Sid Ahmed Ferroukhi a indiqué que «le problème des prix de la sardine se pose même pendant la période de la pêche allant du mois de mai au mois de novembre. Selon le ministre, cela «nécessite une gestion transparente de l'activité». Il a précisé que «le plan proposé par le gouvernement, consistant dans le développement de l'industrie de le construction navale, vise à résoudre ce problème en allant vers l'alternative de la pêche en haute mer.
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La sardine est d'autant plus devenue un produit de luxe qui commence à disparaître des tables des ménages.
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La sardine ou encore le poisson du pauvre n'est plus à la portée du pauvre. Elle n'est pas non plus accessible à la classe moyenne. Son prix a atteint le pic, dépassant tous les seuils de l'entendement à telle enseigne que les péniches boudent le carré poissonnier du marché de la Bastille. 1400 DA/ le kg. Tel est le prix fixé par ces petits vendeurs du marché de la Bastille, dans le centre-ville. À qui incombe cette hausse inexpliquée de cet aliment qui est devenu un luxe à telle enseigne qu'il commence à disparaître des tables des ménages. Les explications ne manquent pas. Les poissonniers de la Bastille mettent à l'index les spéculateurs les accusant d'avoir mis le feu au marché déjà déséquilibré. «Faites un tour à la Pêcherie et vous aurez la réponse à votre question», dira un marchand expliquant que «les grossistes saisissent la moindre occasion pour sévir en accaparant le peu de baraques qui rentrent avec une maigre recette». À la Pêcherie, aucune trace de ces grossistes n'est perceptible, hormis quelques pêcheurs arrangeant leurs filets tout en discutant de leur misère qu'ils subissent des nuits entières avant d'être traités de tous les noms d'oiseaux par des clients, notamment ceux connaissant peu la chaîne de production. «Nous vendons aux premiers offrants. Ces derniers ne viennent plus», dira un pêcheur, d'où le monopole orchestré par ces charognards; ces derniers sont convaincus que «si nous ne vendons pas, nous serons obligés de jeter notre production». À cela, s'ajoute, explique un autre pêcheur, la disette. «Les prises ne sont plus abondantes comme dans le bon vieux temps», a-t-il ajouté soulignant que «la pêche est dangereuse par ces temps de mauvais temps, en plus de la vétuste des moyens de pèche». «Nous ne pouvons pas nous aventurer au large pour rendre service aux grossistes qui monopolisent le marché», dira le pêcheur. La disette et la spéculation font que ce poisson du pauvre soit désormais hors de la portée du riche. Le ministre de la Pêche et les Ressources halieutiques Sid Ahmed Ferroukhi a tout récemment souligné que «le problème les prix de la sardine en Algérie est posé depuis près de 10 ans, précisant que c'est le cas dans plusieurs autres pays», expliquant que «la flambée qu'a connue le marché de le sardine en cette période de l'année revient essentiellement à des facteurs naturels et environnementaux visant à préserver les ressources halieutiques, qui sont à leur limite, notamment au niveau de littoral». Pour prévenir cette hausse des prix, le premier responsable de secteur préconise les solutions alternatives à la pêche sur le littoral en élargissant l'activité au large. Cela permettra, selon le ministre, de fournir d'autres variétés de poissons, notamment le poisson bleu errant». Sid Ahmed Ferroukhi a indiqué que «le problème des prix de la sardine se pose même pendant la période de la pêche allant du mois de mai au mois de novembre. Selon le ministre, cela «nécessite une gestion transparente de l'activité». Il a précisé que «le plan proposé par le gouvernement, consistant dans le développement de l'industrie de le construction navale, vise à résoudre ce problème en allant vers l'alternative de la pêche en haute mer.
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