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Le Maroc, malgré une énorme supériorité militaire, sa stratégie de murs lourdement armés n'a pas réussi à arrêter l'agilité meurtrière de l'APLS.
Quelles sont les stratégies et tactiques dans la guerre du Sahara occidental?
Mohamed A. (Madrid) - 02 février 2021- ECSAHARAUI
Le Maroc, malgré une supériorité militaire colossale, sa stratégie de colonnes lourdement armées et de murs défensifs n'a pas réussi à arrêter l'agilité mortelle de la SPLA. La polyvalence et la connaissance de l'environnement et l'acclimatation à celui-ci deviennent des facteurs entièrement favorables aux sahraouis.
Au début de la guerre en 1976, les forces de la RASD ont dû affronter deux pays beaucoup plus puissants et armés, la Mauritanie et le Maroc, aidés par la France. C'était un désavantage colossal sur le champ de bataille, cependant, le commandement militaire sahraoui, alors dirigé par Luali Mustafa Sayed, a opté pour une stratégie mixte basée sur le maintien d'une offensive contenue contre la partie forte de la coalition, qui était le Maroc. plus d'efforts contre le côté faible, la Mauritanie. Dans ce contexte, l'Armée de libération sahraouie a intensifié ses attaques en Mauritanie jusqu'à atteindre son objectif, provoquer le retrait mauritanien après avoir rompu son régime économique et politique, provoquant la rupture de l'accord avec le Maroc et la reconnaissance ultérieure de la RASD.
Le Maroc est assez inquiet après le retrait de la Mauritanie, qui l'oblige à occuper plus de territoire sahraoui et donc, plus d'extension à protéger sans compter sur la collaboration mauritanienne. La stratégie sahraouie a fonctionné et a permis à la RASD de concentrer, depuis, tous ses efforts sur l'attaque des forces marocaines à partir de 1979, avec une tactique militaire qui allie surprise, agilité et connaissance du territoire ainsi qu'une adaptation au climat désertique. . Le Maroc, malgré sa supériorité militaire, n'a pas été en mesure d'anticiper les attaques de la RASD et au début des années 80, il a opté pour une stratégie défensive qui consistait à protéger les villes sahraouies les plus importantes économiquement. Les véritables intentions derrière la récupération de ce qu'il a appelé l'intégrité territoriale marocaine sont déjà montrées ici.
La coordination des FAR marocaines était précaire étant donné que dans ces années-là, Hassán II craignait toujours les militaires puisqu'ils ont tenté à deux reprises (1970,1971) de le destituer par un coup d'État, de sorte qu'il n'a pas accordé la haut commandement la capacité de lancer des opérations militaires, ce qui a entraîné un chaos opérationnel. Ainsi, le Polisario a mené des embuscades entrant sur le territoire marocain, comme c'est le cas de Tan Tan.
À ce stade, sans la Mauritanie et toujours sans recourir à l'aide saoudienne et israélienne pour construire le mur, l'Armée de libération sahraouie conçoit l'une des plus grandes offensives de son histoire, l'offensive `` Huari Bumedien '' dans laquelle elle a mobilisé plus de 5000 militaires. , parvenant à envahir et à occuper la ville marocaine de Tan Tan, à libérer ses prisonniers et à tout détruire. Ils ont reconquis Tirafiti et Amgala, une embuscade mortelle au Cap Juby, ils ont attaqué à nouveau la ville d'Assa sur le sol marocain et occupé Dakka, mais le plat le plus fort qui a montré que le Maroc était en train de perdre la guerre est venu avec l'incursion sahraouie dans la ville de Smara et la libération de 700 prisonniers, intervenant l'aviation française qui a forcé les Sahraouis à battre en retraite tactiquement, cependant, dans leur retraite ils ont attaqué la base de Mahbes, parvenant à l'occuper. La vulnérabilité marocaine était évidente et la RASD n'a pas abandonné. Les Marocains eux-mêmes ont vu la férocité des combattants sahraouis lorsqu'ils ont occupé leurs villes et fait sauter leurs bases. Ces attentats ont provoqué une réunion d'urgence au Parlement marocain car le désastre subi ne pouvait être caché à l'opinion publique. Hassan II a reconnu avoir des difficultés et a expulsé le colonel Bennani, en charge du Sahara, par le colonel Abrouk en 1979.
