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Au moins 30% des étudiants algériens partis en France ne reviennent pas… en Algérie

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  • Au moins 30% des étudiants algériens partis en France ne reviennent pas… en Algérie

    Algeriepart Plus 1 février 2021

    L’Algérie perd énormément de ses compétences universitaires et scientifiques. Et pour cause, une bonne partie des étudiants algériens qui partent étudier à l’étranger ne reviennent plus jamais dans leur pays natal. Une note diplomatique confidentielle dressée par la Délégation de l’Union Européenne à Alger, obtenue par Algérie Part au cours de ses investigations, nous apprend, par exemple, qu’au moins 30 % des étudiants algériens partis en France ne reviennent pas… en Algérie.

    « Les modalités de départ de ces étudiants en France sont souvent problématiques et les contournements de procédure par des visas touristique sont fréquents. Une fois en France, beaucoup d’entre eux abandonnent leurs études pour trouver un travail, par choix ou par nécessité. Selon des estimations de l’UNESCO et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 30% des étudiants algériens ne reviennent pas en Algérie à l’issue de leur cursus universitaire et s’installent définitivement en France, en situation légale ou irrégulière », nous apprend ainsi le document en notre possession pour expliquer la complexité de la question migratoire en Algérie.

    Les études à l’étranger sont considérées comme une « issue de secours » par la jeunesse algérienne de plus en plus déterminée à partir chaque année s’installer à l’étranger pour chercher de meilleures perspectives. Et la France constitue sa destination privilégiée.

    Il est à souligner à ce propos que les Algériens constituent le troisième groupe d’étudiants étrangers en France, après les Marocains et les Chinois. « Ils étaient 26 116 en 2017, chiffre en augmentation de 13% par rapport à 2016. Les Algériens étudient, pour une très large majorité d’entre eux, aux seins d’universités publiques (23 238 personnes), et sont assez peu présents au sein des écoles de commerce (525 personnes) ou d’ingénieurs (646 personnes). Seuls 6,3% d’entre eux sont doctorants, taux en baisse constante depuis 2012 », nous apprend la même note qui déplore, néanmoins, les méfaits de l’accord bilatéral de 1968.

    Cet accord a été jugé effectivement « défavorable aux étudiants algériens, dont le statut est régi par des dispositions plus contraignantes que pour les étudiants d’autres nationalités : le visa délivré ne vaut pas titre de séjour, la durée autorisée de travail en France est limitée et pour cela, une autorisation de travail nécessaire. Ce statut les précarise », regrette cette note réalisée au profit de la Délégation Européenne à Alger pour cerner les enjeux migratoires en Algérie et leur impact sur l’Union Européenne.

    Il est à noter, par ailleurs, que le nombre d’Algériens désireux de suivre des études en France est en constante augmentation : « En 2017, 30 036 dossiers d’études avaient été déposés auprès de Campus France. Un peu plus de 20 000 d’entre eux avaient reçu une acceptation dans un établissement d’enseignement supérieur en France. 14 273 demandes de visas avaient été déposées auprès des consulats français en Algérie (une large majorité à Alger), et 9 302 visas avaient été délivrés (taux de refus de 35%) », nous explique la même source.

    Les statistiques révélées par le même document nous apprend que « fin juillet 2018, 38 642 dossiers d’études avaient été déposés auprès de l’opérateur, soit une augmentation de 28% en un an. Seuls 30% d’entre eux (11 581 dossiers) ont reçu une acceptation de la part d’un établissement supérieur. Au mois d’août 2018, 7 288 étudiants ont déposés une demande de visa et 3 796 visas ont été délivrés (taux de refus de 47,91%) ».

    Malgré les restrictions imposées par les autorités françaises, les étudiants algériens continuent de s’accrocher au « rêve français ». « L’attrait de la France pour les Algériens candidats à l’émigration semble une tendance de long terme », conclut ainsi la note européenne obtenue au cours de nos investigations.

    Soulignons qu’un sondage réalisé par l’institut Gallup chaque année, depuis 15 ans environ, montre qu’en septembre 2017 sur un échantillon de 1 016 personnes rencontrées 32% des personnes interrogées souhaitaient quitter l’Algérie (tendance en augmentation par rapport aux années précédentes). Cette proportion s’élevait à 46% pour les 15-29 ans. La
    France arrivait en tête de leur destination désirée (19%) devant l’Arabie Saoudite (16%) et les Emirats Arabes Unis (8%).
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    Au moins 30% des étudiants algériens partis en France ne reviennent pas… en Algérie
    je pense plus que 30%. Quelqu'un qui a fait toutes les demarches pour aller étudier à l'etranger, qui a payé de sa poche, comment veux tu qu'il retourne ? et retourner vers quoi ?

    Dans mon entourage, famille, amis...100%, personne n'est retourné. Pire, en plus de l'exode des étudiants à l'etranger, il y a aussi, ceux et celles qui terminent leurs études en algérie et décident de partir après...quand ils ont la chance de le faire...

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    • #3
      @Rouge et Or
      Tu réponds avec franchise, ce n est pas toujours le cas sur ce forum.
      La question que je me pose : que deviennent ces jeunes ?
      La vie d un sans papier n est guère enviable, avec la peur au ventre, et vivre des maigres secours qu on peut leur offrir ne constitue pas un projet. Seuls les plus instruits, et encore dans les nouvelles technologies, ont une chance de trouver un job. Franchement je les plains, avec le risque de tomber dans la délinquance.
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

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      • #4
        L’Algérie n’est pas un pays attractif pour les étudiants… Les Algériens qui partent poursuivre leurs cursus universitaires ailleurs ne reviennent plus et les étrangers qui rejoignent les universités du pays repartent à la fin de leurs études.

