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Mise en place rapide des mesures économiques de Sarkozy

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  • Mise en place rapide des mesures économiques de Sarkozy

    Dès cet été, un collectif budgétaire devrait prévoir la défiscalisation des heures supplémentaires, la suppression des droits de succession et l'interdiction des "parachutes dorés". Puis, dans le projet de budget 2008, Nicolas Sarkozy ajoutera son "bouclier fiscal" et la suppression de l'imposition forfaitaire annuelle sur le chiffre d'affaires des entreprises.

    Les cent premiers jours d'un dirigeant sont souvent déterminants pour la rupture qu'il souhaite incarner. Et Nicolas Sarkozy a toujours indiqué qu'il souhaitait ne pas perdre une seconde au début de son quinquennat. Les mesures économiques qu'il souhaite mettre en place, longuement étayées durant la campagne, ne se feront pas attendre.

    A commencer par la mesure phare du nouveau président de la république : la suppression des charges sociales et des impôts sur les heures supplémentaires, qui devront être payées 25% de plus que les heures normales. Cette mesure devrait être inscrite dans un collectif budgétaire adopté en juillet. Dans ce cadre est également prévu le crédit d'impôt permettant de déduire les intérêts d'emprunt pour l'achat de son logement, la suppression des droits de succession pour 90 à 95% des Français et la possibilité pour les assujettis à l'impôt sur la fortune (ISF) de déduire de leur impôt les sommes investies dans les PME, à hauteur de 50.000 euros.

    Par ailleurs, le chef de l'Etat élu a annoncé durant la campagne le vote "dès l'été 2007" d'une loi pour faire interdire "la pratique détestable" des "parachutes dorés", après le scandale autour des indemnités de départ de l'ex-patron d'EADS, Noël Forgeard.

    Certaines mesures, comme le bouclier fiscal, qui prévoit le plafonnement de l'imposition directe des personnes à 50% de leurs revenus annuels devront en revanche attendre le projet de budget 2008, présenté à l'automne. Même chose pour la suppression de l'imposition forfaitaire annuelle (IFA) sur le chiffre d'affaires des entreprises, qui pourrait également prévoir une expérimentation de la TVA sociale (diminution de charges sociales compensée par une hausse de TVA) "dans certains secteurs".

    Une marge de manoeuvre plus limitée sur le plan internationalDans sa croisade contre la BCE et pour débloquer les négociations à l'OMC, Nicolas Sarkozy pourrait se heurter à quelques difficultés. S'il souhaite renforcer le rôle actif des gouvernements dans la politique de change de la BCE, accusée de faire grimper l'euro sur l'autel de la stabilité des prix, l'Allemagne pourrait se montrer réticente, ses exportations restant vigoureuses malgré l'euro fort. Du côté de l'OMC, Nicolas Sarkozy souhaiterait lâcher plus de lest que son prédécesseur sur le versant agricole, mais il reste suspendu au bon vouloir des Etats-Unis dans les négociations avec les pays en développement. Par ailleurs, son souhait de taxer de façon unilatérale les pays qui "ne respectent pas le protocole de Kyoto" à savoir les Etats-Unis et les pays émergents, en particulier la Chine et l'Inde, pourrait s'avérer difficile à imposer. En outre, la TVA fait partie du domaine de compétence communautaire quand il s'agit de l'abaisser sous 15%, comme le nouveau chef de l'Etat souhaite le faire dans la restauration, avec un taux réduit à 5,5%.

    Par la Tribune

  • #2
    Je me rappelle de Sarko du temps ou il etait maire de Neuilly. Je dois avouer que j'ai suivi ses sorties virulentes mais franches contre l'immigration. Je pense cependant qu'economiquement, c'est la personne qu'il faut pour la France, a lire ces mesures il est clairement por une economie a l'americaine. Et si l'economie marche, le probleme de l'immigration deviendra non seulement secondaire mais il se peut que le France ouvre ses portes selectivement comme le fait les US.