Nous entrons dans les années 1980 et le Maroc, conscient de son inefficacité à contrôler le territoire et contraint par les sévères défaites subies, modifie une nouvelle fois sa stratégie et abandonne les plus petites positions et concentre son action militaire sur la défense du triangle de la plus grande richesse au Sahara Occidental, qui comprend Bu Craa, Smara et El Aaiún, grâce au renforcement des unités marocaines avec des armes de toutes sortes. Cependant, les FAR marocaines ont continué à démontrer leur incapacité à mener des opérations militaires complexes contre un ennemi convaincu comme le Polisario.
Le Maroc, épuisé par la guerre intense dans laquelle il avait été surpris par le pouvoir sahraoui, conclut que la victoire militaire est pratiquement impossible. Dans ce contexte, la stratégie de l'Armée de libération sahraouie a mis l'ennemi envahisseur sous les cordes et l'a de nouveau contraint à modifier ses plans de guerre. Le commandement militaire marocain a décidé d'adopter une nouvelle stratégie qui consistait à adopter une attitude défensive à travers des positions statiques, entre août 1980 et avril 1987, il a construit six murs formés par des remblais, des fortifications armées, entourés de mines antipersonnel et avec un large détecteur de mouvements. . Ce travail colossal inspiré de la ligne Bar Lev représentait une énorme dépense militaire, humaine et économique, et reflète à grande échelle le degré de confusion dans lequel se trouvait le commandement militaire marocain. Le mur militaire a été érigé dans le but d'empêcher les incursions sahraouies, de sorte qu'une fois qu'elles se sont produites, elles les entourent et les anéantissent. Cependant, ils étaient inefficaces au moment de la vérité, puisque sa mise en œuvre il n'a pas pu empêcher les pénétrations de l'Armée de libération sahraouie, qui a commencé en septembre 1983 sans cesse, étant pénétrée surtout depuis 1986, considérant ainsi la situation créée par les murs après la bataille d'Um Dreiga en octobre 1989, au cours de laquelle des unités militaires sahraouies ont attaqué à plus de 50 kilomètres derrière les murs défensifs, démontrant leur inefficacité militaire. De là, le Maroc a commencé à réfléchir sérieusement à un cessez-le-feu, conscient que le temps jouait en sa faveur.
On le voit, l'Armée de libération sahraouie a su s'adapter aux conditions imposées par le Maroc et repenser sans cesse ses actions militaires jusqu'à ce qu'elle atteigne son objectif. La stratégie combinée de vitesse et d'action appliquée à une formidable volonté de sacrifice a fait sombrer le moral des Marocains et leurs défaites conséquentes. Par contre, en ce qui concerne les murs, l'histoire nous montre que leur bénéfice n'est pas proportionnel à leur coût. Nous avons la ligne Bar Lev, le mur de l'Atlantique, la ligne Maginot et la ligne Siegfried, et aucun d'entre eux n'a empêché la pénétration du côté ennemi, le mur militaire marocain n'allait donc pas être une exception à cette règle historique.
Encadré dans ces conditions, deux avantages décisifs émergent pour l'APLS sur le champ de bataille; La première est qu'en ayant l'initiative offensive, on impose à l'ennemi où et quand chaque bataille sera menée, cet avantage augmente encore plus si l'on tient compte du fait que les sahraouis connaissent le territoire et s'adaptent aux intempéries offertes par l'environnement désertique. , par conséquent l'heure d'été le cauchemar des FAR. Le deuxième avantage est que, comme ce sont des positions fixes, les combattants de la RASD savent à tout moment où se trouvent les Marocains, alors que les Marocains ne le sauront jamais, compte tenu de la mobilité du Polisario. Cet avantage est un facteur déterminant lors de la réalisation d'une attaque imprévue ou d'une embuscade, subie par les FAR jusqu'à l'épuisement. Ces attaques, comme on le voit actuellement dans cette seconde guerre, finissent par démoraliser l'ennemi en le maintenant en état d'alerte constant, avec de petites pertes qui deviennent importantes au fur et à mesure que le conflit évolue.
Actuellement, on voit comment la stratégie du Maroc est de renoncer à toute initiative et son action militaire est encadrée en repoussant les attaques, sans sortir du mur, en donnant à l'APLS toute initiative et liberté d'action, bien que pour le moment, pas de mouvement. Dans le futur; détermination, audace, surprise et agilité seront les piliers de la tactique sahraouie jusqu'à ce qu'elle pénètre le mur marocain, ce qui, comme le montre l'histoire, sera une question de temps. Ces éléments devront être combinés en fonction d'objectifs politiques et militaires jusqu'à ce que l'objectif souhaité soit atteint.
