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La hausse de la dette du Maroc inquiète les agences de notation internationales

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  • La hausse de la dette du Maroc inquiète les agences de notation internationales

    La hausse de la dette du pays inquiète les agences de notation internationales
    Un avertissement à prendre au sérieux !

    9 Février 2021 par Marouane Kabbaj


    Au Maroc, l’on soutient que les mises en garde des agences de notation internationales n’ont pas empêché le gouvernement d’emprunter à l’international. Et c’est là où le bât blesse. Une dépendance des institutions financières se prépare.

    Il paraît que le gouvernement n’est pas habitué à être ««lâché» à la fois par les trois principales agences de notation américaines et internationales. Pour cause? Le taux d’endettement public qui n’est plus vraiment sous contrôle, comme se plaisaient à le répéter le wali de Bank Al Maghrib et le ministre des Finances.

    Après s’être vu sa note baisser chez Standard&Poors et avoir perdu son investment grade chez Fitch, le Maroc reçoit un troisième coup dur de la troisième plus grande agence de notation internationale, Moody’s. Celle-ci a changé, jeudi 4 février 2021, la perspective des notations émetteurs marocains de stable à négative.

    Moody’s souligne son inquiétude quant à la forte hausse de la dette du pays. «Alors que l’impact sur la dette publique a jusqu’à présent été conforme à celui d’autres marchés émergents, la progression à la hausse du fardeau de la dette poursuit une tendance constante depuis 2008.

    Parallèlement à l’exposition du gouvernement aux passifs conditionnels des dettes des entreprises publiques et une augmentation des garanties de crédit dans le cadre de la riposte à la pandémie, cela soulève des inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à arrêter, et finalement à inverser, l’érosion de la solidité budgétaire». La dégradation des perspectives de la note Maroc par Moody’s s’explique également par «l’impact à moyen terme de la pandémie sur la solidité budgétaire du Maroc, en particulier à la lumière de la reprise économique médiocre attendue compte tenu de l’exposition concentrée de l’économie aux secteurs et aux partenaires commerciaux durement touchés par la pandémie».

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    Mais là où le bât blesse. C’est qu’au Maroc, le ministre des Finances, Mohamed Benchâboun, continue de soutenir que les mises en garde des agences de notation internationales n’ont pas empêché le gouvernement d’emprunter à l’international à des conditions plus ou moins favorables. Le Maroc a, en effet, levé, mardi 8 décembre 2020, trois milliards de dollars sur le marché financier international. C’était la 2ème levée à l’international du pays en l’espace de moins de 3 mois. En septembre 2020, le Maroc a levé 1 milliard d’euros sur 5 ans et demi et 10 ans et il a mobilisé plusieurs financements multilatéraux et bilatéraux.

    Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al Maghrib, lors d’une rencontre en ligne mardi 15 décembre 2020, avait déclaré: «Dans toutes les lectures des organisations internationales, comme celle du FMI, qui a exposé les chiffres de l’endettement des pays avancés et des pays émergents ou en voie de développement, on apprend que certains pays ont atteint jusqu’à 100% en moyenne de la dette publique. Le FMI dit qu’il ne faut pas brimer la reprise en serrant les fonds budgétaires». Et c’est là où il faut voir clairement le danger de l’endettement croissant.

    Le satisfecit des organismes internationaux et particulièrement la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) est maquillé car en encourageant et en facilitant au gouvernement l’endettement, ils le poussent vers une dépendance sur le plan économique et financier. Le jour où l’endettement public dépassera 100% du PIB, le Maroc n’aura plus la capacité de négocier et ces institutions dicteront alors leurs plans économiques d’austérité comme cela a été le cas en 1983 avec le PAS (Plan d’ajustement structurel).

  • #2
    Pourquoi les agences

    pourquoi ces agences seraient inquiètes??? Une agence a pour boulot : des études et une notation ! en quoi c'est un problème pour elles si un pays est dans la mouise?

