Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bloomberg : l'Algérie est l’une des économies les plus fermées d’Afrique

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bloomberg : l'Algérie est l’une des économies les plus fermées d’Afrique

    Vendredi 12 Février 2021 09:32

    L'Algérie reste l’une des économies les plus fermées d’Afrique malgré les annonces sur la liberté d'entreprendre, a fait savoir l’agence américaine Bloomberg, citée par les médias algériens.

    En dépit des annonces sur la liberté d’entreprendre et l’encouragement des d’investissements étrangers dans le secteur de l’énergie, l’Algérie "reste l’une des économies les plus fermées d’Afrique", a-t-elle précisé.

    Elle a ajouté que les politiciens algériens sont réticents à laisser les entreprises internationales exercer davantage de contrôle sur les ressources du pays, estimant que le gouvernement craint également de solliciter le Fond Monétaire International ou les investisseurs obligataires mondiaux pour obtenir de l’argent qu’il pourrait investir dans les champs de pétrole et de gaz.

    En janvier, rappelle la même source, l’Algérie a enregistré une baisse 36 % des exportations de pétrole par rapport au mois décembre dernier pour se situer à seulement 290.000 barils/jour.

    "Il s'agit du niveau le plus bas jamais atteint depuis 2017", a précisé la même source, soulignant qu’au moment où la majorité des pays de l’OPEP ont dépassé leurs quotas, l’Algérie n’a généralement pas atteint son plafond.

    "La production globale de pétrole a légèrement augmenté en janvier, mais reste à son niveau le plus bas depuis 2002", a affirmé l’agence américaine, ajoutant qu’"avec sa production anémique, l’Algérie risque de passer à côté de la récente reprise du brut".

    Pour Bloomberg, les exportations nationales de gaz naturel brut et liquéfié ont baissé d’environ 30% en 2020, selon les données de la même agence qui affirme que "la tendance s’est poursuivie cette année".

    La même source a précisé que l’Algérie n’a pas non plus profité de la flambée des prix du GNL à la mi-janvier, car "il manquait de gaz excédentaire à vendre sur le marché au comptant".

    La production de gaz de l’Algérie a baissé en 2019 à au moins une décennie, selon le Forum des pays exportateurs de gaz.

    "Dans le même temps, le pays brûle davantage de combustible dans les centrales électriques locales à mesure que sa population augmente, ce qui laisse moins de place aux exportations", fait observer le média américain.

    Bloomberg s’est étonné du fait que le Premier ministre Abdelaziz Djerad ait ordonné des réductions de dépenses pour stabiliser les finances du pays, mais en revanche, son gouvernement hésite à réduire les subventions sur l’électricité et les produits alimentaires.

    "L’Algérie connaît l’un des plus gros budgets sociaux par habitant de ses pairs de l’OPEP", a déclaré le directeur de la société de recherche énergétique Enverus, cité par la même agence, estimant que le maintien des dépenses sociales serait essentiel pour éviter des manifestations populaires.

    Pour le directeur d’Enverus, les efforts fournis par la compagnie nationale Sonatrach, pour augmenter sa production ont été entravés par de fréquents changements de direction.

    "Elle a vu passer quatre directeurs généraux au cours des deux dernières années et 12 depuis 2010", a-t-il fait remarquer.

    Dans son dernier rapport annuel, le ministère algérien de l'Energie avait fait état de 82,2 millions de tonnes équivalents pétrole exportés en 2020, pour 20 milliards de dollars, soit une baisse de 40 % en valeur et de 11 % en volume, par rapport à 2019.

    Pour la production, elle est passée de 157 millions TEP en 2019 à 142 millions de tonnes en 2020, soit une baisse de 30 %. La demande interne a aussi baissé du fait de la pandémie de Covid-19 (-13 %, de 67 à 59 millions TEP), selon le bilan. En termes d'impact sur les recettes budgétaires, l’Etat algérien a collecté 1.853 milliards DA (1 euro = 3,26 dinars) de fiscalité pétrolière en 2020, en baisse de 31 % par rapport à 2019.

  • #2
    Mais c'est une catastrophe...pour le Maroc.

    Commentaire


    • #3
      Pour la production, elle est passée de 157 millions TEP en 2019 à 142 millions de tonnes en 2020, soit une baisse de 30 %.
      La MAP n'est même pas foutue calculer correctement un pourcentage. Analphabètes !!!

