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(Agence Ecofin) - Plus de 400 défenseurs des droits de l'Homme auraient été tués en Colombie depuis 2016, selon une déclaration de Human Rights Watch (HRW), ce mercredi.
Brandissant un rapport de 127 pages qui compile des chiffres d'un organe onusien, l’ONG internationale a indiqué qu’il y avait une aggravation de ces assassinats, ces dernières années, passant de 41 décès en 2015 à 108 en 2019, avec 53 cas enregistrés en 2020 (sachant que HRW travaille à vérifier 80 autres cas). Des chiffres globalement confirmés par un organe gouvernemental indépendant.
Plus loin, HRW accuse à demi-mot le gouvernement en place de ne pas en faire assez pour défendre ces militants, bien que le contexte général soit déjà très difficile, dans ce pays.
« La Colombie a eu le plus grand nombre de défenseurs des droits de l'homme tués, de tous les pays d'Amérique latine ces dernières années, mais la réponse du gouvernement a surtout été des paroles, avec peu d'action significative », a ainsi déclaré Jose Miguel Vivanco, directeur des Amériques de Human Rights Watch, dans un communiqué. « L'administration du président Ivan Duque condamne fréquemment les assassinats, mais la plupart des systèmes gouvernementaux, pour traiter le problème, sont à peine fonctionnels ou présentent de graves lacunes ».
Point notable, pour HRW, cette hausse macabre coïncide avec la démobilisation des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) intervenue dans le cadre d'un accord de paix signé avec le gouvernement il y a cinq ans (en 2016 justement).
Rappelons que les FARC, aujourd'hui transmués en Parti politique, constituaient la principale guérilla communiste opposée au gouvernement central, et impliquée dans un long conflit armé de plusieurs décennies (depuis les années 1930) qui ont longuement perturbé ce pays d'Amérique latine.
Avant leurs démobilisations, suite à 4 ans de négociations, les FARC étaient placés sur la liste officielle des organisations terroristes de plusieurs nations occidentales. Elles seraient responsables de 12 % des assassinats de civils perpétrés dans le cadre de leur conflit armé avec le gouvernement, selon l’ONU.
Ayi Renaud Dossavi
Brandissant un rapport de 127 pages qui compile des chiffres d'un organe onusien, l’ONG internationale a indiqué qu’il y avait une aggravation de ces assassinats, ces dernières années, passant de 41 décès en 2015 à 108 en 2019, avec 53 cas enregistrés en 2020 (sachant que HRW travaille à vérifier 80 autres cas). Des chiffres globalement confirmés par un organe gouvernemental indépendant.
Plus loin, HRW accuse à demi-mot le gouvernement en place de ne pas en faire assez pour défendre ces militants, bien que le contexte général soit déjà très difficile, dans ce pays.
« La Colombie a eu le plus grand nombre de défenseurs des droits de l'homme tués, de tous les pays d'Amérique latine ces dernières années, mais la réponse du gouvernement a surtout été des paroles, avec peu d'action significative », a ainsi déclaré Jose Miguel Vivanco, directeur des Amériques de Human Rights Watch, dans un communiqué. « L'administration du président Ivan Duque condamne fréquemment les assassinats, mais la plupart des systèmes gouvernementaux, pour traiter le problème, sont à peine fonctionnels ou présentent de graves lacunes ».
Point notable, pour HRW, cette hausse macabre coïncide avec la démobilisation des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) intervenue dans le cadre d'un accord de paix signé avec le gouvernement il y a cinq ans (en 2016 justement).
Rappelons que les FARC, aujourd'hui transmués en Parti politique, constituaient la principale guérilla communiste opposée au gouvernement central, et impliquée dans un long conflit armé de plusieurs décennies (depuis les années 1930) qui ont longuement perturbé ce pays d'Amérique latine.
Avant leurs démobilisations, suite à 4 ans de négociations, les FARC étaient placés sur la liste officielle des organisations terroristes de plusieurs nations occidentales. Elles seraient responsables de 12 % des assassinats de civils perpétrés dans le cadre de leur conflit armé avec le gouvernement, selon l’ONU.
Ayi Renaud Dossavi