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Le Maroc veut mobiliser 10 000 compétences marocaines résidant à l’étranger à l’horizon 2030

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  • Le Maroc veut mobiliser 10 000 compétences marocaines résidant à l’étranger à l’horizon 2030

    Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de mobilisation des compétences marocaines résidant à l’étranger. Il s’agit d’une initiative qui a pour objectif, « d’investir de manière optimale le capital humain, matériel et immatériel de cette catégorie des citoyens », a souligné pour sa part, le ministre de l’Éducation nationale Saaid Amzazi dans un communiqué lu lors d’un point de presse tenu par visioconférence, à l’issue du Conseil du gouvernement.

    Aussi, ce programme permettra de « mettre en place un cadre de gouvernance et de conception intégré et durable permettant notamment, de réaliser la convergence et d’institutionnaliser la mobilisation des compétences MRE afin de consolider leur contribution dans les différents chantiers nationaux prioritaires lancés par SM le Roi Mohammed VI », a indiqué Nezha El Ouafi, soulignant que « Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, le ministère délégué s’est attelé, en partenariat avec l’ensemble des ministères et institutions nationales, à développer et à mettre en œuvre de nouveaux programmes ».

    Au nombre de ces nouveaux programmes, on note « Académie des compétences marocaines résidant à l’étranger » (MRE Academy) grâce auquel des compétences marocaines ont été mobilisées au profit de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), à travers la conclusion d’accords entre le ministère délégué, l’Office et le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration ainsi que cinq réseaux de compétences marocaines à l’étranger aux États-Unis, au Canada et en Europe.

    Par ailleurs, cette même approche participative, a permis, selon le communiqué, la mise en œuvre de nouveaux programmes en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, l’Office du développement de la coopération, l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), en vue d’élaborer un programme dédié aux secteurs prioritaires nationaux pour mobiliser des compétences marocaines à l’étranger, a relevé El Ouafi.

    Les expériences et expertises des Marocains de l’étranger serviront à plus d’un titre, notamment pendant la période post-Covid-19, ainsi que dans le cadre du processus de mise en œuvre des contenus du nouveau modèle de développement national, en partenariat avec les ministères et les institutions nationales concernés, a également précisé la ministre.

    bl,,,,,,adi

  • #2
    Rme 4.0

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    • #3
      MRE

      Marrakechis Refoulés de l'Europe.

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      • #4
        Que peuvent faire de concret ces MRE ?

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        • #5
          Ils devraient s'intéresser aux (peu) de compétences encore résidentes au Maroc et qui vivotent comme ils peuvent. Je pense surtout aux enseignants chercheurs.



          «Nous avons récemment formé un groupe de recherche de 33 enseignants avec 87 doctorants. Le budget qui a été attribué est d’environ 90.000 DH, soit près de 2.700 DH par prof/an, ou encore 1.000 DH par étudiant/an», témoigne Adnane Remmal, enseignant à l’université de Fès, chercheur de renommée internationale. Quelle recherche avec des budgets aussi insignifiants?

          Extrait de leconomiste
          250 euros par prof et par an en dotation budgétaire !!!!!!! Je tire chapeau aux universitaires marocains de trouver la motivation pour faire de la recherche dans ces conditions.
          Dernière modification par jawzia, 01 février 2021, 21h59.

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          • #6
            Que peuvent faire de concret ces MRE ?
            Beaucoup... surtout ceux qui sont a des postes importants.

            Ca peut etre de l'aide classique, que l'on voit aujourd'hui avec ce qu'a fait Samir Manchour en aidant pour acquerir les vaccins, c'est a dire faire valoir leur networking.

            Ou ce que font d'autres, qui sont carrement rentrer au pays. Comme Terrab, le president de l'OCP qui fait de l'excellent travail, ou Moulay Hafid Alami qui etait au Canada avant et beaucoup d'autres...

            Les universites commencent a se bouger aussi, on voit des universites modernes qui capitalisent sur les RME (professeurs et industriels surtout)

            On n'a pas le probleme de la double nationalite au Maroc, tu peux etre ministre, ou chef d'entreprise d'une boite nationale meme avec une double nationalite, donc c'est plus facile.
            Dernière modification par ayoub7, 01 février 2021, 22h01.

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            • #7
              Le Maroc, l'Algérie sont très loin de la Chine, l'Inde et bientôt le Viet-Nam et le Rwanda.
              Les diplomés (ou pas) quittent en grand nombre car tout est fermé et il n'y a pas assez d'opportunités.
              Tu donnes quelques exemples de personnes qui sont ministres ou directeur de grandes entreprises. C'est minime.

              Tant qu'il n'aura pas de justice sociale, d'investissements massifs dans l'éducation, la santé et la libre entreprise (plus de hogra), peut-être mais en ce moment, c'est utopique.

              Beaucoup ont essayé de retourner et ont vite déchanté.
              ...

