La Vanguardia - Barcelone Publié le 04/02/2021 -
À contre-courant de la plupart des secteurs ralentis par la crise sanitaire, celui du pain manque aujourd’hui de main-d’œuvre. Quelque 9 000 postes d’apprentis seraient à pourvoir dans les boulangeries françaises, dont 3 000 à la fabrication, rapporte ce journal espagnol.
Ah, la baguette… La culture – ou doit-on dire le culte – du pain français fascine toujours autant les étrangers, à l’image de ce correspondant barcelonais qui se délecte pour La Vanguardia du spectacle “typiquement français” d’un client, à peine sorti de la boulangerie, arrachant un croûton encore chaud pour le déguster en pleine rue.
Pourtant, “malgré l’affection et l’estime que les Français ont pour leurs boulangers, peu veulent se consacrer à un métier exigeant qui requiert de travailler de nuit et les jours fériés”, note le quotidien. Et le réseau de 33 000 boulangeries françaises, qui emploient déjà 180 000 personnes, souhaiterait intégrer 9 000 apprentis, dont 3 000 boulangers “proprement dits”, c’est-à-dire ceux qui fabriquent directement la marchandise.
“Là où il y a du pain, il y a de la vie”
La popularité de la profession n’est en tout cas plus à démontrer. “Durant le premier confinement, [aller à la boulangerie] était pour beaucoup de personnes la seule occasion de la journée d’avoir un contact social”, remarque Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française.
L’achat de la baguette incarnerait un “acte qui transcende les classes sociales et la dichotomie entre la ville et la campagne” dans une société française “de plus en plus segmentée”, estime pour sa part le journaliste.
Un emploi sûr mais éreintant
Si la consommation journalière de pain a baissé depuis le début du XXe siècle, passant d’une moyenne de 700 grammes par personne à quelque 100 grammes aujourd’hui, les boulangeries françaises fournissent toujours 6 milliards de baguettes chaque année pour 12 millions de clients quotidiens.
Et, malgré des conditions de travail souvent éreintantes, la profession est porteuse, juge La Vanguardia :
À contre-courant de la plupart des secteurs ralentis par la crise sanitaire, celui du pain manque aujourd’hui de main-d’œuvre. Quelque 9 000 postes d’apprentis seraient à pourvoir dans les boulangeries françaises, dont 3 000 à la fabrication, rapporte ce journal espagnol.
Ah, la baguette… La culture – ou doit-on dire le culte – du pain français fascine toujours autant les étrangers, à l’image de ce correspondant barcelonais qui se délecte pour La Vanguardia du spectacle “typiquement français” d’un client, à peine sorti de la boulangerie, arrachant un croûton encore chaud pour le déguster en pleine rue.
Pourtant, “malgré l’affection et l’estime que les Français ont pour leurs boulangers, peu veulent se consacrer à un métier exigeant qui requiert de travailler de nuit et les jours fériés”, note le quotidien. Et le réseau de 33 000 boulangeries françaises, qui emploient déjà 180 000 personnes, souhaiterait intégrer 9 000 apprentis, dont 3 000 boulangers “proprement dits”, c’est-à-dire ceux qui fabriquent directement la marchandise.
“Là où il y a du pain, il y a de la vie”
La popularité de la profession n’est en tout cas plus à démontrer. “Durant le premier confinement, [aller à la boulangerie] était pour beaucoup de personnes la seule occasion de la journée d’avoir un contact social”, remarque Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française.
L’achat de la baguette incarnerait un “acte qui transcende les classes sociales et la dichotomie entre la ville et la campagne” dans une société française “de plus en plus segmentée”, estime pour sa part le journaliste.
Un emploi sûr mais éreintant
Si la consommation journalière de pain a baissé depuis le début du XXe siècle, passant d’une moyenne de 700 grammes par personne à quelque 100 grammes aujourd’hui, les boulangeries françaises fournissent toujours 6 milliards de baguettes chaque année pour 12 millions de clients quotidiens.
Et, malgré des conditions de travail souvent éreintantes, la profession est porteuse, juge La Vanguardia :
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