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En Iran, des pannes de courant monstres révèlent le business des fermes à bitcoins chinoises

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  • En Iran, des pannes de courant monstres révèlent le business des fermes à bitcoins chinoises

    Depuis le début du mois de janvier, des dizaines de villes en Iran font face à des coupures d’électricité massives et régulières. Le ministre de l’Énergie, Reza Ardekanian, a concédé que ces coupures pouvaient être provoquées par les "fermes à bitcoins". Ce qu’il n’a pas révélé en revanche, c’est que la majeure partie de ces fermes appartiennent en Iran à des compagnies chinoises qui cachent autant qu'elles le peuvent leur présence. Une enquête menée par la rédaction des Observateurs de France 24 a cependant retrouvé leur trace.
    En début d'année, plusieurs villes d'Iran ont été touchées par des coupures de courant aléatoires. Cette photo a par exemple été prise à Téhéran le 14 janvier. "Voici Téhéran, la capitale d'un pays ayant les ressources naturelles les plus riches sur Terre, et qui subit des coupures d'électricité. Ça va, ça vient", commente l'internaute qui la publie.
    Responsable de ces coupures : les fermes à bitcoins. Un officiel de la province du Kerman a mentionné, le 8 janvier 2021, l'existence d'une ferme à bitcoins près de la ville de Rafsanjan qui consommerait d'énormes quantités d'électricité, laissant les habitants dans le noir une fois la nuit tombée. Selon les autorités, cette ferme serait la plus grande infrastructure légale de ce type en Iran.

    Le bitcoin est une monnaie virtuelle, dont la valeur est en pleine expansion. Un bitcoin s'échange aujourd'hui pour un peu plus de 27 000 euros, mais sa production est coûteuse en énergie : il faut des milliers d'ordinateurs, des systèmes de refroidissement regroupés dans des centres appelés "fermes à bitcoins".
    Dans cette situation, les pays où l'implantation de "fermes à bitcoins" est la plus rentable sont ceux où l'électricité est à la fois produite en abondance et à bas coût, ce qui est le cas de l'Iran. Dans le secteur industriel, un kilowatt d'électricité produit en Allemagne coûte ainsi 0,15 euros, contre 0,0018 euros en Iran.
    Cependant, selon les déclarations des entreprises chinoises opérant en Iran, les autorités iraniennes leur vendraient l'électricité à un tarif très avantageux pour elles : 0,022 euros par kilowatt par heure.
    Certaines entreprises chinoises ont donc sauté sur l'occasion et ont investi dans la production de bitcoins en Iran. Mais elles font face aujourd'hui à un double problème : les pénuries d'électricité et l'augmentation du sentiment anti-chinois chez une partie de la population iranienne. Celle-ci voit Pékin comme le principal soutien international du gouvernement théocrate qui dirige le pays, ce en contrepartie de contrats commerciaux unilatéraux et très lucratifs. En échange, les autorités iraniennes récompenseraient les entreprises chinoises par de juteux contrats et des accords spéciaux.
    Les autorités iraniennes ont ainsi affirmé qu'il existerait pas moins de 14 fermes de bitcoins légales, consommant au total, selon les chiffres des autorités, environ 300 mégawatts par heure tout compris. Le nombre total de fermes chinoises n'a pas été rendu public, mais des estimations indépendantes ont estimé que la consommation de ces 14 fermes correspondrait au moins à celle d'une ville de 100 000 d'habitants.
    Source : Les Observateurs

  • #2
    consommant au total, selon les chiffres des autorités, environ 300 mégawatts par heure tout compris



    Aoooouuuuch .....!!!!


    je comprendrais jamais ces journalistes .......... qui ne comprennent rien à l'energie mais qui s'y risquent quand meme
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Une enquête menée par la rédaction des Observateurs de France 24 a cependant retrouvé leur trace.
      le benevola au service du renseignement , cela fait une belle jambe pour F24 qui essaye de se faire un nom dans le media soucieux de donner une voix aux sans dents