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              • #8
                Le Maroc, l'Algérie sont très loin de la Chine, l'Inde et bientôt le Viet-Nam et le Rwanda.
                La Chine et l'Inde aussi ont un grand nombre qui parteant a l'etranger. Le Viet je ne sais pas exactement.

                Les diplomés (ou pas) quittent en grand nombre car tout est fermé et il n'y a pas assez d'opportunités.
                Oui, mais je sais que la plupart des marocains qui partent, qui aquierent l'experience, cherchent activement a rentrer apres des annees si les conditions sont reunis.

                Il y a bcp qui sont envoyes au Maroc par leur boite mere pour travailler ou ouvrir/gerer une representation sur place par exemple.

                Tu donnes quelques exemples de personnes qui sont ministres ou directeur de grandes entreprises. C'est minime.
                J'ai donne ces exemples parce que ce sont les plus connus. Il y a beaucoup d'autres profils qui ne sont pas connus, la demande en competences est la et elle continuera de croitre...

                Tant qu'il n'aura pas de justice sociale, d'investissements massifs dans l'éducation, la santé et la libre entreprise (plus de hogra), peut-être mais en ce moment, c'est utopique.
                Des investissements sont faits, pas a une echelle sud coreenne ou canadienne mais il y a aujourdhui des poles univeritaires interessants bases sur des systemes qui ont fait leur preuve a l'etranger.

                Tu as des universites aujour'dhui avec des professeurs interimaires du MIT, de Centrale, etc...

                Est-ce suffisant? non. Est-ce que ce sont des actions sur le bon chemin? oui.

                Justice sociale et Hogra, je ne pense pas que les RME qui vont rentrer au Maroc pour decrocher ces postes vont souffrir de ces 2 choses.

                On parle de ceux qui ont le mieux reussi, et ils rentrent generalement quand l'etat leur assure des avantages interessants...

                Pour reprendre l'exemple que tu n'aimes pas de Terrab tu comprends bien qu'il n'a pas laisse son job de professeur a MIT pour rentrer au Maroc si l'offre n'etait pas plus interessante...

                c'est la meme chose pour les autres profiles, ingenieurs, managers, etc.

                Beaucoup ont essayé de retourner et ont vite déchanté.
                Oui, ils existent aussi. Je deconseille de rentrer au pif. Il faut bien etudier la chose, l'opportunite, le pour et le contre et ainsi de suite.
                Dernière modification par ayoub7, 02 février 2021, 00h14.

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                • #9
                  Tu donnes quelques exemples de personnes qui sont ministres ou directeur de grandes entreprises. C'est minime.
                  Il y a toujours plus a faire pour capter un max de ces competences, vu le vivier qu'il y a, c'est indéniable. Mais je pense que l'Etat est en train de capitaliser intelligemment sur ces ressources et ca va sans doute se répercuter sur la qualité des formés à terme.




                  Et pas que les competences marocaines d'ailleurs...


                  Dernière modification par ayoub7, 02 février 2021, 13h01.

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                  • #10
                    250 euros par prof et par an en dotation budgétaire !!!!!!! Je tire chapeau aux universitaires marocains de trouver la motivation pour faire de la recherche dans ces conditions.



                    tu peux remettre le chapeau sur ta tete .......... ca veut simplement dire qu'avec des moyens aussi Nanoscopique , il n'ya pas de recherche au maroc . chose que je trouve personnelement tout à fait normal , dans la mesure ou il n'y a pas d'industrie locale et donc pas de secteur privé qui financerait de telles recherches sur le long terme .
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                    • #11
                      Le Maroc a su maintenir le lien avec les enfants d'immigrés.

                      Côté algérien je me rappellerai toujours la phrase de Boutef :
                      "nous n'avons pas besoin des immigrés"
                      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                      • #12
                        tu peux remettre le chapeau sur ta tete .......... ca veut simplement dire qu'avec des moyens aussi Nanoscopique , il n'ya pas de recherche au maroc . chose que je trouve personnelement tout à fait normal , dans la mesure
                        C'est en train de changer...

                        C'est lent mais les premiers retours d'experience sur les nouveaux projets universitaires réalisés sont très encourageants. Il reste a multiplier ces expériences dans toutes les régions.

                        Pour le Maroc, la voie est claire pour la R&D et a mon avis pour l'enseignement en general.

                        Il faut se defaire du systeme theorique et classique francais et construire des poles universitaires pilotés par les industries locales en fonction de leurs besoin et avec le soutien de l'etat.

                        Si on continue a faire des universites comme ce qu'on fait aujourd'hui, on va patauger.

                        ou il n'y a pas d'industrie locale et donc pas de secteur privé qui financerait de telles recherches sur le long terme .
                        L'OCP a montré la voie avec Ben Guerir, il faut multiplier ces partenariats unniversite/industrie/universites etrangeres...

