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Alors que tous les prévisionnistes tablaient sur un effondrement des transferts des MRE en 2020 à cause de la crise, ces derniers ont signé une excellente année avec une croissance de 5%.
Les envois de la diaspora ont totalisé 68 milliards de DH en 2020, soit 3,2 milliards de plus qu'en 2019, selon les dernières statistiques de l'Office des changes. Une croissance de 5% qu'ils n'ont pas réalisée en 2018 et 2019, années normales.
Le gouvernement tablait sur une baisse de 20% dans sa loi de finances rectificative pour l'année 2020. Certains analystes comme ceux de CDG Capital parlaient, eux, d’une chute de 30%.
Iñigo Moré, enseignant à Berkley et fondateur de REMESAS.ORG qui suit l’évolution des transferts d’argent dans le monde, avait pour sa part expliqué la hausse des transferts pendant l'été par un effet de rattrapage après le confinement et par l'impossibilité des MRE de rentrer au Maroc à cause de la conjoncture pandémique, remplaçant ainsi leurs dons et transferts effectués habituellement de manière directe intraçable par le système bancaire par des transferts traçables au niveau des réseaux formels. Il s'attendait donc à un renversement de tendance sur le reste de l'année.
Finalement, tous les pronostics ont été déjoués. L'incapacité de la diaspora de rentrer au Maroc explique certainement une partie de l'accroissement de ses envois, mais l'élan de solidarité des MRE avec leurs familles au Maroc impactées par la crise économique, malgré leurs propres difficultés dans les pays d'accueil, a joué dans la bonne tenu de cette précieuse manne financière en devises pour le pays.
medias24
Les envois de la diaspora ont totalisé 68 milliards de DH en 2020, soit 3,2 milliards de plus qu'en 2019, selon les dernières statistiques de l'Office des changes. Une croissance de 5% qu'ils n'ont pas réalisée en 2018 et 2019, années normales.
Le gouvernement tablait sur une baisse de 20% dans sa loi de finances rectificative pour l'année 2020. Certains analystes comme ceux de CDG Capital parlaient, eux, d’une chute de 30%.
Iñigo Moré, enseignant à Berkley et fondateur de REMESAS.ORG qui suit l’évolution des transferts d’argent dans le monde, avait pour sa part expliqué la hausse des transferts pendant l'été par un effet de rattrapage après le confinement et par l'impossibilité des MRE de rentrer au Maroc à cause de la conjoncture pandémique, remplaçant ainsi leurs dons et transferts effectués habituellement de manière directe intraçable par le système bancaire par des transferts traçables au niveau des réseaux formels. Il s'attendait donc à un renversement de tendance sur le reste de l'année.
Finalement, tous les pronostics ont été déjoués. L'incapacité de la diaspora de rentrer au Maroc explique certainement une partie de l'accroissement de ses envois, mais l'élan de solidarité des MRE avec leurs familles au Maroc impactées par la crise économique, malgré leurs propres difficultés dans les pays d'accueil, a joué dans la bonne tenu de cette précieuse manne financière en devises pour le pays.
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