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WASHINGTON - George W. Bush a déployé l'apparat de la république américaine pour accueillir la reine Elizabeth II d'Angleterre à la Maison Blanche, à Washington. Mais il a failli altérer l'événement le plus mondain de sa présidence par un lapsus renvoyant à l'âge de la souveraine.
Après avoir célébré la "relation particulière" entre les deux pays et leur combat côte à côte en Irak et en Afghanistan, il a failli renvoyer la reine au XVIIe siècle, en mentionnant sa présence en 1776, année où les 13 colonies britanniques ont proclamé leur indépendance.
"Après tout, vous avez dîné avec dix présidents américains. Vous avez aidé notre pays à célébrer son bicentenaire en dix-sept-cent...", a dit M. Bush avant de se rendre compte qu'il allait au-devant d'une de ses fameuses bévues. "En 1976", s'est-il repris.
Se tournant vers la reine à son côté, M. Bush s'est empressé de mettre de son côté les rieurs qui se sont fait entendre parmi les 7000 invités triés sur le volet: "Elle m'a regardé comme seule une mère peut regarder un enfant", a-t-il plaisanté, substituant un ton filial à la révérence de circonstance.
La reine, qui a fêté ses 81 ans il y a deux semaines, n'a pas paru tenir rigueur à son hôte d'avoir failli la vieillir de deux siècles, et l'a remercié de ses "propos chaleureux".
La reine est venue aux Etats-Unis participer aux célébrations du 400e anniversaire de la première colonie anglaise permanent en Amérique du Nord. Il s'agit de la première visite de la reine depuis 1991, à une époque où le Bureau ovale était occupé par un autre Bush, et de sa cinquième visite depuis 1957.
Swissinfo
WASHINGTON - George W. Bush a déployé l'apparat de la république américaine pour accueillir la reine Elizabeth II d'Angleterre à la Maison Blanche, à Washington. Mais il a failli altérer l'événement le plus mondain de sa présidence par un lapsus renvoyant à l'âge de la souveraine.
Après avoir célébré la "relation particulière" entre les deux pays et leur combat côte à côte en Irak et en Afghanistan, il a failli renvoyer la reine au XVIIe siècle, en mentionnant sa présence en 1776, année où les 13 colonies britanniques ont proclamé leur indépendance.
"Après tout, vous avez dîné avec dix présidents américains. Vous avez aidé notre pays à célébrer son bicentenaire en dix-sept-cent...", a dit M. Bush avant de se rendre compte qu'il allait au-devant d'une de ses fameuses bévues. "En 1976", s'est-il repris.
Se tournant vers la reine à son côté, M. Bush s'est empressé de mettre de son côté les rieurs qui se sont fait entendre parmi les 7000 invités triés sur le volet: "Elle m'a regardé comme seule une mère peut regarder un enfant", a-t-il plaisanté, substituant un ton filial à la révérence de circonstance.
La reine, qui a fêté ses 81 ans il y a deux semaines, n'a pas paru tenir rigueur à son hôte d'avoir failli la vieillir de deux siècles, et l'a remercié de ses "propos chaleureux".
La reine est venue aux Etats-Unis participer aux célébrations du 400e anniversaire de la première colonie anglaise permanent en Amérique du Nord. Il s'agit de la première visite de la reine depuis 1991, à une époque où le Bureau ovale était occupé par un autre Bush, et de sa cinquième visite depuis 1957.
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