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Tension sur les routes de Béjaïa

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  • Tension sur les routes de Béjaïa

    La débandade
    Lorsque l'Etat, à travers toutes ses institutions, ferme les yeux sur les dépassements, ce qui est arrivé, hier, à Béjaïa relève de la logique.

    Les citoyens dans le désarroiLes citoyens dans le désarroi
    La ville de Béjaïa était impossible à rallier, hier, par ses entrées Est et Sud. Et pour cause, des manifestations se sont produites sur les Routes nationales 9 et 26, émanant de citoyens venus crier leur galère et dénoncer les manquements qu'observent les autorités dans la prise en charge de leurs doléances.
    La Route nationale 9, qui relie Béjaïa à Sétif, a été fermée à Darguina par des villageois qui contestent le liste d'attribution de logements sociaux de la commune. Même topo sur la Nationale 26, des citoyens d'Akbou empêchent les gens de circuler entre Bouira et Béjaïa dans les deux sens. Ils ont choisi la zone industrielle de Taharacht pour taper fort Tout cela au vu et au su des autorités qui vont jusqu'à refuser d'intervenir, comme l'a souligné le député indépendant Braham Benadji, à l'issue de son entrevue avec le chef de l'exécutif de la wilaya au cours de laquelle beaucoup de points ont été soulevés, dont la pénétrante et plus précisément sur le tronçon Amizour-Béjaïa, non encore lancé, le blocage de l'échangeur de Sidi Aich et l'éventualité de relier le nouveau pôle urbain de Oued Ghir à la pénétrante.
    L'arrêt des travaux de plusieurs chantiers de raccordement en gaz de ville, la dilapidation du foncier public, qui se poursuit face à «l'inertie des services publics concernés face à la généralisation du phénomène de squat du foncier public», le blocage de l'investissement et enfin la responsabilité des pouvoirs publics face au phénomène de fermeture des routes. Autant de questions posées au wali et dont les réponses ne semblent pas satisfaire le député qui revient dans un deuxième post sur sa page facebook, pour parler de «situation grave».
    «Le wali de Béjaïa persiste dans son silence criminel» et interpelle les élus APW et le P/APW « pour prendre leurs responsabilités historiques d'organiser une session extraordinaire de l'APW pour interpeller le wali conformément au Code de la wilaya et lui demander des explications sur son silence criminel». Avec une autre députée de la région de Béjaïa, Benadji a officiellement demandé de rencontrer le ministre de l'Intérieur sur ce fléau et le silence observé par son représentant à Béjaïa.
    Que ce passe-t-il à Béjaïa pour en arriver au point de laisser perplexe le citoyen qui s'interroge: « Que font les autorités? Au nom de quel droit ferme-t-on la route sans que les services concernés ne prennent les sanctions adéquates pour éradiquer cette mauvaise habitude? «Celui qui a un problème avec sa femme descend pour fermer la route, ‘'Sobhan Allah'', en 2021 ou ‘'mazel''», s'indigne un citoyen visiblement irrité par ce fléau qui singularise le premier jour de chaque semaine, qualifié désormais de «dimanche des fermetures». «Même notre droit de circuler est devenu un problème», s'écrite-t-on.
    Des questions qui ne trouveront pas de réponse de sitôt, sauf si les élus se mobilisent pour dégager une solution pas par la force seulement, mais également par le dialogue. Il s'agit de comprendre le fléau et de le déraciner par des actions de concertation et de communication pour éviter le pire qui a failli ce produire vendredi dernier: des familles et usagers de la RN 9 se sont retrouvés bloqués dans la tunnel de Kherrata des suites de la fermeture de la RN9 durant trois jours.
    Un exemple parmi tant d'autres inconséquences que subissent à répétition les usagers des Routes nationales de Béjaïa. Quant à son économie, il ne faut même pas en parler. En définitive, comme le soulignent beaucoup d'observateurs, on a l'impression qu'il existe une volonté de pousser au pourrissement dans une conjoncture de tension, qui interpelle tout un chacun à faire preuve de bon sens et de responsabilité.

    Arezki SLIMANI
    L'expression dz

  • #2
    «Le wali de Béjaïa persiste dans son silence criminel» et interpelle les élus APW et le P/APW « pour prendre leurs responsabilités historiques d'organiser une session extraordinaire de l'APW pour interpeller le wali conformément au Code de la wilaya et lui demander des explications sur son silence criminel». Avec une autre députée de la région de Béjaïa, Benadji a officiellement demandé de rencontrer le ministre de l'Intérieur sur ce fléau et le silence observé par son représentant à Béjaïa.
    Un cas d'ecole dans le journalisme,j'ai beau lire et relire jusqu'a ce que mes neurones en fasse une boucle de rejet systematique de la notion " logique"

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