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Sahara : une ONG américaine attaque le sénateur Inhofe pour son soutien au Polisario

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  • Sahara : une ONG américaine attaque le sénateur Inhofe pour son soutien au Polisario

    Par Rym Bousmid

    Dans une lettre adressée au sénateur américain James Inhofe,


    la présidente de l’ONG américaine Teach the Children International (TCI), Nancy Huff avance plusieurs arguments en faveur du plan
    d’autonomie présenté par le Maroc, appelant le représentant de l’état d’Oklahoma dont Inhofe est le sénateur à faire de même. Mettant en avant son expérience de terrain, Nancy Huff affirme que /« les dirigeants du polisario n’ont pas pour réputation de rendre service aux populations vivant dans les camps de Tindouf ». Toujours selon la militante
    américaine : « Il n’y a aucune raison de croire que le polisario serait
    dans la capacité de servir les intérêts de la population sahraouie ».



    Nancy Huff a évoqué le détournement des aides humanitaires dédiées aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, démontrés dans un rapport de 2015 de l’Office européen anti-fraude. Pointant du doigt les « dirigeants du polisario qui amassent des fortunes », au détriment des sahraouis, Nancy Huff a critiqué la manipulation par ces mêmes dirigeants de la jeunesse sahraouie pour occuper la zone tampon, notamment lors des récents événements d’El Guerguarat. La militante a également rappelé les efforts du Maroc pour le développement des provinces sud, ajoutant qu’elle soutenait /« pleinement », le plan d’autonomie présenté par le Maroc.


    James Inhofe, sénateur républicain, président de la Commission défense du Sénat américain et fervent soutien du Front Polisario avait violemment réagi en décembre dernier, à la déclaration de Trump sur la reconnaissance du Sahara marocain. Inhofe qui déplorait déjà un « troc choquant et décevant »
    dirigé par un Donald Trump, /« mal conseillé »/, a plus tard soutenu les mêmes positions au Sénat américain, poussant l’agenda d’un référendum.
    Le 6 février dernier, l’ancien diplomate américain Eliott Abrahams a contredit son argumentaire
    dans un article publié dans la revue National Review.


    L’organisation américaine ultra-conservatrice TCI, qui pratique « la stratégie de la prière dans l’éducation », est présente au Maroc dans le but d’« assister les Sahraouis qui reviennent dans leur pays »,depuis les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie, et intervient en collaboration avec l’organisation caritative chrétienne Buckner
    International, dont la mission est de /« transformer les vies des enfants vulnérables, enrichir celles des adultes et construire des familles fortes par les valeurs séculaires du Christ »/.


    À noter qu’en 2012, lors de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies ayant traité des questions de décolonisation,
    Nancy Huff a accusé le Front Polisario d’avoir séparé les enfants sahraouis de leurs familles depuis 1975, avec la création des camps de Tindouf, sous prétexte d’éducation. Ainsi elle a accusé l’organisation
    d’avoir envoyé /« des milliers d’enfants à Cuba, en Libye, en Algérie, dans les pays de l’ex-Union soviétique ».
    le desk

  • #2
    Le polisario engraisse de ses dirigeants et les généraux algérien. Le reste de la population vit sous des tentes de l'aide international quand elle arrive.

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    • #3
      La haut

      Les cybercriminels qui passe leurs temps a attaquer l'Algérie c'est ça .

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      • #4
        Nancy Huff a accusé le Front Polisario d’avoir séparé les enfants sahraouis de leurs familles depuis 1975, avec la création des camps de Tindouf, sous prétexte d’éducation. Ainsi elle a accusé l’organisation
        d’avoir envoyé /« des milliers d’enfants à Cuba, en Libye, en Algérie, dans les pays de l’ex-Union soviétique ».


        un crime contre l'humanité.

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        • #5
          ce senateur a la memoire courte ,le front polisario a ete comme organisation terroriste dans les annees 80.

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          • #6
            le qualificatif terroriste est un mot de blanc pour désigner les autres qui défendent leurs pays leurs territoires !!! Les américains ´ les israéliens les français ´ ont vas rajouter les basanés tiers mondistes marocains dans la liste des non blanc ségrégationnistes.

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            • #7
              mekssa

              le front polisario avait abbatu un avion civil tuant 5 americains ce qui a provoquer la colere de washington.
              plusieurs pecheurs espagnols ont ete abattus a la mitrailleuse par le front polisario,les habitants des ils canaries n ont jamais pardonnes ce crime.