Quelles sont les stratégies et tactiques dans la guerre du Sahara occidental?
Mohamed A. (Madrid) - 02 février 2021- ECSAHARAUI
Le Maroc, malgré une supériorité militaire colossale, sa stratégie de colonnes lourdement armées et de murs défensifs n'a pas réussi à arrêter l'agilité mortelle de la SPLA. La polyvalence et la connaissance de l'environnement et l'acclimatation à celui-ci deviennent des facteurs entièrement favorables aux sahraouis.
Au début de la guerre en 1976, les forces de la RASD ont dû affronter deux pays beaucoup plus puissants et armés, la Mauritanie et le Maroc, aidés par la France. C'était un désavantage colossal sur le champ de bataille, cependant, le commandement militaire sahraoui, alors dirigé par Luali Mustafa Sayed, a opté pour une stratégie mixte basée sur le maintien d'une offensive contenue contre la partie forte de la coalition, qui était le Maroc. plus d'efforts contre le côté faible, la Mauritanie. Dans ce contexte, l'Armée de libération sahraouie a intensifié ses attaques en Mauritanie jusqu'à atteindre son objectif, provoquer le retrait mauritanien après avoir rompu son régime économique et politique, provoquant la rupture de l'accord avec le Maroc et la reconnaissance ultérieure de la RASD.
Le Maroc est assez inquiet après le retrait de la Mauritanie, qui l'oblige à occuper plus de territoire sahraoui et donc, plus d'extension à protéger sans compter sur la collaboration mauritanienne. La stratégie sahraouie a fonctionné et a permis à la RASD de concentrer, depuis, tous ses efforts sur l'attaque des forces marocaines à partir de 1979, avec une tactique militaire qui allie surprise, agilité et connaissance du territoire ainsi qu'une adaptation au climat désertique. . Le Maroc, malgré sa supériorité militaire, n'a pas été en mesure d'anticiper les attaques de la RASD et au début des années 80, il a opté pour une stratégie défensive qui consistait à protéger les villes sahraouies les plus importantes économiquement. Les véritables intentions derrière la récupération de ce qu'il a appelé l'intégrité territoriale marocaine sont déjà montrées ici.
La coordination des FAR marocaines était précaire étant donné que dans ces années-là, Hassán II craignait toujours les militaires puisqu'ils ont tenté à deux reprises (1970,1971) de le destituer par un coup d'État, de sorte qu'il n'a pas accordé la haut commandement la capacité de lancer des opérations militaires, ce qui a entraîné un chaos opérationnel. Ainsi, le Polisario a mené des embuscades entrant sur le territoire marocain, comme c'est le cas de Tan Tan.
À ce stade, sans la Mauritanie et toujours sans recourir à l'aide saoudienne et israélienne pour construire le mur, l'Armée de libération sahraouie conçoit l'une des plus grandes offensives de son histoire, l'offensive `` Huari Bumedien '' dans laquelle elle a mobilisé plus de 5000 militaires. , parvenant à envahir et à occuper la ville marocaine de Tan Tan, à libérer ses prisonniers et à tout détruire. Ils ont reconquis Tirafiti et Amgala, une embuscade mortelle au Cap Juby, ils ont attaqué à nouveau la ville d'Assa sur le sol marocain et occupé Dakka, mais le plat le plus fort qui a montré que le Maroc était en train de perdre la guerre est venu avec l'incursion sahraouie dans la ville de Smara et la libération de 700 prisonniers, intervenant l'aviation française qui a forcé les Sahraouis à battre en retraite tactiquement, cependant, dans leur retraite ils ont attaqué la base de Mahbes, parvenant à l'occuper. La vulnérabilité marocaine était évidente et la RASD n'a pas abandonné. Les Marocains eux-mêmes ont vu la férocité des combattants sahraouis lorsqu'ils ont occupé leurs villes et fait sauter leurs bases. Ces attentats ont provoqué une réunion d'urgence au Parlement marocain car le désastre subi ne pouvait être caché à l'opinion publique. Hassan II a reconnu avoir des difficultés et a expulsé le colonel Bennani, en charge du Sahara, par le colonel Abrouk en 1979.
Nous entrons dans les années 1980 et le Maroc, conscient de son inefficacité à contrôler le territoire et contraint par les sévères défaites subies, modifie une nouvelle fois sa stratégie et abandonne les plus petites positions et concentre son action militaire sur la défense du triangle de la plus grande richesse au Sahara Occidental, qui comprend Bu Craa, Smara et El Aaiún, grâce au renforcement des unités marocaines avec des armes de toutes sortes. Cependant, les FAR marocaines ont continué à démontrer leur incapacité à mener des opérations militaires complexes contre un ennemi convaincu comme le Polisario.