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    • #3
      Le jour où l’endettement public dépassera 100% du PIB, le Maroc n’aura plus la capacité de négocier et ces institutions dicteront alors leurs plans économiques d’austérité comme cela a été le cas en 1983 avec le PAS (Plan d’ajustement structurel).
      Les 100% ne sont pas loins.

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      • #4
        Jawzia

        et combien meme s'il dépasse les 100% (comme plus des 3/4 des pays européens d'ailleurs), en quoi cela est un problème pour les agences????

        Vous ne répondez pas ??

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        • #5
          (comme plus des 3/4 des pays européens d'ailleurs)
          Deux mondes ou univers différents !

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          • #6
            Le Maroc est endetté depuis longtemps et paye sa dette et s'endette pour financer ses projets.
            Tu devrais t'inquiéter pour l'Algérie parce que d'ici la fin de cette année elle devrait s'endetter pour payer ses fonctionnaires et subventionner le pain et le lait, mais le problème qui va lui prêter?? elle n'est même pas notée par les agences de notation!!
            Si le baril ne monte pas à 120$, ça sera certainement les réformes structurelles du FMI, ce que je ne souhaite nullement pour le peuple algérien.

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            • #7
              Le Maroc est endetté depuis longtemps
              De plus en plus !
              paye sa dette
              Par d'autres dettes

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              • #8
                pas toujours, comme tout le monde, mais on lui prête toujours..

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                • #9
                  mais on lui prête toujours..
                  Ils vont se gêner, tiens !!

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                  • #10
                    Ils vont se gêner, tiens !!
                    ll y a des pays non solvables avec lesquels ils risquent de se gener justement... Meme pour pouvoir emprunter il faut des prealables...
                    "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                    • #11
                      Le Maroc a, en effet, levé, mardi 8 décembre 2020, trois milliards de dollars sur le marché financier international. C’était la 2ème levée à l’international du pays en l’espace de moins de 3 mois. En septembre 2020, le Maroc a levé 1 milliard d’euros sur 5 ans et demi et 10 ans et il a mobilisé plusieurs financements multilatéraux et bilatéraux.
                      Je n'ai aucune idée de l'impact de cette dette sur les finances au Maroc mais j'ai une question:

                      L'Algérie peut-elle lever autant de prêts à l'international?

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                      • #12
                        L'Algérie peut-elle lever autant de prêts à l'international?
                        Nope, elle peut lever difficilement le 1/6e de cette somme, si elle a bcp de chance...

                        D'ailleurs, ils devraient le faire maintenant avant que la situation ne pourrisse, parce qu'une fois en crise, les conditions sont d'autant plus difficiles...
                        Dernière modification par ayoub7, 09 février 2021, 21h12.
                        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                        • #13
                          ll y a des pays non solvables avec lesquels ils risquent de se gener justement...
                          De la bêtise !! Même le Togo emprunte.
                          Meme pour pouvoir emprunter il faut des prealables...
                          N'importe quoi ! Eclaire l'humanité en énonçant ces préalables

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                          • #14
                            L'Algérie a les capacités d'emprunter mais elle n'aucun intérêt à leur faire dans m'immédiat. Son endettement extérieur est quasi nul et beaucoup d'institutions internationales sont prêtes à lui prêter de l'argent. Reste à savoir à quel coût.

                            Les LPL sont données liman habba oua dabba. Donc, les 3iyacha doivent arrêter de fanfaronner car bénéficier d'une ligne de précaution de liquidité auprès du FMI devrait être interpréter comme un signal très négatif. La preuve est le revirement des agences de notations qui assignent des perspectives négatives au Maroc.

                            L'Algérie a des problèmes économiques structurels dont les principaux sont la prépondérance des exportations hydrocarbures et la mauvaise gestion de ses avoirs extérieurs.

                            La diversification de l'économie et donc de ses exportations l'handicape depuis des décennies.

                            Pour les Finances publiques, l'Algérie a plusieurs options pour récupérer soit de l'épargne domestique ou faire une distribution de dividendes des entreprises publiques qui continuent malgré la crise à bien se porter (Ce n'est pas le cas de AA mais toutes les autres entreprises publiques).

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