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Sahara : Nasser Bourita signe une intéressante tribune dans la presse internationale

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  • Sahara : Nasser Bourita signe une intéressante tribune dans la presse internationale




    Nasser Bourita répond à la propagande adverse et fournit un argumentaire détaillé au sujet des perspectives au Sahara marocain et de la reconnaissance de la marocanité du Sahara par les Etats-Unis.


    Le 04 février 2021



    Nasser Bourita a signé une intéressante tribune dans El Mundo, en langue espagnole, et une seconde en langue arabe dans Acharq Al Awsat, qui éclaire, en quelques paragraphes, l'argumentaire marocain sur ces questions. Ceci, au moment où se déploie depuis le début du mois d'octobre, une intense propagande algéro-polisarienne, assise sur d'innombrables fake news, dans l'objectif de combattre cette avancée obtenue par le Maroc.
    Les arguments des adversaires du Maroc sont basés sur un postulat principal: la décision américaine du 10 décembre, à les en croire, mènerait la région vers l'inconnu, entre autres l'affrontement militaire. C'est pour cela qu'ils affirment, dans plusieurs dizaines de vrai-faux communiqués, qu'ils ont attaqué des positions marocains tout au long du mur de défense, y compris à Guergarate. Tout cela est faux bien sûr. Ils n'ont pas la capacité d'ouvrir réellement les hostilités, ni d'attaquer militairement les positions marocaines.
    Bourita a répondu, en s'adressant à l'opinion publique espagnole et à l'establishment de ce pays, avec les éléments suivants:
    1. "Une décision qui nous rapproche d'une solution". C'est ce qu'il annonce dès le titre, en vue de déconstruire le discours adverse.
    Il affirme que la décision de Trump "offre l’occasion de trouver une solution à ce différend, qui dure depuis trop longtemps, pour nous rapprocher d’une stabilité et d’une sécurité durables dans une région hautement stratégique".
    2. Le plan marocain d'autonomie, salué par Trump comme l'unique solution de ce conflit, ne vient pas de nulle part: "le chemin qui a conduit à l'initiative d'autonomie est le résultat de consultations approfondies entre Sa Majesté le Roi et l'administration Clinton. Présenté en consultation avec l'administration républicaine Bush, il a ensuite été approuvé par l'administration démocrate Obama. Toutes ces administrations successives ont soutenu l'autonomie comme solution à ce différend régional."
    3. L'ONU est favorable à ce plan, dont elle a reconnu plusieurs fois la prééminence. "les 17 dernières résolutions du Conseil de sécurité ont consacré une doctrine claire, appelant à une solution politique réaliste, pragmatique et durable, en même temps qu'elles ont marqué la prééminence des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour éliminer cette issue de l'impasse."
    4. Deux visions s'opposent: d'une part celle du Maroc, conduit par son Souverain, qui veut que l'avenir soit meilleur, et qui investit massivement pour le construire - avec plus de 7 milliards de dollars en 10 ans uniquement dans les Provinces du Sud -, répondant ainsi à la vision réelle de ne pas laisser les populations otages dans un processus politique stagnant. Et, d'autre part, celle des autres parties, qui privilégient le «statu quo» et même la décomposition, empêchant l'intégration économique régionale, menaçant la sécurité dans une région instable et ignorant les conséquences humanitaires.
    "Lorsque le Maroc a signé, le 22 décembre, la déclaration trilatérale contenant la déclaration présidentielle américaine, en même temps, il a scellé un engagement en faveur d'un «paquet» vertueux, favorisant la stabilité au Maghreb et en même temps au service de la paix au Moyen-Orient . Aujourd'hui, nous avons la possibilité d'adopter une position constructive et d'agir vers le seul horizon réaliste, juste et durable pour une région qui a besoin de paix, de stabilité et de développement", conclut Bourita.
    media24

  • #2
    Berouita cherche à sauver sa peau...
    Les USA rétablissent la carte de western Sahara..

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    • #3
      bonanza,
      tu es un grand menteur,
      la honte a ton age!!!

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      • #4
        ...

        Les makhzenistes n'auront qu'à verser au dossier une capture d'écran du tweet de Trump...S'ils s'imaginent avec, tordre le bras à la communauté internationale et aux Américains...

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        • #5
          Il y a la réalité sur le terrain que cela vous plaise ou pas ce qui m'intéresse ce sont les investissements américain au Sahara marocain plus qu'autre chose. Et ça a déjà commencé

          Je me répète l'économie dépasse la politique.

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          • #6
            Ya biladi.ma 04.02.2021

            Sorties médiatiques tous azimuts de Nasser Bourita

            Ne pas laisser le terrain médiatique aux seuls partisans de l’Algérie et du Polisario réclamant l’annulation de la reconnaissance de la marocanité du Sahara à Joe Biden. C'est la mission que s'est donnée Nasser Bourita.

            Presque deux mois après la reconnaissance de l’administration Trump de la marocanité du Sahara, le ministre des Affaires étrangères a pris sa plume pour expliquer les bienfaits du décret présidentiel qui «nous rapproche d’une solution», écrit-il dans une opération de communication d’envergure. En témoigne, les supports internationaux ayant publié la tribune signée par Nasser Bourita : Jeune Afrique, Achark Al Awsat, El Mundo,...

