Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le satisfecit de la France au Sahel

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le satisfecit de la France au Sahel

    Opération « barkhane ». Le satisfecit de la France au Sahel

    Les ministres des Affaires étrangères et des Armées, Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, défendaient, mardi, la réussite de l’action antiterroriste, avant un sommet crucial au Tchad.
    «   À court terme, nous allons rester », a résumé Florence Parly, lors de la séance organisée hier au Sénat sur l’opération « Barkhane », son bilan et ses perspectives. Très attendue, l’audition de la ministre des Armées et de son homologue des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à quelques jours de l’ouverture du sommet du G5 Sahel à N’Djamena, au Tchad (15-16 février), a confirmé les grandes lignes de la communication orchestrée par la France, embourbée dans une interminable « guerre contre le terrorisme » initiée par François Hollande en janvier 2013.

    D’abord, rappeler la légitimité de l’opération « Serval », l’ancêtre de « Barkhane », déclenchée « à la demande des autorités maliennes de transition », dixit Jean-Yves Le Drian, « alors que les islamistes s’apprêtaient à prendre d’assaut Bamako, avec la création potentielle d’un sanctuaire djihadiste pour commettre des attentats en Europe ». En réalité, c’est bien l’état-major de l’armée française, certain de la réussite d’une opération militaire susceptible de mettre fin à l’austérité budgétaire visant le ministère de la Défense, qui avait convaincu le président socialiste de voler au secours du gouvernement malien de transition, lui-même davantage menacé par un coup d’État militaire que par les colonnes djihadistes en provenance du nord du Mali.

    Un triomphalisme de circonstance
    Ensuite, insister sur un glorieux bilan sécuritaire, quand la zone d’instabilité a depuis gagné le centre du Mali, le Burkina Faso, et menace désormais le Bénin, le Sénégal, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, jusqu’aux confins de l’Afrique centrale et des Grands Lacs. « L’effort militaire sur la zone des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger) a porté ses fruits. En 2019, 300 membres des forces de sécurité (locales – NDLR) ont trouvé la mort. (…) Mais depuis janvier 2020, plus aucune attaque d’ampleur n’a été commise », a souligné Florence Parly. Un triomphalisme de circonstance, alors que tous les observateurs s’attendent à une annonce de retrait partiel des 5 100 militaires des forces françaises lors du sommet de N’Djamena, et que les renforts européens (par exemple 450 soldats allemands dans le cadre de la Minusma, ou quelques dizaines de Suédois pour « Barkhane ») paraissent bien dérisoires pour sécuriser durablement un territoire aussi étendu et grand que l’Union européenne.

    Offrir un horizon après une guerre sans fin
    Enfin, offrir un horizon à cette bande sahélienne enkystée dans une guerre sans fin. « Le sommet de Pau avait été celui du sursaut militaire, celui de N’Djamena doit être celui du sursaut diplomatique, politique, et du développement », a encore promis Jean-Yves Le Drian, lequel vante de considérables projets comme le financement d’une « ceinture verte » (14 milliards d’euros d’investissements par les pays concernés et les bailleurs de fonds internationaux) pour freiner la désertification de la bande sahélienne, ou un retour progressif des services publics et des États pourtant faillis du G5 Sahel dans les zones « libérées » des forces terroristes.

    « Pour un coût de guerre exorbitant, nous infligeons des pertes aux groupes djihadistes mais nous ne faisons pas reculer la violence qui frappe le territoire du Sahel. Nous devons tirer les leçons de “Barkhane”, car l’échec est certain. L’agenda de retrait doit être discuté avec l’ONU, l’Union africaine et les pays du Sahel », a estimé le sénateur PCF Pierre Laurent, dressant le bilan d’une « guerre contre le terrorisme » aussi stérile que les précédentes expéditions afghanes, irakiennes et libyennes.