Le Maroc, épuisé par la guerre intense dans laquelle il avait été surpris par le pouvoir sahraoui, conclut que la victoire militaire est pratiquement impossible. Dans ce contexte, la stratégie de l'Armée de libération sahraouie a mis l'ennemi envahisseur sous les cordes et l'a de nouveau contraint à modifier ses plans de guerre. Le commandement militaire marocain a décidé d'adopter une nouvelle stratégie qui consistait à adopter une attitude défensive à travers des positions statiques, entre août 1980 et avril 1987, il a construit six murs formés par des remblais, des fortifications armées, entourés de mines antipersonnel et avec un large détecteur de mouvements. . Ce travail colossal inspiré de la ligne Bar Lev représentait une énorme dépense militaire, humaine et économique, et reflète à grande échelle le degré de confusion dans lequel se trouvait le commandement militaire marocain. Le mur militaire a été érigé dans le but d'empêcher les incursions sahraouies, de sorte qu'une fois qu'elles se sont produites, elles les entourent et les anéantissent. Cependant, ils étaient inefficaces au moment de la vérité, puisque sa mise en œuvre il n'a pas pu empêcher les pénétrations de l'Armée de libération sahraouie, qui a commencé en septembre 1983 sans cesse, étant pénétrée surtout depuis 1986, considérant ainsi la situation créée par les murs après la bataille d'Um Dreiga en octobre 1989, au cours de laquelle des unités militaires sahraouies ont attaqué à plus de 50 kilomètres derrière les murs défensifs, démontrant leur inefficacité militaire. De là, le Maroc a commencé à réfléchir sérieusement à un cessez-le-feu, conscient que le temps jouait en sa faveur.
On le voit, l'Armée de libération sahraouie a su s'adapter aux conditions imposées par le Maroc et repenser sans cesse ses actions militaires jusqu'à ce qu'elle atteigne son objectif. La stratégie combinée de vitesse et d'action appliquée à une formidable volonté de sacrifice a fait sombrer le moral des Marocains et leurs défaites conséquentes. Par contre, en ce qui concerne les murs, l'histoire nous montre que leur bénéfice n'est pas proportionnel à leur coût. Nous avons la ligne Bar Lev, le mur de l'Atlantique, la ligne Maginot et la ligne Siegfried, et aucun d'entre eux n'a empêché la pénétration du côté ennemi, le mur militaire marocain n'allait donc pas être une exception à cette règle historique.
Encadré dans ces conditions, deux avantages décisifs émergent pour l'APLS sur le champ de bataille; La première est qu'en ayant l'initiative offensive, on impose à l'ennemi où et quand chaque bataille sera menée, cet avantage augmente encore plus si l'on tient compte du fait que les sahraouis connaissent le territoire et s'adaptent aux intempéries offertes par l'environnement désertique. , par conséquent l'heure d'été le cauchemar des FAR. Le deuxième avantage est que, comme ce sont des positions fixes, les combattants de la RASD savent à tout moment où se trouvent les Marocains, alors que les Marocains ne le sauront jamais, compte tenu de la mobilité du Polisario. Cet avantage est un facteur déterminant lors de la réalisation d'une attaque imprévue ou d'une embuscade, subie par les FAR jusqu'à l'épuisement. Ces attaques, comme on le voit actuellement dans cette seconde guerre, finissent par démoraliser l'ennemi en le maintenant en état d'alerte constant, avec de petites pertes qui deviennent importantes au fur et à mesure que le conflit évolue.
Actuellement, on voit comment la stratégie du Maroc est de renoncer à toute initiative et son action militaire est encadrée en repoussant les attaques, sans sortir du mur, en donnant à l'APLS toute initiative et liberté d'action, bien que pour le moment, pas de mouvement. Dans le futur; détermination, audace, surprise et agilité seront les piliers de la tactique sahraouie jusqu'à ce qu'elle pénètre le mur marocain, ce qui, comme le montre l'histoire, sera une question de temps. Ces éléments devront être combinés en fonction d'objectifs politiques et militaires jusqu'à ce que l'objectif souhaité soit atteint.
) a 1982 puis plus rien...Pourquoi ? 
Ah parceque les murs ont été mis en oeuvre...
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