            Dans son texte, le chef de la diplomatie précise que la décision des États-Unis «n’a laissé personne indifférent. Elle en a surpris certains et a conforté de nombreux autres dans leur opinion. Partout, elle a fait couler beaucoup d’encre. Elle en a aussi conduit quelques-uns à se faire un sang d’encre».

            Bourita affirme que cette reconnaissance ne relève pas du hasard mais est le fruit d'un cheminement logique, rappelant à cet égard que l’initiative marocaine d’autonomie est «le résultat de consultations approfondies entre le roi et l’administration Clinton. Soumise en concertation avec l’administration Bush, républicaine, elle a ensuite été soutenue par l’administration Obama, démocrate. Ces administrations successives ont toutes apporté leur appui à l’autonomie comme solution à ce différend régional». Pour mémoire, Hillary Clinton, alors à la tête de la diplomatie américaine, avait qualifié «le plan d'autonomie marocain de sérieux, réaliste et crédible», à l’occasion d’un point de presse tenu le 24 mars 2011 au royaume.

            Bourita répond à la mobilisation des partisans de l'Algérie

            «Au-delà du soutien qu’ils apportent au Maroc à travers des déclarations politiques publiques, les États-Unis lui rendent disponibles, depuis 2015, une ligne financière au profit des provinces du Sahara marocain», indique le ministre des Affaires étrangères. Il est lieu de rappeler que c’est sous le deuxième mandat de Barack Obama que Washington a élargi les interventions de son assistance financière, à travers l’USAID, à des projets de développement lancés par le royaume au Sahara. Une décision prise lors de la réunion entre le roi Mohammed VI et Obama, le 22 novembre 2013 à Washington.

            Nasser Bourita affirme, par ailleurs, que «la proclamation américaine est aussi en phase avec l’évolution du dossier au sein des Nations unies. D’abord à travers les déclarations de nombreux anciens envoyés onusiens qui avaient martelé que "l’indépendance du Sahara" n’était pas une option réaliste». Bien entendu, le ministre des Affaires étrangères ne se réfère pas à James Baker ou à Christopher Ross qui ont ouvertement dénoncé la reconnaissance par Donald Trump de la marocanité du Sahara. Seul le Néerlandais Peter van Walsum a tenu de tels propos. En revanche, l’Allemand Horst Köhler observe encore le silence.

            Côté timing, la tribune de Nasser Bourita intervient alors que le lobby algérien aux Etats-Unis a réussi à mobiliser 45 universitaires et juristes de différentes nationalités pour demander au président Joe Biden d’annuler la reconnaissance de son prédécesseur de la marocanité du Sahara. Une campagne à laquelle vient d’adhérer les députés algériens. Sans oublier de mentionner que John Bolton ne cesse de demander à l’actuel locataire de la Maison blanche de réviser le décret pris par Trump.

            La décision du 10 décembre de Donald Trump a eu un impact majeur sur la médiatisation de la question du Sahara. Une fois n’est pas coutume, le dossier n’est plus à la Une de l’actualité internationale que lors des échéances d’avril ou d’octobre au Conseil de sécurité. Le sénateur James Inhofe l’a soulevé, le 19 janvier, à l'occasion de l’audition du chef du Pentagone le général Lloyd Austin devant la commission de Défense du Sénat. Antony Blinken a éludé une question sur le même sujet au cours de sa première conférence de presse en sa qualité de chef de diplomatie.

            C’est dire la sensibilité du dossier dans un contexte nouveau qui a rendu nécessaire les sorties médiatiques du chef de la diplomatie et de certains ambassadeurs parallèlement aux négociations avec l’administration Biden qui se tiennent quant à elles à l’abri des caméras.

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            • #7
              Christopher ross c'est pas le republicain limogé par Trump, en fait il sert à quoi . AH OUI, il a un seul role : jouer la vedette sur les journaux et medias algériens que personne n'y donne attention ou importance meme pas les algériens eux mêmes

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              • #8
                Une décision qui nous rapproche d'une solution".
                Tout à fait,

                Elle permettra de bouger les lignes du point de vue politique pour la question du sahara au sein du CS.

                Au sein du tandem algero polisarien.

                Et au sein de la communautés mondiale.

                Le plan d'autonomie élargie est la solution idoine pour le compromis.

                Car il n'y a point d'autres qu puisse se conformer à la donne régionale ou le Maroc est bien souverain chez lui au sahara.

                Cette reconnaissance poussera les plus retissant à ouvrir les yeux.

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                • #9
                  L'ONU est favorable à ce plan,
                  Bien sur que Oui,

                  La dernière résolution comme les précédentes demandent une solution mutuellement acceptable sur base de compromis qui tient compte de la réalité..

                  Il est évident que c'est devenu plus que une suggestion dans les toutes dernières résolution au point que la Russie s'abstient sans voter contre.

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                  • #10
                    ...

                    oui, ...et donc soumettre à l'avis des premiers concernés...

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