    (humanité)
    البعره تدل على البعير

    Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

  • #2
    «   À court terme, nous allons rester », a résumé Florence Parly, lors de la séance organisée hier au Sénat sur l’opération « Barkhane », son bilan et ses perspectives. Très attendue, l’audition de la ministre des Armées et de son homologue des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à quelques jours de l’ouverture du sommet du G5 Sahel à N’Djamena, au Tchad (15-16 février), a confirmé les grandes lignes de la communication orchestrée par la France, embourbée dans une interminable « guerre contre le terrorisme » initiée par François Hollande en janvier 2013

    toujours a plusieurs sur un pays pauvre de surcroît

    Commentaire


    • #3
      sécuriser durablement un territoire
      Je n'arrive pas a comprendre la démarche de la France au Sahel. La prétention de protéger un territoire indépendant, qui n'est pas francais, rend cette derniere tres suspecte.

      pourquoi faire la guerre aux djihadistes au Sahel après les avoir soutenus en Syrie; et détruit au passage la Libye pour ensuite inviter toute la da3iche3i planétaire à bord!???
      البعره تدل على البعير

      Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

      Commentaire


      • #4
        pourquoi faire la guerre aux djihadistes au Sahel après les avoir soutenus en Syrie; et détruit au passage la Libye pour ensuite inviter toute la da3iche3i planétaire à bord!???
        que deviendrait le sahel et plus précisément le mali sans l'intervention militaire française ... ?
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

        Commentaire


        • #5
          Je n'arrive pas a comprendre la démarche de la France au Sahel. La prétention de protéger un territoire indépendant, qui n'est pas francais, rend cette derniere tres suspecte.
          Parce que la m...de pourrait éclabousser tout le monde...c'est pourtant facile à comprendre.

          Commentaire


          • #6
            La France finance le terrorisme dans le Sahel, c'est pourtant simple à comprendre :22::22::22:

            Commentaire


            • #7
              La France finance le terrorisme dans le Sahel, c'est pourtant simple à comprendre
              J’étais pas au courant...
              Pourrais-tu stp nous révéler d'autres secrets, en faisant appel à ta science khorotologique pointue.

              Commentaire


              • #8
                les terroristes du Sahel ne sont pas des Rambos, comment arrivent ils à s'armer et se déplacer librement en présence de toutes les armées du Sahel et de l'armée Française ... Monsieur l'expert

                Commentaire


                • #9
                  Hbibnaali

                  Les armées locales ne valent rien et les 5 000 soldats français doivent couvrir une superficie grande comme l'Europe.
                  Les terroristes se déplacent aussi facilement en Algérie.
                  D'ailleurs les katibas djihadistes se servent de ce pays comme zone de repli.

                  Commentaire


                  • #10
                    Au vu de leur histoire passée et présente, tout ce qu'entreprennent les Usa, la Grande Bretagne et la France a l'échelon international est suspect. Si leurs victimes ne le savent pas, eux ils le savent.
                    ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

                    Commentaire


                    • #11
                      La France va se retirer. L opinion publique en France s'est retournée, plus de
                      60 % de français hostiles, après les pertes en vies humaines et les déchainements anti français au Mali.
                      Les pays de la région devront prendre leur part, et l'Europe n'a plus qu'à se barricader, en renforçant Frontex.
                      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
                      Mahomet

                      Commentaire


                      • #12
                        La France a fait un carnage de djihadiste au Sahel, sa victoire est éclatante, actuellement il y'a 1 mort français pour 80 djihadistes tués au Sahel, mais en l'absence d'objectifs clairs de la part du gouvernement français cette victoire militaire risque de se transformer en défaites politique si les djihadistes résistent encore et que la France s'en va sans avoir réussi a les exterminer. D'où l'intérêt pour la France d'acter que les maitres du terrain sont bien les islamistes, pour enfin s'asseoir avec eux à la même table et négocier une sortie honorable pour la France, avec un traité qui garantisse ses intérêts au Sahel.

                        Commentaire


                        • #13
                          @Hallaj
                          Comment la France pourrait elle se maintenir au Sahel alors qu'elle est accusée par la rue au Niger, tout comme dans d'autres pays africain de "soutenir" les djiadistes !
                          Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
                          Mahomet

                          Commentaire


                          • #14
                            Gdesmon

                            Les pays du Sahel sont en passe wahabisation, les pays du Golf essaient de piquer cette région à la France. La France devrait être plus agressive envers ces pays, il n'y'a aucune raison d'accepter une immigration si encombrante en provenance du Maghreb et du Sahel si ces pays ont des doubles-alliances avec des pays dont la politique étrangère est hostile à la France. Si les pays du Sahel refusent la politique étrangère de la France alors il faut faire comme on a fait avec Haïti, boycott total de ces pays, ils iront demander des visas au Qatar ou à l'Arabie saoudite pour étudier ou émigrer.

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X