      Commentaire


      • #4
        Un autre point qui est omis dans cette reprise de la MAP d’un article de bloomberg (wa ma adrakama bloomberg) est le suivant :

        L’algerie brule la bougie des deux côtés comme dise les américains:

        La consommation interne d’hydrocarbures ne fait qu’augmenter alors que la production baisse. Dedian donc de moins en moins de matière première a l’exportation salvatrice.

        Une double peine qui va accélérer le declin d’une economie qui a raté le (dernier?) train de la diversification economique.

        En principe, les prix devront augmenter au fil des années post covid et permettre a l’Algerie de résorber ces déficits et éventuellement d’entamer une réelle reforme de son economie bi idni allah.

        Dans un autre article, bloomberg ( wa ma adrakama bloomberg) met le doigt sur une des sources du problème :

        Nabil, the finance worker, described Algerians as used to seeing their president as only a framed photo behind a desk or shop counter. “I can’t bear to be governed by a portrait again,” he said.
        Dernière modification par SCH, 12 février 2021, 13h05.

        Commentaire


        • #5
          "La MAP n'est même pas foutue calculer correctement un pourcentage. Analphabètes !!! "

          Ils prennent leur rêve pour de la réalité

          Commentaire


          • #6
            La consommation interne d’hydrocarbures ne fait qu’augmenter alors que la production baisse. Dedian donc de moins en moins de matière première a l’exportation salvatrice.
            Exact, au rythme actuel, l'Algerie deviendra importatrice d'hydrocarbures dans une décennie a peu près.

            C'est un pays qui se retrouve devant une feuille blanche pour construire une economie de zero apres avoir perdu 60 ans.
            "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

            Commentaire


            • #7
              Ils prennent leur rêve pour de la réalité
              Pas que la MAP !

              Commentaire


              • #8
                Les décideurs algériens doivent impérativement cesser de subventionner l’électricité et le carburant. Mais personne n'ose le faire ! Ils préfèrent couler le pays plutôt que de se faire emporter par des contestations populaires alors qu'ils ne font que retarder cette échéance.

                Commentaire


                • #9
                  Les décideurs algériens doivent impérativement cesser de subventionner l’électricité et le carburant. Mais personne n'ose le faire ! Ils préfèrent couler le pays plutôt que de se faire emporter par des contestations populaires alors qu'ils ne font que retarder cette échéance.
                  cesser non, mais attribuer ces subventions à ceux qui les meritent vraiment, oui.

                  Commentaire


                  • #10
                    attribuer ces subventions à ceux qui les meritent vraiment
                    C'est plus facile à dire qu'à faire. Autrement cela aurait été fait depuis longtemps, pas seulement en Algérie mais aussi au Maroc ou certains produits sont encore subventionnés (le sucre et le gaz).

                    Commentaire


                    • #11
                      Les subventions entrainent a la sur consommation et au gaspillage. A terme, ce n'est pas tenable. Ce sera la citoyen qui financera la subvention.
                      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

                      Commentaire


                      • #12
                        On y reflechit depuis longtemps, mais avec les difficultés financières on y est plus decidé que jamais, sans toutefois toucher aux couches sociales vulnerables. A cet egard, sonelgaz tout en decidant de ne pas augmenter les tarifs de consommation d'electricité pour les menages et les petits consommateurs, a mis en place des tarifs elevés pour les gros consommateurs, industriels, usines ...etc, il en est de même pour la subvention de l'eau.D'autre mesures seront prises tôt ou tard pour l'essence, les produits de large consommation alimentaires et autres.

                        Commentaire


                        • #13
                          A cet egard, sonelgaz tout en decidant de ne pas augmenter les tarifs de consommation d'electricité pour les menages et les petits consommateurs, a mis en place des tarifs elevés pour les gros consommateurs, industriels, usines
                          Depuis quand ?

                          Commentaire


                          • #14
                            Combien coute le kwh en Algerie ?

                            Différents distributeurs avec différents tarifs (bien que peu probable à mon avis), ou c'est un tarif unifié national ?

                            Commentaire


                            • #15
                              Depuis quand ?
                              Je ne me rappelle plus, depuis 4 à 5 années déjà.
                              Sur la facture d'electricité on peut nettement distinguer les différentes tranches. ainsi,plus on consomme plus on monte aux tranches supérieures plus taxées.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X