    Par exemple, connaissant la France et sachant la mentalité regnante et les difficulte pour les jeunes maghrebions de trouver un job quand on s'appelle Mohamed, je suis totalement pour une "affirmative action" ala francaise ou un systeme de quotas profitable aux couches sociales defavorises qui favoriserait l'emploi a partir de la diversité a competences egales. C'et une reforme qui peut bouleverser la societe francaise et briser le communautarisme au lieu de l'agrandir comme le declaraient les socialistes.

    a lire ces mesures preliminaires, c'est encourageant en tous cas. On attendra de voir sur le volet immigration. Il serait intelligent et bon nombre de maghrebins seraient avec lui s'il adoptait une politique du baton et de la carotte et non pas que du baton. C'est a dire, aider les pays du maghreb et d'afrique economiquement pour ne pas favoriser l'immigration a la base, GARANTIR les droits des immigres en France en passant une loi (et non avec des promesses verbales) ou chacun aurait recours si ses droits en tant que francais etaient bafoués. Et surtout revoir toute la politique des cités et des banlieues, beaucoup peut etre fait de ce coté en ameliorant la vie de ces jeunes qui ne savent plus ou ils sont...

    Trop utopique peut etre...

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    • #3
      Aider l'Afrique dans son dévelopement? C 'est ce qu'il dit mais sa politique de l'imigration choisit ne consisite-t-elle pas à prendre que les meilleurs? Alors s'il ne reste que les moins bons, comment aide-t-il l'Afrique?Il l'aide à ce vider de sa matière grise(meme si sans lui elle arrive à se débarasser de sa matière grise assez bien).Sinon son programme sur certains points à l'air porteur d'espoir, attendons de voir.

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      • #4
        Alors s'il ne reste que les moins bons, comment aide-t-il l'Afrique?
        Pourquoi la France devrait elle prendre les moins bon alors?
        Ce n'est pas la faute de la France si elle attire nos cadres les plus qualifiés, c'est la faute de nos pays qui ne savent pas les retenir.

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        • #5
          ça ne marchera pas aussi facilement qu'il le laisse entendre, presque rien ne depend de lui, il va se mettre rapidement à accuser les autres.

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          • #6
            ça ne marchera pas aussi facilement qu'il le laisse entendre, presque rien ne depend de lui, il va se mettre rapidement à accuser les autres.
            Qui vivra verra =D

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            • #7
              ya une mesure qui m inquiete c la fameuse tva sociale
              en rfa ca commence a ricane jaune
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                ya une mesure qui m inquiete c la fameuse tva sociale
                en rfa ca commence a ricane jaune
                Oui mais en allemagne ils ont pas autant d'acquis sociaux et de contre remboursement et d'aides pour compenser l'augmentation de la TVA.
                C'est clair que ca va faire mal, mais sans ca, merkel aurait eu un debut de mandat catastrophique.

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                • #9
                  donc le cercle virtueux pouvoir d achat entrainement de la croissance et donc des emplois
                  tu verras que ce n est que du pipot

                  et ce n est pas la defiscalisation des heures sup qui feront que les bons de commandes atteriront chez les entrepreneurs

                  en gros pour qu i yait une charge de travail il faut...
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    Heures supplémentaires défiscalisées : quels risques ?

                    Heures supplémentaires défiscalisées : quels risques ?

                    Avec sa mesure sur les heures supplémentaires défiscalisées le futur gouvernement risque d’être confronté à plusieurs écueils de taille. D’une part, favoriser l’emploi dans les pays étrangers et d’autre part, déclencher une baisse de la production en France, avec toutes ses conséquences négatives sur l’emploi et les revenus. Exactement l’effet contraire à celui recherché!

                    Mais tout d’abord, il convient de dire que ce n’est pas la loi qui crée les heures supplémentaires. Pour une entreprise, les heures supplémentaires n’ont rien d’un phénomène de génération spontanée comme le laisse croire depuis quelques mois le projet du Président Sarkozy.

                    En effet, c’est l’augmentation de la demande, c’est-à-dire la croissance, anticipée ou non, du chiffre d’affaires des entreprises qui crée un besoin d’heures supplémentaires. Et, surtout pas l’inverse ! Pas non plus, naturellement, la volonté du salarié de travailler en heures sup sans l’accord express de son entreprise.