                        D'autres industries doivent faire la meme chose. Il n'y a aucune raison pour qu'il n'y ait pas une Univ. d'excellence pour les sciences aeronautiques, pour les sciences mecaniques (automobile), sciences financieres, etc... qui soient tournées vers la recherche.
                        Dernière modification par ayoub7, 02 février 2021, 23h50.

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                        • #13
                          C'est lent mais les premiers retours d'experience sur les nouveaux projets universitaires réalisés sont très encourageants.
                          Les universitaires marocains au vu des moyens mis à leur disposition font dans le militantisme.

                          Par Ahlam NAZIH | Edition N°:5827 Le 24/08/2020 | Partager
                          • Des enseignants peu prolixes et des étudiants non initiés
                          • Les doctorants abandonnent leurs thèses pour des concours de la fonction publique
                          • De bien maigres moyens logistiques et financiers


                          La recherche scientifique figure parmi les principaux critères d’évaluation et de classement des universités. Et dans ce domaine, le Maroc reste à la traîne. Difficile de se distinguer avec une large partie des enseignants universitaires complètement inactive, ne publiant aucun travail de recherche depuis de longues années (53% des professeurs de l’enseignement supérieur grade C, selon le CNRST). La moyenne est d’un demi-article par enseignant/an (voir article précédent).


                          Sur 15 ans, le budget alloué à l’Enseignement supérieur n’a dépassé 1% du PIB que durant la période du plan d’urgence allant de 2009 à 2013

                          Comment en sommes-nous arrivés là? Il s’agit d’une conjonction de facteurs: un manque d’engagement et de motivation des profs (les salaires n’ont pas été revalorisés depuis les années 90), l’absence de suivi et d’évaluation, des moyens logistiques et financiers insuffisants…

                          «Quand un prof n’a pas fait de recherche pendant 20 ans, comment peut-il enseigner l’esprit de la recherche? Généralement, les jeunes sont des copies de leurs profs. Nous perpétuons ainsi la bêtise! Il faudrait revoir la sélection et la formation des enseignants», insiste Adnane Remmal. *«Et puis, ce sont les étudiants qui procèdent principalement à la recherche, ils en sont la locomotive. Les enseignants sont d’abord des encadrants», souligne-t-il.

                          Une manière pour le chercheur de mettre le doigt sur une autre faille: la qualité des clients du système, des étudiants sans formation en méthodologie ou philosophie des sciences, et ne percevant que peu de perspectives dans l’enseignement supérieur. Les meilleurs n’hésitent pas à se ruer sur les concours de la fonction publique. Il n’est pas rare de voir des doctorants quitter leur thèse pour un poste d’enseignant contractuel du secondaire. Neuf sur dix abandonnent leur doctorat, selon le ministère de l’Education nationale.

                          La médiocrité des performances en recherche est également une question de moyens. Le département de l’Enseignement supérieur a toujours bénéficié de budgets bien inférieurs à ceux de l’Education nationale. Bien sûr, les effectifs du primaire-secondaire sont huit fois plus importants, néanmoins, les enjeux sont tout aussi grands.



                          La production intellectuelle marocaine est principalement arabophone. Presque 8 publications sur 10 sont rédigées en arabe. L’anglais, la langue de la recherche et des sciences, ne représente que 1,8% du total

                          En 2016, dernière année où l’Enseignement supérieur a reçu un budget isolé de celui de l’Education nationale, car géré par un ministère à part, le département avait encaissé près de 10 milliards de DH (soit près de 0,97% du PIB). La même année, l’Education nationale avait perçu 46,7 milliards de DH. L’essentiel des montants alloués est consacré aux dépenses de fonctionnement. La maigreur des ressources financières, les enseignants universitaires la subissent au quotidien.

                          «Nous avons récemment formé un groupe de recherche de 33 enseignants avec 87 doctorants. Le budget qui a été attribué est d’environ 90.000 DH, soit près de 2.700 DH par prof/an, ou encore 1.000 DH par étudiant/an», témoigne Adnane Remmal, enseignant à l’université de Fès, chercheur de renommée internationale. Quelle recherche avec des budgets aussi insignifiants?

                          Jusqu’à aujourd’hui, le Maroc réserve moins de 1% de son PIB à la R&D. Dépenser l’argent reçu, c’est une autre paire de manches. Dans les appels à projets R&D, cela peut prendre jusqu’à quatre ans!

                          Ahlam NAZIH

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                          • #14
                            bas certain donne plus pour la propagande que pour la recherche

                            https://www.algeriepartplus.com/alge...ur%20en%202021.

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                            • #15
                              Les universitaires marocains au vu des moyens mis à leur disposition font dans le militantisme.
                              Les offres sont en deça de la demande, aucun doute la dessus. L'important est de savoir est-ce que que'que chose est faite pour aller de l'avant et dans la bonne direction.

                              Et la reponse est indénaiblement oui.

                              Dernière modification par ayoub7, 04 février 2021, 17h52.

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