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ANALYSE | Elections dans l'Union africaine: détails des batailles entre illusion et réalité.

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  • ANALYSE | Elections dans l'Union africaine: détails des batailles entre illusion et réalité.

    Madrid. - 02/07/2021 - ECSaharaui.

    Auteur: Mohamed Bujari./ECS

    Hier soir, les élections ont conduit les membres de la Commission de l'Union africaine à exclure le candidat marocain au poste de commissaire à l'agriculture, Mohamed Seddiqi, complétant ainsi le rejet des 5 candidats que l'occupant marocain avait proposés.

    Il est à noter que le Maroc s'est fixé une stratégie basée sur le troc pour conquérir le poste de commissaire à la paix et à la sécurité, que l'Algérie occupe depuis sa création et cela se fait depuis son adhésion à l'Union africaine le 31 janvier 2017.
    La présentation par le Maroc de cinq (5) candidats, soit tous les postes de commissaires à l'exception d'un, avait pour objectif d'obtenir le Commissaire à la Paix et à la Sécurité en échange du retrait de ses quatre (4) autres candidats au profit du candidats à ces postes, en échange du soutien de leur pays au candidat marocain à la Commission Paix et Sécurité, Hassan Abu Ayyoub, considéré dans son pays comme l'un des diplomates les plus en vue.

    Le Maroc a souhaité, à travers cette stratégie claire, entrer dans un processus de troc avec tous les pays des cinq régions sur la base d'un échange de voix avec tous les pays ayant présenté des candidats.

    Le plan marocain a été accueilli avec une grande désapprobation par les experts et les observateurs, et c'était une grande honte pour le Maroc et ses clients, car l'initiative marocaine est un précédent unique dans l'histoire de l'Organisation africaine depuis 1963, car aucun État membre ne l'a jamais soumis. candidats à tous les postes simultanément et dans un seul processus électoral.

    La chute de quatre candidats marocains à la fois des listes définitives et de la liste qui a été approuvée après le dossier de chaque candidat a été soumis à un examen et à une étude par un comité de personnalités représentatives des cinq régions, pour ne pas obtenir la note nécessaire , et leur perte de conditions de candidature, car le Maroc s'est vu interdire de les maintenir dans la course pour gagner la Commission Paix et Sécurité, ce qui n'a pas caché sa volonté effrénée d'obtenir pour des raisons évidentes.

    La survie d'un candidat marocain sur la liste définitive et l'échec de la diplomatie marocaine à obtenir au moins un poste à la commission à travers le poste de commissaire à l'agriculture, un poste bien moins important que le poste de commissaire à la paix et à la sécurité, démasque le mensonge de la propagande de Rabat sur le soutien du continent africain au Maroc et son modèle économique et politique, qui dépend principalement de l'achat de crédits, comme tous ceux qui ont touché de près lors de ce sommet, après que le Maroc a payé les dettes d'un groupe de pays soumis aux sanctions en échange du vote pour leur candidat.

    La défaite marocaine dément les plumes qui ont récemment dominé la promotion des victoires diplomatiques marocaines en Afrique et dans le monde à travers des coupures et des analyses payantes publiées par des pages et des numériques connus pour leur hostilité envers le peuple sahraoui et ses alliés, et soutenus par cela par des anormaux des voix connues de l'intérieur des rangs qui travaillent constamment à dénigrer les victoires du peuple sahraoui et à les remettre en question en écrivant ou en publiant des commentaires. En eux, il y a une harmonie ouverte avec la propagande de l'occupant, visant à semer la frustration et l'ambiguïté parmi les citoyens qui n'ont pas d'informations véridiques, les détails des batailles, ainsi que leurs circonstances.

    La défaite marocaine a été aggravée par la propagande diplomatique de l'occupant et ses trompettes lorsqu'il a promu que le Maroc était sur le point d'expulser la République sahraouie de l'Union africaine, ce qui l'a empêché de faire passer des projets d'infrastructure des territoires occupés lors du sommet actuel, après une bataille. c'était une autre occasion pour l'Union de renouveler son engagement à respecter les États membres frontaliers et leur intégrité territoriale conformément à ses principes, objectifs et solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et la souveraineté.
    La leçon qui peut être tirée des élections à la Commission de l'UA est que le Maroc a un dictionnaire basé sur la lecture «à l'envers», car les significations et les définitions sont complètement opposées.

    Celui qui veut lire le discours de Bourita, son vocabulaire et son adjectif, doit comprendre à la fois son contraire. Donc, quand vous dites «entité illusoire», vous dites en fait que la RASD est une réalité. Et quand Rabat parle de pénétration et de victoire diplomatique, il faut comprendre que l'occupant attend une nouvelle défaite.

    Et quand le Maroc achète des victoires pour lui-même, convoque des consulats et conclut des pactes commerciaux pour légitimer son occupation, c'est parce que l'Union africaine et la communauté internationale derrière lui, ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais la souveraineté du Maroc sur le territoire de la RASD, qu'il se prépare à célébrer son 45e anniversaire et a repris l'initiative de défendre son indépendance et sa souveraineté après le retrait du Maroc du processus et le déni de paix.

  • #2
    Échec marocain dans les élections de l'Unité Africaine.

    Le régime marocain essaye de cacher ses déboires à l'aide de mensonges.

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    • #3
      Le régime de Mohamed VI se ridiculise.

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      • #4
        Le Maroc est vraiment revenu Lol.

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