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Le PS cherche à se concentrer sur les législatives

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    Dans les soubresauts de la défaite de Ségolène Royal, les socialistes de tous bords ont posé des jalons en vue d'un Conseil national de crise destiné à préparer les législatives. Le PS doit réunir cette instance - le Parlement du parti - samedi à Paris, à moins d'une semaine avant le dépôt des listes pour les scrutins des 10 et 17 juin - une bataille dans laquelle Ségolène Royal entend jouer "un...
    Après les vives critiques sur sa campagne formulées dès l'annonce des résultats, la présidente de Poitou-Charentes a appelé les socialistes à rester unis. Les traits tirés mais très souriante, elle est arrivée à la mi-journée à son QG de campagne, boulevard Saint-Germain, et s'est à nouveau déclarée prête à "continuer" sur sa lancée. "On va travailler, rénover, refonder, préparer les prochaines échéances", a-t-elle expliqué à quelques heures d'un Bureau national avancé à lundi soir pour cause de jour férié mardi. Il faut "prendre le temps de faire l'évaluation des choses", a-t-elle jouté. Se posant une nouvelle fois en rassembleur d'un parti en ébullition, François Hollande a prévenu qu'il ne "tolérerait rien" qui puisse ressembler à des "règlement de comptes". "En ce moment, il y a un défi à relever", celui des législatives, a-t-il souligné sur France 2. "L'enjeu est trop important, trop grave. Il est de savoir si c'est l'UMP qui doit avoir tous les pouvoirs ou si on crée une force d'équilibre et de préparation de l'avenir". Pas de "guerre des éléphants", a plaidé pour sa part Jean-Marc Ayrault qui a jugé sévèrement la sortie de Dominique Strauss-Kahn dimanche soir. "Ce n'est pas la peine d'essayer de se positionner comme challenger, comme s'il y avait là un enjeu personnel, cela ne sert à rien", a déclaré le président du groupe PS à l'Assemblée. Ancien rival de Ségolène Royal pour l'investiture présidentielle, Dominique Strauss-Kahn s'était déclaré "disponible" pour la rénovation du PS quelques instants après l'officialisation de l'échec socialiste dimanche soir. Lundi matin sur Europe 1, l'ancien ministre de l'Economie a précisé qu'il ne réclamait "la tête de personne". L'ex-candidate a "évidemment toute sa place" au sein de la direction du PS. Ce n'est pas "une question de hiérarchie entre les individus, c'est une question de fond. Je veux une gauche moderne", a-t-il fait valoir.Porte-parole de la "génération qui subit la défaite" de plein fouet, Razzye Hammadi, président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a appelé les caciques du PS à "faire preuve de responsabilité". Pour construire "l'alternative", la "refondation" est nécessaire", a-t-il déclaré. Mais elle "doit se faire autour du PS et non pas dans un zoo où les éléphants écrasent toujours impunément et où les gazelles pensent toujours aller plus vite que les autres sans direction précise". A un mois des législatives, il faut rapidement se mettre au travail, a estimé de son côté Laurent Fabius. La campagne qui s'annonce doit être menée "d'une manière collégiale", a-t-il répété, renouvelant implicitement ses critiques sur la campagne en solo de Ségolène Royal. L'ancien Premier ministre s'est élevé à mots couverts contre l'attitude de Ségolène Royal qui s'est déclarée prête pour d'autres "combats démocratiques" quelques minutes après avoir échoué. "L'erreur, ce serait après une défaite de faire comme si elle n'avait pas existé", a ajouté l'ancien Premier ministre. "L'objectif était de conquérir l'Elysée, pas de marcher sur Solférino", siège du Parti socialiste. "Ce sont deux choses différentes".
    Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.
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