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      • #4
        Le bitcoin est une monnaie virtuelle, dont la valeur est en pleine expansion. Un bitcoin s'échange aujourd'hui pour un peu plus de 27 000 euros
        Et quand je pense qu'il y a un idiot d'américain qui a échangé 10000 bitcoin contre une pizza, il devait vraiment avoir faim.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          le benevola au service du renseignement , cela fait une belle jambe pour F24 qui essaye de se faire un nom dans le media soucieux de donner une voix aux sans dents
          La chaine française F24 est médiocre et pas crédible pour un sou.
          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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          • #6
            Envoyé par delci
            La chaine française F24 est médiocre et pas crédible pour un sou.
            Un autre article.

            L’Iran freine les activités de minage pour éviter les coupures d’électricité !

            Avec l’envolée du cours du Bitcoin, le minage est devenu une activité plus rentable que jamais. Ainsi, dans beaucoup de pays, on observe une augmentation du nombre de mineurs. Pour autant, cela ne va pas sans créer des difficultés du point de vue énergétique dans certains pays. Explications avec l’exemple de l’Iran.

            Les activités de minage requièrent beaucoup d’énergie. Pour cette raison, de nombreux pays mettent en place une tarification avantageuse pour les mineurs. Cela permet ainsi d’encourager le développement de l’industrie du minage sur leur territoire.
            C’est le cas en Iran. Le gouvernement a mis en place des tarifs subventionnés qui sont incitatifs pour les mineurs. Il faut savoir que le minage est autorisé depuis 2019 dans la république d’Iran. Ces tarifs peuvent s’avérer deux fois inférieurs aux prix normaux. Les mineurs peuvent ainsi profiter d’un KW à 4 800 rials (soit l’équivalent de 0,09 €) tout au long de l’année.
            Pour autant, pour avoir droit à ces tarifs, les mineurs doivent bénéficier d’une autorisation émise par le gouvernement iranien. Dans ce domaine, le gouvernement exerce d’ailleurs un véritable contrôle. Ainsi, depuis 2019, environ 1 620 centres de minage ont été fermés car jugés illégaux. Environ 45 000 mineurs ont été arrêtés pour avoir profité illégalement de ces tarifs.

            L’Iran fait face des problèmes récurrents d’approvisionnement en électricité. Au-delà de l’Iran d’ailleurs, c’est toute la région du Moyen-Orient qui subit des pannes de courant à répétition en hiver. Par exemple, en Iran, la demande en électricité atteint les 40 000 MW en hiver, soit un peu moins de la moitié de la capacité du parc nucléaire français à titre de comparaison. Face à cette situation, le gouvernement iranien a décidé de réagir. Et force est de constater que l’industrie du minage de Bitcoin est montrée du doigt.
            Le gouvernement, par la voix de son Ministre de l’énergie a ainsi annoncé arrêter temporairement l’approvisionnement de 600 MW à destination des mineurs. Pourtant officiellement enregistrés, ces mineurs ne pourront plus bénéficier de cette électricité pour leur activité en attendant que les beaux jours reviennent. De plus, le gouvernement vient d’arrêter les activités de minage de l’un des plus grands centres situé au sud-ouest de l’Iran. Cette station de minage utilise des dizaines de milliers d’ASICs et appartient à des fonds iraniens et chinois.
            Il s‘agit d’un vrai coup d’arrêt pour l’industrie du minage en Iran. Pour autant, il met en lumière un problème de plus en plus récurrent dans certains pays. Certes, à l’échelle de la demande énergétique d’un pays, les activités de minage de Bitcoin représentent une goutte d’eau. Pour autant, elles n’en restent pas moins très énergivores. Le problème est d’autant plus important dans les pays qui ne disposent pas d’un bon réseau électrique ni d’une grande capacité de production. Il en résulte des coupures de courant à grande échelle et le minage de Bitcoin est pointé du doigt comme le grand responsable.

            Source : cryptonaute.fr
            Dernière modification par alibigoud, 03 février 2021, 11h19.

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