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La violence des jeunes se poursuit un peu partout dans la ville de Ras-El-Oued. Les émeutiers se sont attaqués aux équipements collectifs : mobilier urbain détruit, institutions saccagées (Sonelgaz, lycée, impôt, polyclinique…). Cette fureur de la population pratiquement jeune s’est attaquée aux représentants et symboles de l’Etat, seul moyen de se faire entendre.
Les causes de ces manifestations sont connues, elles remontent au match derby ayant entraîné des troubles à l’ordre public durant trois jours et qui ont eu pour théâtre les rues de la ville de Ras-El- Oued opposant les forces de l’ordre aux jeunes, surtout au centre-ville près du siège de la daïra. De nombreux blessés ont été signalés parmi la police et les jeunes rebelles occasionnés par des jets de pierres et par la riposte des forces de l’ordre. Des actes de vandalismes et de destruction se sont multipliés atteignant le parc de l’APC où un bus a été incendié suivi de saccage de nombreuses motocyclettes. Des établissements scolaires ont aussi été la cible des casseurs, qui ont procédé à la casse systématique des vitres.
Les locaux de l’inspection du commerce n’ont pas été épargnés par les émeutiers. L’intervention des forces de l’ordre a permis à temps de sauver le lycée Cherif-Largat et une pharmacie Indimed.
Selon des témoins oculaires, les trois jours de la furie contestataire ont connu un tournant dangereux après que l’onde de choc eut atteint tous les quartiers de la ville. Des barricades érigées un peu partout dans la ville (pneus brûlés, pierres…) ont jeté la cité dans le désarroi le plus alarmant, malgré les tentatives de conciliation et d’appel au calme.
Le chef du cabinet du wali, rompu à la communication, a fait appel aux notables moudjahidine de la ville pour apporter le calme et entamer les pourparlers. Les manifestants ont demandé comme préalable la libération des 65 jeunes interpellés avant tout dialogue. Ces malheureux événements ont été la conséquence qui a vu le rassemblement des supporters devant le siège de la daïra de Ras-El- Oued pour protester contre les agressions qu’ils ont subies à Bordj-Ghédir à l’issue du match de foot. Ils incriminent les forces de l’ordre de ne pas les avoir suffisamment protégés et de leur avoir interdit l’accès au stade ; ce qui les a contraints à parcourir près de trente kilomètres à pied pour regagner Ras-El-Oued.
Ces récentes secousses annoncent-elles un tremblement de terre social ? Pour le moment, à cause d’un match seule la colère est commune aux deux localités et les accès de colère finissent dans l’anarchie ou la résignation. Morosité, dépression, rejet et incompréhension des autres, tout cela n’est que la conséquence d’un mal-être social.
Par Le Soir
Les causes de ces manifestations sont connues, elles remontent au match derby ayant entraîné des troubles à l’ordre public durant trois jours et qui ont eu pour théâtre les rues de la ville de Ras-El- Oued opposant les forces de l’ordre aux jeunes, surtout au centre-ville près du siège de la daïra. De nombreux blessés ont été signalés parmi la police et les jeunes rebelles occasionnés par des jets de pierres et par la riposte des forces de l’ordre. Des actes de vandalismes et de destruction se sont multipliés atteignant le parc de l’APC où un bus a été incendié suivi de saccage de nombreuses motocyclettes. Des établissements scolaires ont aussi été la cible des casseurs, qui ont procédé à la casse systématique des vitres.
Les locaux de l’inspection du commerce n’ont pas été épargnés par les émeutiers. L’intervention des forces de l’ordre a permis à temps de sauver le lycée Cherif-Largat et une pharmacie Indimed.
Selon des témoins oculaires, les trois jours de la furie contestataire ont connu un tournant dangereux après que l’onde de choc eut atteint tous les quartiers de la ville. Des barricades érigées un peu partout dans la ville (pneus brûlés, pierres…) ont jeté la cité dans le désarroi le plus alarmant, malgré les tentatives de conciliation et d’appel au calme.
Le chef du cabinet du wali, rompu à la communication, a fait appel aux notables moudjahidine de la ville pour apporter le calme et entamer les pourparlers. Les manifestants ont demandé comme préalable la libération des 65 jeunes interpellés avant tout dialogue. Ces malheureux événements ont été la conséquence qui a vu le rassemblement des supporters devant le siège de la daïra de Ras-El- Oued pour protester contre les agressions qu’ils ont subies à Bordj-Ghédir à l’issue du match de foot. Ils incriminent les forces de l’ordre de ne pas les avoir suffisamment protégés et de leur avoir interdit l’accès au stade ; ce qui les a contraints à parcourir près de trente kilomètres à pied pour regagner Ras-El-Oued.
Ces récentes secousses annoncent-elles un tremblement de terre social ? Pour le moment, à cause d’un match seule la colère est commune aux deux localités et les accès de colère finissent dans l’anarchie ou la résignation. Morosité, dépression, rejet et incompréhension des autres, tout cela n’est que la conséquence d’un mal-être social.
Par Le Soir
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