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              • #8
                En 1988, le Polisario a abattu deux avions américains

                En décembre 1988, le Polisario a abattu deux avions américains lors d’une mission de lutte contre la propagation des criquets au Maroc. Le premier avion est tombé entre la frontière mauritanienne et le mur de sable. Le second a atterri dans l’aérodrome de Sidi Ifni. Histoire.
                Publié Le 30/11/2020 à 22h42


                En 1988, une équipe américaine a été mobilisée dans le cadre d’une mission de lutte contre les criquets en Afrique de l’Ouest. Le 8 décembre de la même année, deux avions des agents civils mandatés par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) pour pulvériser les criquets ont été dépêchés à Agadir, au Maroc.
                Après avoir quitté Dakar, leur objectif a été de rejoindre Agadir pour soutenir les efforts contre cette propagation dans la région du Souss. Mais en cours de chemin vers le Maroc, les deux avions ont subi une attaque de missiles, attribuée dans le temps à des «assaillants inconnus». L’attaque, qui aurait été orchestrée par les milices du Polisario, a provoqué le crash du premier avion, tuant les cinq membres d’équipage. Le deuxième avion, un DC-7, a été endommagé et son équipage forcé de procéder à un atterrissage d'urgence.
                Les deux appareils appartiennent à T&G Aviation de Chandler, basé en Arizona, qui a un contrat avec l’USAID, a rapporté l’Associated Press à l’époque.
                Un avion explosé et un second endommagé

                Alors que le premier avion de pulvérisation anti-acridien a explosé à une altitude d’environ 10 000 pieds, le second, avec cinq autres civils à bord, a fini par atterrir sur un aérodrome de Sidi Ifni, ne signalant aucune victime.
                Les deux appareils appartiennent à T&G Aviation de Chandler, basé en Arizona, qui a un contrat avec l’USAID, a rapporté l’Associated Press à l’époque. Sergio Tommasoni, copropriétaire de la compagnie aérienne qui a fourni les deux avions et chef d’équipage du deuxième appareil attaqué, a déclaré à AP le 10 décembre que les quatre hommes sortis du premier avion étaient signalés sains et saufs à Agadir.
                «Nous étions juste à environ 11 000 pieds quand, tout d’un coup, le premier avion a été touché», se souvient-il. «Nous avons vu une fumée et une grosse boule de feu. L’un des moteurs était en flammes. L’avion a commencé à perdre de l’altitude, puis l’aile droite a explosé. Je savais qu’ils étaient en difficulté, mais nous l’étions tout autant», a-t-il confié.
                En effet, les deux avions ont été visé près d’une zone connue pour abriter des «rebelles marxistes qui combattent pour un Sahara occidental indépendant», a écrit la même source, se référant aux membres du Front Polisario.
                Le lendemain de la double-attaque, l’ambassade des Etats-Unis à Rabat a rapporté que l’épave du DC-7 abattu se trouvait au «Sahara occidental, au niveau d’une bande de 25 miles de large entre la Mauritanie et les positions les plus avancées le long d’un mur de défense de 2 000 miles construit par le Maroc».
                Cette déclaration a ensuite été suivie de celle d’experts militaires américains, qui ont souligné que l’épave de l’avion était située à seulement quelques kilomètres à l’est de Bir Lahlou, un avant-poste désertique situé entre le mur de sable et la frontière mauritanienne. Le point de chute, selon la même source, était situé à environ 1 047 kilomètres au sud de Rabat.
                Le Polisario attribue l’incident au Maroc
                Réagissant à l’attaque, le département d’Etat américain a déclaré que le FBI enquêtait sur l’affaire pour déterminer l’auteur des tirs de missiles. Par ailleurs, certains responsables américains ont formulé l’hypothèse que les assaillants auraient considéré les avions comme étant marocains, ce qui les aurait poussés ainsi à mener l’opération.
                Le Maroc a également publié un communiqué au sujet de l’attaque, qu’il a dénoncée en la qualifiant d’«acte de barbarie». Il a également exprimé ses regrets de constater que des ont été «abattues froidement alors qu’elles accomplissaient un devoir humanitaire».
                Le Polisario, directement pointé du doigt cette fois-ci, a réagi à travers son représentant en Amérique du nord à l’époque, Madjid Abdullah. Face aux accusations, ce dernier a rétorqué en assurant qu’il «ferait tout [son] possible pour mettre toute la lumière sur cet incident tragique et malheureux». Le Mouvement a déclaré n’avoir «aucun intérêt à créer un incident avec les Etats-Unis» ajoutant que le Maroc «devait assumer la responsabilité d’envoyer des avions civils au-dessus d’une zone qui connaît une important concentration de forces du Polisario», a rapporté AP à la suite des deux attaques.
                Les deux avions ont été ciblés quelques années seulement avant que le Maroc et le Polisario ne signent un accord de cessez-le-feu, qui a été acté en 1991.







                source : ya biladi

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