                    Le modèle du Président nouvellement élu, s’inspire, on le sait, d’un modèle libéral. Celui-ci énonce en l’espèce que :

                    Production = Revenu

                    Dans cette équation, il est supposé que l’équilibre "production-revenu" est réalisé a priori et que les revenus vont développer la production et donc l’emploi. En fait, ce modèle libéral édicté par Adam Smith au 18ème siècle - c’est quand même assez loin - est purement théorique. Dans la réalité économique, si l’équilibre est réalisé, celui-ci l’est a postériori et non surtout pas a priori !

                    Le futur gouvernement a établi ses prévisions sur le fait que les nouveaux revenus créés par les heures supplémentaires vont engendrer une croissance de la production et alimenter ainsi le triptyque vertueux "revenu-production-emploi". Cela suppose au moins deux choses ; que les nouveaux revenus ne soient pas épargnés et surtout que ces revenus aillent alimenter la demande de consommation de produits fabriqués par les industries implantées sur notre territoire. Dans le cas contraire, cela serait catastrophique. Les deux risques suivants sont explicites :

                    1er risque

                    C’est celui de voir ce surcroît de revenus favoriser non pas les productions françaises mais celles importées de pays étrangers, car utilisé pour acheter des produits fabriqués à l’extérieur du territoire tels que : les écrans plats, les chaîne hi-fi, les équipements vidéos, les téléphones portables et autres vêtements et chaussures de basse et de moyenne gamme. Sans parler d’achats de voitures à bas prix fabriquées dans les pays de l’Est européen. Dans ce cas, l’argent du contribuable - par cadeau fiscal interposé fait aux salariés comme aux entreprises - serait utilisé pour favoriser la croissance de l’emploi dans d’autres pays. C’est sûrement bien pour eux, notamment pour les nouveaux pays de l’Union européenne, mais catastrophique pour l’économie de la France et tout à fait contraire à l’effet, sincèrement recherché, par le Président de la République !

                    2ème risque

                    Toujours à supposer que les revenus des nouvelles heures supplémentaires soient fournis sans qu’il y ait au préalable une demande, c’est-à-dire une réelle augmentation du chiffre d’affaires des entreprises françaises, le deuxième risque encouru est d’affaiblir notre croissance. En effet, quand une entreprise demande à ses collaborateurs de travailler en heures supplémentaires c’est qu’elle va, de façon mécanique, mettre plus de produits sur le marché. Hors, si ses produits ne sont pas achetés, car le consommateur porte sa demande plutôt sur des produits importés, l’entreprise va réagir de deux façons : soit baisser sa production et écouler ses stocks, soit diminuer ses prix. Dans les deux cas, il y a un risque probable de réajustement plus ou moins brutal de la masse salariale. Voire de licenciements !

                    Par ailleurs, dans les risques énumérés ci-dessus, nous n’avons pas non plus tenu compte que l’Etat serait aussi perdant en termes de rentrées fiscales puisque que ces fameuses heures supplémentaires seront exonérées tant pour l’entreprise que pour le salarié. Nous n’avons pas non plus évoqué le fait qu’une entreprise aura désormais intérêt à remplacer toute augmentation de salaire par une enveloppe d’heures supplémentaires, totalement défiscalisées.

                    Voilà peut-être une nouvelle niche fiscale qui apparaît. Favorable tant aux entreprises qu’aux salariés, mais dont les effets sur la croissance et la création d’emplois risquent d’être déplorables.

                    Le projet du Président doit donc être rapidement repensé sous peine d’un éventuel échec. Confronté à la réalité de gouverner, il n’est pas impensable de revenir sur une mesure prise en période d’élection. Période durant laquelle les électrices et les électeurs veulent entendre des promesses, tout en sachant quelles ne doivent pas obligatoirement être mises en œuvre ... comme le passé l’a toujours démontré.
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #11
                      Aucune mesure n'est parfaite et les derives sont toujours possibles.
                      Appliquons d'abord regardons apres pour ajuster, si on ne teste pas et on mise sur le tout securité ben on avancera jamais.

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