        C’est ce qui ressort d’une étude du Cread réalisée par les sociologues Mohamed Saïb Musette, H. Labdelaoui, N. Khaled, C. E. Zelaci et F. Lahouel, intitulée «Migrations estudiantines, partir étudier en France et venir étudier en Algérie : Quelles différences ?» Achevée en 2018 (une étude similaire est prévue pour 2023), la recherche fait ressortir en substance que l’Algérie perd ses compétences. […]
        Concernant l’installation des étudiants dans les pays d’accueil, l’enquête relève des tendances diamétralement opposées. «A la lumière de ces résultats, nous pouvons affirmer que 30,2% des étudiants pensent partir vers un autre pays d’accueil. Pour la plupart, ce sont des étudiants étrangers en Algérie (38,8%). Par contre, plus de la moitié de ces mêmes étudiants pensent surtout retourner dans leurs pays d’origine.
        Quant aux étudiants algériens en France, il est confirmé que plus de la moitié (56,9%) ont l’intention de s’installer dans le pays d’accueil, alors que seulement 2,4% des étudiants étrangers en Algérie comptent s’y installer une fois leurs études achevées»

        Source : El Watan

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        • #5
          C'est pas un scoop ni un sujet tabou.

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          • #6
            C est un peu bcp general du maghreb.
            Ceux qui partent pour poursuivre leurs etudes ne reussissent pas tous.
            Ceux qui abandonnent preferent rester pour ne pas rentrer badeau et sans rien...
            Et ceux qui obtiennent leurs diplomes, ne voient pas d avenir dans leur pays.
            Always on the sunny side.....

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            • #7
              @gdesmon

              La question que je me pose : que deviennent ces jeunes ?
              Parlons des étudiants, le cas des harragas est un parcours différent.

              Pour les étudiants, l'investissement mis par les étudiants, leurs proches est tellement lourd qu'il ne donne pas beaucoup le choix, il faut réussire. Beaucoup réussissent. l'université est un milieu d'integration, un diplome et un metier acquis en occident sont comme une clé pour se trouver un emploi et se faire une situation meilleur que le pays d'origine.

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              • #8
                Au moins 30% des étudiants algériens partis en France ne reviennent pas… en Algérie
                Plus de 80% de hauts fonctionnaires (ministre, député, sénateur, cadre, directeur de cabinet, directeur d'institution et d'entreprise public), en fin de parcours se retrouvent à l'étranger.

                Et quand on le pose la question du pourquoi ce choix, eux qui jouissent d'un certain statut social, leur réponse est toujours la même: ils (elles) ne veulent pas risquer l'avenir de leurs enfants .

                C'est édifiant comme réponse, dans la bouche de ceux à qui l'Algérie a tout donner...

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                • #9
                  Infiniti,

                  L Algerie leur a donné quoi ??
                  Always on the sunny side.....

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                  • #10
                    Infiniti,

                    L Algerie leur a donné quoi ??
                    Vraiment c'est d'un très bas niveau.

                    Mais pardi! l'Algérie a fait d'eux des hauts cadres, des ministres etc ... et grâce à son trésor, ils se sont remplient les poches pour aller s’installer ailleurs ...
                    Dernière modification par infinite1, 02 février 2021, 09h03.

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                    • #11
                      Infiniti,

                      T as mal formulé...ils se sont servit c est l inverse d avoir recu....

                      Je t aimposé une question etbtu te permets de me juger, c est ca un niveau bas.
                      Always on the sunny side.....

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                      • #12
                        C'est un phénomène qui ne date pas d'hier. Pendant tout mon cursus scolaire (universitaire surtout) j'en ai rencontré des compatriotes venus étudier avec des bourses sonatrach et autre. Une infime minorité est retournée au pays, et j'en connais même qui sont de nouveau revenus ici quitte à être serveur, faire les marchés etc ........ avec bac+5

                        Comme dirait un ami: "je préfère être balayeur à la gare du midi (Bruxelles) que directeur en Algérie".

                        Ce qui m'interpelle, c'est qu'après les non retours des années post indépendance (70/80), personne n'ait pensé à juguler cette saignée qui a coûté cher au pays. Notamment en faisant venir de bons professeurs en Algérie au lieu d'envoyer des étudiants à l'étranger qui se sont mariés poour la plupart, fondé famille et jamais revenus (sauf pour les vacances).

                        Mais il est vrai aussi que beaucoup pensent que ça arrangeait très bien les ignares qui ont gouverné ce pays depuis toujours d'éloigner de futures "élites" qui auraient pu faire de l'ombre.
                        Dernière modification par Scootie, 02 février 2021, 15h49.
                        Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                        • #13
                          Au moins 30% des étudiants algériens partis en France ne reviennent pas… en Algérie
                          ca n'a rien d'anormal, c'est le meme cas pour les etudiants francais qui vont etudier au USA et au Canada. Une fois leurs études termines, ils essayent et finissent par arriver a s'insatller dans ces pays.

                          Commentaire


                          • #14
                            ca n'a rien d'anormal, c'est le meme cas pour les etudiants francais qui vont etudier au USA et au Canada. Une fois leurs études termines, ils essayent et finissent par arriver a s'insatller dans ces pays.
                            Certains restent en Amérique mais à mon avis moins de 30%.
                            au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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                            • #15
                              Comme dirait un ami: "je préfère être balayeur à la gare du midi (Bruxelles) que directeur en Algérie"
                              C’est une question de profile et d’attitude, lorsqu’on a le profil et l’attitude d’un directeur on n’accepte que le rôle de directeur quel que soit l’endroit où on est, et si on accepte le rôle de balayeur et qu’on s’y plait, quel que soit l’endroit où on balaye, c’est qu’on est un peu fait pour ce rôle et qu’on fera jamais fait un bon directeur quel que soit l’endroit où on sera.

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